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La vérité, rien que la vérité, jurez vous de dire....

Photographie @auteure de ce blog sous license creative commons

 

_Reprise de la note du 21 novembre 2012 écrite sur ce blog.

 

"La vérité, rien que la vérité, jurez vous de dire...."

 

 

Dans les jours suivant le 11 mars 2011, je trouve ce message sur un blog japonais :

 

" Dear friends 

We are in Fukushima city about 60km away from the Fukushima nuclear plant. 
Our children's physical condition is in danger now.
We find symptoms such as swollen thyroid, nosebleed, diarrhea, cough, asthma, etc.. 

We, Mothers of the children, understand that this is very serious situation 


and worry about the impact of radiation on the health of our children."

 

Traduction, le 13 décembre 2021.

Mes chers amis,

Nous sommes dans la ville de Fukushima à peu près à 60 kilomètres de la centrale de Fukushima.

La santé de nos enfants est en danger à partir de maintenant.

Nous découvrons des symptômes chez nos enfants tels que des gonflements au niveau du cou, des saignements de nez, des diarrhées, des toux inexpliquées, des crises d'asthmes etc etc etc.

Nous, les mères de ces enfants comprenons que nous sommes en train de vivre une situation grave et nous sommes inquiètes à cause de l'impact de la contamination radioactive sur la santé de nos enfants.

 

 

 

Note du 13 décembre 2021: 

 

Le soir où j'ai lu ce message, j'ai eu mal au ventre pour les habitants proches de la centrale. Ils ne sont pas nombreux, il est vrai, tout au plus quelques milliers de personnes. Cela ne ressemble pas à la catastrophe qui a précédé, je veux dire le tsunami qui a emporté des maisons, tué directement des gens bref nettoyé le territoire de ces habitations et de ces habitants, tout cela est vrai. (plus de 18 000 décès ont été déplorés.)

 

Cependant, la deuxième catastrophe qui a suivi, la coupure d'électricité qui a provoqué la fonte des trois réacteurs et la formation des trois coriums (Magma métallique créé à partir de la fusion des éléments d'un réacteur nucléaire. Se produit lors d'un accident nucléaire grave.)  de la centrale de Fukushima est une catastrophe sanitaire au long cours.

 

On sait que suivre des gens contaminés par des poussières radioactives est difficile, que le nombre de pressions en tous genre qui va s'exercer sur eux sera énorme, spécialement sociales !

On sait, car cela a été décrit précisément dans de nombreux compte-rendu de scientifiques en charge du suivi des conséquences des catastrophes de type nucléaire sur les populations concernées que ce soit après celle de Tchernobyl en Ukraine en avril 1986, de Three Milles island aux Etats-Unis d'Amérique en mars 1979 et maintenant de Fukushima au Japon en mars 2011 que le silence et la discrétion des gens concernés seront toujours mieux récompensés et mieux acceptés socialement que la dénonciation et la mise en évidence de la réalité médicale des conséquences de la contamination radioactive.

Tout comme l'on sait que les suivis des contaminés seront plus ou moins bien réalisés et avec plus ou moins de conscience professionnelle et de volonté politique selon les pays concernés et leur façon de gérer ce genre de problème en fonction de leurs intérêts.

En France c'est bien entendu différent!

L'efficacité des politiques de notre pays en matière de gestion des crises sanitaires n'est plus à prouver!

Cependant, la gestion d'une crise nucléaire est très particulière car elle va impacter directement deux domaines : la santé des êtres humains, et la nature environnante, la faune et la flore.

On peut soigner des êtres humains, les éloigner, bref les protéger mais la nature c'est autre chose!

Au Japon la terre contaminée est dans des sacs ......!!!!

Des kilomètres de sacs attendent on ne sait quoi sur des zones de stockage immense.....!!!!!

On peine à trouver des endroits où stocker cette terre!

Bref si ce n'était pas si grave on pourrait presque trouver cette situation absurde et en rire; mais non c'est dramatique!

 

Les symptômes décrits dans ce message sont les premiers symptômes d'une contamination radioactive avec à la clé le déclenchement de cancers, thyroïde en premier pour les enfants et leucémie dite aiguë pour les autres, ces deux cancers étant les plus répandus dans ce cas.

 

Le message est-il véridique ou bien s'agit-il d'une dingue qui s'affole pour rien?

