Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Si le Monde m'etait conte

  • Ce que je cherche. ou (maux endémiques)

     
     
     
     
     
    Point ephemere 090319 272.jpg
     
    La République est toujours plus jolie avec une jupe. Vous ne trouvez pas?
     
     
     
     

     

    Ce que je cherche n'est jamais où je le cherche, quelquechose m'échappe constamment qui n'est pas autrechose qu'une définition parfaite de la place que nous devrions occuper. Au présent, on pourrait dire rapidement qu'effectivement nous sommes rarement où nous devrions être. C'est une des conséquences de notre immense capacité à nous ressentir, elle nous permet de savoir, ou en tout cas de ressentir si la place que nous occupons nous convient ou pas.
    Quelle place dans la société pour ceux qui se disent, se ressentent, et sont, profondémment des êtres humains ?Une très petite place au milieu des immondices en tous genre, escrocs, menteurs, hypocrites, salauds, vendus bref la belle brochette d'ordures du quotidien.

    Le présent est un temps. Comment occuper un temps? (une place dans le temps, comme si l'espace et le temps pouvait interagir, note)

    Peut-on le faire autrement qu'en développant une présence. La présence est-elle un lieu? Quel est ce lieu? Peut-il être autre qu'intérieur? Existe t-il un être intérieur en opposition à un exterieur de l'être? N'est-il pas simple création de l'esprit, construction intellectuelle, pure invention, fantasme?

    Cette place de l'être humain dans le monde qui l'entoure n'est pas définit par avance, elle se fait au contact du corps et de l'esprit de celui qui l'occupe. Au contact de sa vie quand il a la chance de pouvoir la mener selon sa volonté.

    Sommes-nous est une vieille question philosophique. Moi je me demande parfois si nous sommes tenus d'être. Quelle obligation se trouve à l'arrière de cette affirmation? Certainement pas l'obligation de vivre qui nous échoit à la naissance et dont nous héritons!

    Non, plutôt la difficulté d'être dans un monde dont nous sommes les inévitables et constants perdants.

    Ce matérialisme forcené qui fait de nous des comptables de chaque jour peut-il satisfaire l'immense besoin de liberté dont nous devrions tous ressentir la nécessité? (ce qui n'est évidemment pas le cas puisque ce début de siècle est porteur d'une des pires choses que l'on puisse voir à l'oeuvre, l'égocentrique et égoiste amour de ses propres alliénations, sexe, pouvoir, argent.)

    Note : Si la liberté existait à l'état naturel cela se saurait, finalement n'est-elle pas sans arrêt en train de se battre pour exister alors que tout dans nos existences tend à nous aliéner et à faire de nous des esclaves consentants? Ref. "La soumission librement consentie" Bauvois et Joule.

    J'ai toujours eu en horreur la corruption, la bêtise, l'envie, la jalousie, la violence et le mensonge. Pourtant où que mon regard se pose je ne vois, n'entrevois, ne constate rien d'autre. 

    Notre monde pue la corruption et l'inhumanité.

    Un tas d'imbéciles rongés par leurs pulsions morbides, occupés à se remplir les poches (pour certains l'existence se résume à cette unique fonction), à pondre, à engraisser leur progéniture, comme si ces actes phagocytaires pouvaient contrecarrer les frustations que ses "gros lards" (souvent il y a ici, récupéré des expressions trés régionales ou enfantines, et qui moi me font hurler de rire, je n'impose rien à personne, vous pouvez fermer cette page et en ouvrir d'autres.) à force d'envie et de jalousie générent eux-mêmes.

    Rien d'autre. Ignoble. Donc, allons observer tranquillement comment cette "inhumanité" fonctionne, comment elle s'est installée progressivement dans tous les esprits, s'appuyant sur un nombre incalculable de justifications toutes plus imbéciles les unes que les autres.

