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poésie

  • Electric night for silent world

    "Brooklin Bridge" rosi par mes soins sur PSD.

     

    Walking on the edge.

    Feeling the deep huge wind blowing across every part of your body.

    Shivering.

    Cold crusade up above the river.

    Is dreaming flying?

    Is sleeping thinking of you being so damn away is like flying away?

    If I could I would make this "real" cause you are and I am.

    Maybe too real, maybe too far away from the bed I am lying in.

    Maybe those distances are too huge for me.

    This is not a quest.

    It's a land of disappearing, a land of absence, a huge and silent land that appears sometimes.

    When I think of the mysterious and elegant flight my memory is doing sometimes, I am entering a mirror, and discover so much reflections all around me.

    Is this real or not?

    How dreams are?

    How this inside space of freedom can still remains the same across the time?

    That's experimental!

    The strange and unique but so fucking personnal and so unique fading.

    But too far away from where I am lying in, waiting for my memory to find the picture of you I have kept from there.

    Having a nice cup of coffe, in the middle of the night / not to do anything in the right way / listening for an old and genious rock and roll experience / quiet and peacefull moment I try to share with you.

     

     

     

     

     

  • Septembre.


     




    poésie,nature,tableau,couleur



    Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
    J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

    [...]  Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,

    [...]  Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur.

    Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
    [...]  Je partirai. [...] je sais que tu m'attends. 


    Libre interprétation du poème Demain dès l'aube de Victor Hugo. (1802-1885)

    (Anonyme. 21ème Siècle)






  • Sa main froide

     




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    crédit photo : moi. Janvier 2010 paris

     

     

    Sa main froide dans la mienne j'ai couru, espérant nous perdre et y perdre ma chaleur. Riche de nuit, je m'obstinais. Détour qu'empruntent les morts aimés pour de leur coeur faire notre sentiment, vous n'êtes pas consignés. Détours dont on ne dénombre pas la multitude ni les signes.

     

    Le nu perdu. René Char.

     

     

     

     

     

  • Eclore en hiver


     

     




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    crédit photo : moi. Janvier 2010 paris








    La nuit s'imposant, mon premier geste fut de détruire le calendrier noeud de vipères où chaque jour abordé sautait aux yeux. La volte-face de la flamme d'une bougie m'en détourna. D'elle j'appris à me bien pencher et à me redresser en direction constante de l'horizon avoisinant mon sol, à voir de proche en proche une ombre mettre au monde une ombre par le biais d'un trait lumineux, et à la scruter. Enfin, ce dont je n'étais pas épris, qui persister à ne pas passer, à demeurer plus que son temps, je ne le détestais plus. Mais, à force intacte et clairvoyance spacieuse, c'était bien, l'aube venue, mon ouvrage solitaire qui, me séparant de mon frère jumeau, m'avait exempté de son harnais divin.

    Brocante dans le ciel : oppression terrestre.


    Le nu perdu. René Char.