Aucune idée.

Lorsque l'on se trouve derrière un ordi on peut rarement savoir que ce que l'on lit relève de l'information, de l'appel au secours, de la blague, ou bien de l'affabulation pure et simple. 

 

A quoi sert de relayer des "messages", des "appels au secours" si l'on pense qu'ils peuvent être faux?

 

Pas à grand chose, il est vrai, sauf que dans le cas précis ce message rappelle les symptômes immédiats et courant de la contamination radioactive et peut être utile à d'autres gens, c'est d'ailleurs pour cette raison que je l'ai mis sur ce blog.

Il n'est pas interdit en tout cas de penser que les gens qui se trouvaient à proximité on respiré des particules radioactives, que certains dans les mois et les années à venir ont été et seront soignés pour des cancers radio-induits malgré le fait, bien évidemment que toute la population concernée n'a pas été et ne sera pas suivie aussi scrupuleusement et aussi longtemps qu'il le faudrait.

 

Mais cela vous le lirez sur d'autres pages, dans d'autres blogs dont celui-ci.

 

Suite de la reprise du texte du 21 novembre 2012

Au pays du soleil levant certains enfants se couchent en respirant des radionucléides, après avoir avalé leur dose de césium 137 sous les encouragements de responsables analphabètes et/ou menteurs. Les parents s'inquiètent durant le mois de mars 2011... des symptômes apparaissent, que faire? Arrêtez de mentir et essayer de faire bouger ces gens? Nul ne sait.

Autre :

 

Nous avons vraiment besoin de démontrer que le nucléaire est sûr (…) nous devons couper l’herbe sous les pieds des antinucléaires qui vont tenter de comparer Fukushima a Tchernobyl, et pour cela il faudra employer des arguments qui pourront discréditer cette tentative de rapprochement (…) il faut absolument dire que les deux explosions qui ont eu lieu ne sont que des rejets contrôlés qu’a fait Tepco pour éviter des problèmes »
 


Les anti-nucléaires seraient-ils le problème?
Ne serait-ce pas plutôt le nucléaire qui est le problème majeur?

En même temps moi je dis ça, je dis rien.
D'après Vin vin mon envoyé spécial personnel le silence est le meilleur conseiller en matière de nucléaire.
Ça, tout le monde le sait déjà puisque peu nombreux sont ceux qui osent l'ouvrir sur le sujet et très souvent en payant chacun des mots prononcés.
Tout comme les syndicalistes sont rarement les mieux placés pour briguer les promotions qui arrivent dans une entreprise, les anti-nucléaires ne sont pas toujours remerciés par la société de leur travail d'aide à la manifestation de la vérité comme on dit parfois, voire jamais remerciés.

 

Les japonais proches de la centrale de Fukushima ont mis quelques mois à comprendre qu'on leur mentait.
Un peu tard pour ceux qui savent lire et connaissent l'impact des radiations sur le corps!

 

Comme quoi l'instruction et la connaissance seront toujours les meilleurs conseillers en matière de survie! [et en matière d'accident nucléaire la fuite parait être la plus efficiente des solutions...]

Savoir. Connaître. Pour pouvoir organiser sa survie.

N'oublions pas que : 

"Les radionucléides diffusés par les molécules radioactives cassent des maillons de la chaîne adn et détruise l'être humain dans ce qu'il a de plus important : la reproduction !"

 

Les accidents nucléaires polluent et mettent en danger notre santé pour des dizaines de générations.
Il n'est toujours pas possible d'approcher Tchernobyl.
Cela ne le sera pas pendant encore au moins 150 ans.

 

En France nous avons 19 centrales nucléaires en activité, un seul accident important et nous disons adieu à au moins 200 voire 300 kilomètres carrés de territoire.
Nous vivons au milieu de bombes à retardement.
L'énergie provenant du nucléaire civile coûte cent fois plus qu'elle ne rapporte.
Les coûts liés au retraitement des déchets et le fonctionnement ultra-sécurisé des centrales ne permet plus au nucléaire civile de générer des bénéfices qui justifient la poursuite de l'utilisation de cette énergie. 

 

Malgré toutes ces données qui sont connues de tous et surtout des responsables, rien n'est fait actuellement pour donner aux énergies renouvelables la place prépondérante qui leur permettrait de remplacer l'énergie nucléaire.