    [Comment on justifie constamment la lâcheté, le mensonge et les faux semblants,  tout en inventant des justifications plus imbéciles les unes que les autres, aux pires compromission (en cours)] 

    Inventer constamment des "nouvelles formes de morale sociale" qui ne sont rien d'autres que des flatteries destinées à calmer la "cervelle-estomac" vide de la masse bêlante!

    Exemple récent, la notions de réseau social...

    Rions un peu! La manière dont ces conneries sont répandues et la publicité qui leur sont faîtes suffit à alerter. Voyons voir qui a inventé cette belle manière de justifier l'existence des "réseaux" qui pratiquent le trafic d'influence à grande échelle et comment nous tous, comme de bons gros "neuneus" que nous sommes, nous jetons allègrement sur ces nouveaux jeux sociaux qui en réalité sont de très bons moyens de justifier : exclusion ou discrimination.

    Oui, même quand on tente de rattraper le coup en faisant la promotion des plus faibles...et même si on essaie en se mettant au service de ceux qui en ont le plus besoin, on n'arrive pas à faire oublier la raison d'être et l'utilisation première d'un réseau d'influence.

    N'évoquons même pas le mot morale, qui  aujourd'hui fait figure d'épouvantail à moineaux (je ne parle bien evidemment pas de la morale à trois balles non, mais de celle qui différencie l'homme du singe)!

    Exemple?
    Allez soyons généreux!!!
    Exemple donc : la probité, l'honneur et la grandeur sont des mots dont beaucoup ignore le sens.
    Il est même convenu (au sens de conventions qui se créent "à tu et à toi", "au petit bonheur la chance" voire au gré des besoins naturels de certains....!!!) de penser que ces mots sont vides de sens et que ces notions serviraient au mieux à dissimuler les ambitions et les passions égoïstes.

    Ah! Ah! Ah!, franchement même moi qui essaie de me faire une note un peu moins nulle que les autres, je rigole un bon coup!

    Probité, honneur, grandeur ?!

    Kezako mais koikya disdonchein!? : autant écrire paquet de chips, nougat à la vanille, voiture à vingt sept vitesses! Là! "Ca parle"  (j'adore, mais j'adore cette expression, vraiment, trop intéressant!) à tout le monde : ça cause bien d'ailleurs, remarque, forcément quand ça cause pognon!!!

    Voici donc le monde de rats auquel on nous demande de participer en approuvant ces comportements de plus en plus déplorables, de moins en moins fondés sur autrechose que l'appât du gain (Ah l'appât du gain! On ne dira jamais assez et même en rappellant l'existence d'une parabole bien pratique celle-ci puisqu'elle semble être la photographie prise à rebours de notre société à savoir la parabole du veau d'or, donc on ne dira jamais assez combien l'appât du gain est utile, présent et assez bien planqué dans notre société et comment il fait avancer tous ces petits bonhommes à qui l'on peut faire miroiter (avec ce joli miroir aux alouettes) tout un tas d'avantages et de rétributions symboliques ou réelles en échange de quoi?

    Mais devinez donc un peu contre quoi échange-t-on l'argent en règle générale? C'est bien cela oui vous y êtes, vous venez de trouver (bravo) contre du silence) du pouvoir et des petits avantages matériels.

    Le fameux abus de bien social par exemple et pour ne citer que lui n'est pas comme son nom pourrait l'indiquer un délit, que nenni, non, c'est un sport nationnal!

    Que dis-je! Une passion! Une obsession! Une véritable institution qui a cours et fonctionne à tous les étages et dans toutes les sociétés. 

    Parle t-on des républiques "bananières" étrangères (ou comme tout le monde sait on s'échange des "bananes" contre des services ou du silence, c'est une monnaie quoi! La banane donc!) avec un ton condescendant d'anciens colons qui rigolent sous cape d'avoir assisté à l'éffondrement de certains pays désormais pourris jusqu'à la moëlle par la corruption, gangrenés jusqu'à la dernière cellule par "gentil-billet-qui-arrange-tout-et-qui-arrive-dont-ne-sait-où-pour-aller-dans-la-pôche-d'on-ne-sait-pas-trop-qui!
    car voyez-vous monsieur il faisait sombre et j'ai mal vu qui j'ai du payer pour 
    _1 passer la frontière,
    _2 avoir mes papiers d'identités avant que mes os ne soient devenus trop friables pour pouvoir me porter...ou simplement
    _3 pour faire soigner mes enfants, ma femme, ma mère correctement, avec autrechose que des placébos...

    Bref! On se moque.

    On envisage de haut, de très haut, (pas moi j'ai le vertige!) la situation de ces pays avec ce brin de mépris condescendant légèrement teinté de pitié qui sied si bien à l'européen...
    On se la joue gentiment...En oubliant de regarder par la fenêtre notre voisin de pallier, entrepreneur-ami, beau-frère, oncle, cousin, frère qui eux se privent rarement de profiter béâtement du monde merveilleux qui s'ouvre devant celui qui sait opportunément la fermer... (ouvert-fermé, ouvert-fermé, nuit-jour, nuit-jour). 

    La bassesse, la mesquinerie, la crétinerie en action au quotidien. (sans oublier le harcélement morale, l'espionnite aïgue de certains, la bêtise crasse par exemple et aussi, qui nous fait parvenir de très bonne pages d'anthologie sur le sujet favori des français au travail : le marketing et ses innombrables inventions dont la dernière découverte et la plus choquante puisqu'elle est celle qui semble être à l'origine d'une série de suicide chez france-télécom et qui s'intitule : " Le marketing par la crainte" ou comment pratiquer l'humilliation sur ses employés afin d'obtenir par la culpabilité ce que l'on n'obtient pas avec d'autres moyens.

    Ca fait rêver non?!

    D'où suit une liste de conseils et explications sur les moyens psychologiques de pratiquer la mise sous pression d'un pauvre employé normal du coin, ce qui devrait être formellement interdit par au moins une loi claire et précise en la matière et ce qui est déjà le cas mais qui bien entendu est ridiculisé, tourné en dérision, comme je cite l'expression favorite des "grandes gueules " du P-A-F (le Pauvre Audiovisuel Français, paix à son âme et que Dieu en ait un peu pitié, parce qu'à mon avis ça doit lui servir de défouloir sinon enfin bon, bref, voyons!) par exemple : "inapplicable".


    Oui, effectivement (!) c'est inapplicable d'apprendre à des êtres humains à se comporter comme tels et non comme nos cousins lointains, les singes!

    (penser à faire un : ".def" à ce sujet)

    Ah, mais attendez un peu, qu'ouis-je, qu'esgourde-je avec mes deux bronchies frémissantes???
    Elle est bien bonne celle-ci!
    J'ai pas rêvé!
    Un lambda, ducon moyen, vient bêler à la télé française qu'une loi est "inapplicable"!
    Et sur le champ la Loi devrait disparaitre, parce qu'un-qui-l'ouvre-plus-fort-et-surtout-qui-a-un-micro- devant-le-nez, vient bêler à la télé et hop! Une Loi se voit soudainement frappé de la sanction "inapplicable"?  
    Mais Diantre! ou Danton alors!
    J'ignorais que la voix du peuple se manifestait par la voix des présentateurs télé, ou autres invités du dimanche après-midi à Vivement Dimanche!!! Révolution à la télé?! Je n'ose y croire...

    Voix du Peuple prend la parole!

    (Ah mais il faut que j'arrête de faire de l'humour à trois francs six sous parce que là quand même...c'est limite déplorable! Enfin...)

    Libères-nous du parlement! (...murmure... :"qui ne sert vraiment à rien puisqu'il y a la télé!")

    La télé, qui après nous avoir gentiment montré comment s'épiler le maillot et recevoir des invités pour leur faire manger de la salade de pissenlit aux vers grillés, vient nous faire don de sa science en matière de Loi.