 

En développant de manière intensive (afin de rattraper les trente ans de subventions publiques accordées au nucléaire et celles non-accordées aux énergies renouvelables donc!) les recherches sur les énergies renouvelables, de manière à commencer le remplacement du nucléaire, on pourrait peut-être penser que notre pays ne vivra jamais le même drame que constitue une catastrophe nucléaire sur un territoire.

 

Principale danger:

"Une technologie hautement vulnérable au changement climatique

L’ouragan Sandy n’a donc pas débouché sur une catastrophe nucléaire, même si les inondations sont susceptibles de provoquer des dommages à long terme sur les installations. Mais Sandy n’est malheureusement pas un phénomène unique : aux États-Unis, pays habitué aux tornades et ouragans, la fréquence et la puissance de dévastation de ces derniers est susceptible de s’accroître avec le changement climatique. Arnie Gundresen, expert nucléaire américain, souligne d’ailleurs que les compagnies électriques ne sont pas prêtes à dépenser des milliards de dollars pour rendre les vieilles centrales moins vulnérables.

La technologie nucléaire est donc loin de présenter une "solution" au changement climatique : au contraire, ses risques alliés à des phénomènes météorologiques extrêmes débouchent sur un cocktail détonnant et ravageur.

À l’inverse, on remarquera que les énergies renouvelables, qui constituent des solutions fiables au changement climatique, sont très peu affectées par ce genre d’événement. Le passage de Sandy n’a déraciné aucune éolienne, et celles-ci ont continué à produire leur énergie non polluante [5].

En France aussi, nous pourrions être concernés

Dans notre pays, les événements climatiques n’atteignent pas l’ampleur de ceux qui touchent les États-Unis. Mais nos centrales ne sont pas pour autant à l’abri.

On se souviendra que lors de la tempête de décembre 1999, la centrale du Blayais [6], inondée, privée de plusieurs systèmes vitaux pour la sûreté et de la moitié de ses pompes, est passée à deux doigts de la catastrophe. Alain Juppé, maire de Bordeaux, avait même envisagé l’évacuation de sa ville [7].

Les analyses européennes ont montré que nos centrales étaient particulièrement mal prémunies contre le risque d’inondation. Et nombreuses sont celles situées dans des zones à risques ! Pour ne donner que quelques exemples : 
 Le Bugey, près de Lyon, pourrait être submergé si un barrage en amont de l’Ain venait à rompre [8]. 
 Fessenheim, située en contrebas du grand canal d’Alsace, pourrait être menacée en cas de rupture des digues [9]. On ne peut imaginer de travaux de génie civil qui permettraient de rehausser le niveau de la centrale. 
 Et que dire de Gravelines, située sur le littoral des Flandres qui a déjà connu en 1953 une très forte remontée de l’eau dans les terres [10] ?

 

Aux États-Unis comme en France, n’attendons pas l’accident pour décider enfin de la sortie du nucléaire ! "

 

Fin de la reprise du texte du 21 novembre 2012




Note du 11 décembre 2021,

 

Le réchauffement climatique risque de faire fondre la banquise (ce qui se passe actuellement et contre lequel nous pouvons très peu en réalité), Les dérèglements climatiques sont prévus de longue date. Les conséquences de ces dérèglements sont connus aussi. Inondations, tempêtes, etc etc etc. 

 

L'exemple de Fukushima a montré qu'une tempête de grande ampleur empêche l'accès aux réacteurs à distance à cause des coupures d'électricité, et l'accès physique à cause de vents très forts, de la nuit ou de l'eau. Ce sont des données contre lesquelles personne ne peut agir!

 

Tout ce que l'on sait devrait nous permettre d'agir contre les dangers que nous avons déterminé.

 

L'expérience montre que ce n'est pas toujours le cas.

 

D'autres facteurs entrent en jeu, le facteur économique est un des plus importants mais il y a aussi ce que l'on nomme "la volonté politique" et ce dernier facteur apparaît rarement avant que plus personne n'ait le choix.

 

Or le souci avec ce domaine (le nucléaire et la gestion des centrales sur un territoire) c'est que lorsque plus personne n'a le choix, c'est déjà trop tard!

 

Et ça dure des centaines d'années!

 

  

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