    Applicable. Pas applicable.

    Voilà donc ce à quoi va bientôt ressembler notre belle République, qui pour sortir des limbes a tout de même du ététer à grand coup de Veuve en liberté, et qui maintenant va se fader les présentateurs télé transformés en Empereur Romain et dont le pouce levé vers le ciel ou tourné vers le sol donnera la possibilité à une Loi votée par le Parlement d'exister ou pas.

    Ca fait quand même bizarre la modernité dés fois!? °-°

     

    2- Nouveau sujet de détestation en cours de rédaction, à reprendre, bien évidemment parce que vu la taille de la note je n'ai encore vraiment pas eu le temps de relire, pfff...

    Et c'est repartit! Oui je vous entends d'ici mais bon je vous pardonne vu que je sais que vous ne lisez que les tout petits trucs en gris, parce que je connais la moyenne de lecture du français moyen (deux phrases par an et encore c'est la notice de médicaments, bref!, j'en profite pour venir vous saoûler dans les notes en gris parce que j'ai pas trés envie de relire ce soir. Demain, c'est promis. :)

    J'oubliais l'incompétence, car celle là est bien de toutes ces tares, la plus présente, appuyée par la prétention. Des gens qui délirent, hésitant entre névrose et mégalomanie, constamment en train de se faire mousser, de se surévaluer, laissant la mégalomanie remplacer tout le talent, la compétence et la droiture qu'ils n'ont pas, par ces hypertrophies de l'égo.

    Au-dessus de la ville flotte un certain nombre de ces cervelles gonflées à l'hélium : un vrai festival de montgolfières!

    Voilà ce que l'on peut croiser au quotidien, vraiment réjouissant ce tas d'imbéciles avec leur pauvre langage hérité d'une série télévisée des années 80, genre dallas.
    Bête à bouffer du foin est encore un compliment!
    Jamais vu ça!
    Non je ne débarque pas de ma planète, je fais juste un rapide tour des notes que j'ai pû prendre sur le sujet, c'est vrai que c'est un peu long et ennuyeux, mais personne n'est obligé de lire en entier ;) et en plus il faut bien que quelqu'un essaie de décrire un peu crûment ce que plus personne ne décrit tant il apparaît que c'est devenu désespérant et qu'il vaut mieux s'occuper de sa petite cellule plutôt que de tenter de poser un regard un peu critique sur notre belle société.
    Ca pourrait être dangereux, sait-on jamais.

    Un vrai bonheur que celui qui consiste à assister à ce spectacle effarant, cette épaisse misère morale en plein épanouissement.

    Dans la littérature, la philosophie, bref les écrits on trouve des indications précieuses sur les époques qui nous ont précédées. Rarement un littérateur, un écrivain, un philosophe n'a été capable de relater l'exacte et l'entière vérité sur les sociètés que les hommes forment et sur ce qu'ils sont réellement. (peut-être ont-ils tous eu peur de grêver le morale des générations futures qui aurait peut-être préféré rester dans leurs campagnes à planter des choux et des carottes plutôt que de s'échiner dans des villes pour faire robot comme futur métier, et à supporter la corruption au quotidien donc ils se sont tus et ont préféré écrire sur les choses réjouissantes puisqu'il n'y en a pas tant que ça, plutôt que de s'acharner à décrire leurs contemporains dans leurs traits les plus grossiers, et les plus déprimants certes mais surtout réalistes et je ne parle là encore certainement pas des couches populaires ).

    D'autant que j'oublie une composante importante de ce système, l'argent ah l'argent!
    Mais comment peut-on imaginer qu'un discours qui ne sert pas l'interêt des dominants et cela quelle que soit l'époque puisse être acheté et donc lu. Comment! On se le demande!

    Mais enfin!

    Serions-nous en train de rêver!

    Voilà donc pour quels motifs notamment et entre autres nos chers écrivains du temps passé ne se sont pas, ou enfin seulement à de rares occasions, amusés (si tant est que la connerie puisse être amusante!) à dépeindre la cruauté, la bêtise, la méchanceté et la corruption en action au quotidien.

     

     

    26656_330869092417_636872417_3467730_6571986_n.jpg

    Peut-etre Céline dans le Voyage, Dostoiewski dans Crime et Chatiment, Camus dans la Peste.

     


    Il est évident que la vérité sur soi même est rarement très "valorisante", que le mensonge est bien plus intéressant pour ceux qui craignent de se retrouver face à face avec, non pas les hommes qu'ils imaginent être mais plutôt face aux hommes qu'ils sont réellement... et notre époque passe son temps à nous parler de "valorisation", de soi-même, de ses connaissances, de son temps, de ses compétences,  (ce qui est très bien à un certain niveau mais pas lorsque cette façon de flatter déteint sur d'autres domaines qui eux doivent garder une dureté et une intransigeance morale que l'époque tend à gommer de nos esprits pour des raisons assez précises d'ailleurs) que sais-je encore en faisant l'impasse sur nos actions et leurs portées.

    (Oui c'est bien là où le bât de l'âne blesse sérieusement! La notion de responsabillité n'arrange pas du tout le tas d'escrocs qui tiennent les ficelles du discours ambiant ).

    C'est en effet bien plus pratique de flatter les ânes pour les faire avancer plutôt que de leur botter l'arrière-train, je fais remarquer à ceux qui ont eu le courage et la patience de me lire jusqu'ici, qu'un âne à qui l'on botte l'arrière-train, loin d'avancer, pourrait en plus se mettre à braire ce qui pourrait produire exactement l'effet inverse de celui qui est escompté par la flatterie, du "trouble à l'ordre publique".
    Une révolte d'ânes se révélerait donc bien ennuyeuse, laissez moi vous expliquer pourquoi.
    D'après l'imaginaire collectif l'âne est un animal réputé pour sa bêtise et sa forte capacité sonore (le braiement d'âne a des effets désastreux sur l'oreille interne) .

    Que donnerait donc une révolte d'ânes?

    Eh bien, ce serait très bruyant mais surtout et c'est bien là ce qui importe à ma petite démonstration, ça risquerait de ne profiter à personne...

    Oui vous avez bien compris : l'âne est désordonné, il donne des coups dans le vide. Il n'est pas très malin et le premier costaud qui passe aurait tôt fait de remettre l'âne dans sa bergerie avec ses amis les moutons qui eux franchement n'ont même jamais eu à l'idée de se révolter puisque chaque jour leur apportant leur botte de foin, on ne voit vraiment pourquoi le mouton irait se révolter, et contre quoi d'ailleurs?
    Encore faudrait-il qu'il puisse avoir conscience de l'existence du fermier, ce qui n'est pas tout à fait le cas : le mouton a la vue basse, il ne voit pas qui lui tend sa botte de foin tous les jours.

    Je vous l'avais bien dit, c'est à moitié désespérant comme truc, non vraiment, mieux vaut s'occuper de son potager...

    Bien évidemment, pour se défaire du sentiment de culpabilité (est-on encore capable de ressentir de la culpabilité avec l'estomac plein , les pieds dans ses chaussettes en fil d'écosse, et le cul au fond d'un siège en cuir, pas sûr non, vraiment pas sûr...) on parle de mysticisme, de morale bien-pensante, d'hystérie, de ceci-cela  quand par hasard on se trouve face à des critiques, ce qui est assez rare vu qu'on est capable de tuer père et mère pour n'avoir jamais autrechose en face de soi que des décérébrés incapables de formuler la moindre critique mais surtout de passer la brosse à reluire,  alors quand le hasard vous met face à une critique on emploie le dénigrement, les dénégations.

    On n'est pas capable d'autrechose que de complaisance envers soi-même, d'une incommensurable niaiserie et d'une incapacité  totale à faire la différence entre ses pulsions et soi-même, entre sa pauvre soif de pouvoir  et la justice, entre son besoin de reconnaissance et son désir de toute puissance.
    Ce qui bien entendu n'est absolument pas la même chose pour ceux qui évidemment ont l'immense ambition d'être autrechose que des rats, quand on a encore les moyens financiers, intellectuels et physiques d'avoir une quelconque ambition, d'ailleurs !

    Peu nombreux, il faut l'avouer, à être capable d'affronter le pourrissement générale, peu nombreux à savoir regarder exactement où se trouve la crasse et encore moins nombreux à sortir le karcher pour cette fois, non pas nettoyer trois quatre banlieusards excités, mais plutôt décrasser par exemple les dossiers de la corruption politique et financière, qui n'attendent que cela d'ailleurs, depuis que l'absence de moyens, et le manque de volonté généralisé les ont relégués au fin fond d'un placard poussiéreux où ils ne croisent désormais plus que de très petites araignées bien inoffensives. (coucou les araignées).

    Eh oui, la République Française aura connu très peu de période de calme en matière de corruption politique et beaucoup de période de silence généralisé
    (le bourgeois craint profondémment que la misère ne revienne lui chatouiller les orteils et que le souvenir des crève-la-faim de 1789  sur lesquels leurs ancêtres se sont appuyés pour fomenter cette belle révolution dont leurs descendants ont très largement profités jusqu'à nos jours ne vienne se rappeller au bon souvenir de ceux qui aujourd'hui ont les deux pieds dans le purin pendant que cette belle bourgeoisie nouvelle et ancienne profite de postes et de responsabilités réservées.
    Oui je sais je vais me faire traiter de "gauchiste" si je continue à dénoncer ce qui n'est certainement pas une vue de l'esprit mais plutôt un fait parmi d'autres certes, mais un fait tout de même.) donc dans le silence de mort qui accompagne l'enterrement de ces dossiers dont plus personne (ou nul pour les intimes) n'a plus osé évoquer le souvenir depuis l'accession de ces gentils neuneu du fn au second tour des élections nationales tant on aura accusé ces multiples affaires d'être à l'origine de la présence de ces débiles mentaux ? de facho(s) dans notre belle élection démocratique qui supporte tout de même un grand nombre d'abstentionnistes ou d'électeurs du modem ce qui revient à peu près au même, ce que je ne dirai pas car il ne me semble pas que dénoncer la corruption financière et le pourrissement des milieux politiques ait jamais constitué à soi tout seul une des raisons majeures de l'élection d'un régime autoritaire quel qu'il soit!!!

    D'après ce que les historiens ont pu constaté jusqu'à présent, le principal facteur de la naissance d'un régime autocratique (même un redoublant de Troisième sait cela) c'est...tadam, on s'esgourde rapidement hop là  hop... la misère.
    Je vous en apprend une bonne non?
    Je le savais! 

    Ah quel bonheur de ne plus allez voter, de préférer la pêche à ces conneries qui ne changent rien à rien et surtout pas au harcélement dont certains sont (comme c'est étrange!) les constantes cibles.

    Certainement jusqu'à leur mort. Il faut croire que dans cette République seuls ceux qui ont de l'argent et du pouvoir ont droit à une justice digne de ce nom. Quel poncif, mais putain que c'est vrai!

     

    Point ephemere 090319 292.jpg

     

    Le monsieur au dessus essaie de lire quelquechose d'intéressant dans les journaux. Ah mais quel courage!

     

     

     

     

    Aujourd'hui:

    J'ouvre "Citadelle" _ Antoine de Saint Exupéry _ et je remplis mes poches de sable en attendant que la marée ne m'emporte un peu plus loin sur la grève.

     

     

     

     


     

    P1280455.JPG
    Plus on est de fous mieux on rit.   
     
     

     

    Eh oui grève générale ici comme ailleurs, grève de tout, du sourire, de l'énergie, de l'humour, du français correct et tout et tout. Je profite de mon temps de parole illimité pour remercier et saluer encore une fois le courage et la ténacité de nos étudiants pour la longévité de la leur de grève. Oh que ça fait du bien! Tant que je suis dans les remerciements je vais continuer tiens, ça ne coûte rien d'être sympa.

    Merci à Mr Ferrara pour son audace. Quel plaisir sans nom de voir aux infos au moins une fois dans sa vie, sauter un mur de prison, d'une de ses horribles prisons dont on entend dire les pires horreurs depuis au moins vingt ans. Pour mémoire je me souviens avoir pleuré dans une prison pour longue peine lors d'un spectacle de théâtre organisé pour nous alors lycéens il y  de cela au moins vingt ans et depuis les récits et témoignages divers que j'ai pû lire me donnent encore la chair de poule. Eh oui pour vous je peux me remémorrer l'entrée avec au dessus de nos têtes blondes les trois filets tendus entre les coursives circulaires et cela sur au moins deux étages. Et quand on s'interroge à ce sujet la réponse qui tombe laconique : pour éviter que les détenus ne se jettent dans le vide!

    Je peux me rappeller avec un frisson d'horreur dans le dos l'humidité et la fraîcheur de l'endroit, la couleur des murs décrépis autour de nous qui marchions tandis que sur notre gauche, une cellule! Que dis-je non pas une cellule une sorte de placard dans le mur épais avec au fond un bout de fenêtre cadenassé par des grilles aux barreaux épais, et sur le côté de ce trou trois lits superposés. Mais j'oubliais le clou de la visite : le chiotte au milieu de la pièce. J'imagine l'ambiance quand six détenus dans moins de dix mètres carrés se retrouvent!

    Bien entendu je sais comme tout le monde que certains méritent un peu (ironie) (et le dernier en date : le tueur d'Ilan Halimi par exemple!)  leur séjour mais il n'en reste pas moins que d'autres ne méritent pas autant de cruauté genre Patrick Dills oui oui vous vous souvenez bien de ce monsieur qui a passé 11 ans ( c'est long quand même) dans une prison alors qu'il était : tadam ouvrez grand vos oreilles innocent. Même dans dix ans je me souviendrais de ce jour où mes yeux se sont ébahis devant le poste. J'avais un peu l'impression d'être devant Zorro, j'attendais l'arrivée du sergent Garcia!  Bref j'ai une âme d'enfant, il n'y a rien à faire. J'ai quand même sauté de joie et applaudis des deux mains (les deux pieds je ne les ai pas joints sinon je serais tombée). Bref un très grand moment de bonheur!

    Merci aux membres du gouvernement actuel pour leur inénarrable humour. De rire je me meurs en observant le gentil minois de Michèle Alliot Marie, eh oui Madame Alliot-Marie évoquant la présence en France ô damnation enfer et cruauté, l'existence d'une "ultra-gauche", mouarf, mouarf, mouarf, oh oh oh, ah ah ah. attendez je ris encore un peu , c'est trop bon. De l'ultra gauche! Voyez-vous cela ma bonne dame, des terroristes, oh mais non est-ce possible? Evidemment nous étions et vous l'aurez, vous lecteurs avisés, (mais oui tu es beau mon lecteur) tous devinés face à de pauvres étudiants ( oui des gnangnans tutu diant diant) à moitié rendu idiots à force de lire des projections de vie en commun type communauté et tout le tsoin tsoin écrits par des fumeurs de joints enveloppés de peaux de moutons! Bref du grand, du trés très grand n'importe quoi.

    Pareil pour Mr Brice Hortefeux dont la moindre des apparitions publiques déclenchent chez moi des sourires ravis et des larmes de bonheur. Et qui récemment se prend d'affection avec son ami Eric Besson pour L'Afghanistan, évidemment quelqu'un est allé leur raconter qu'il y avait un genre de congrès dans le Nord pas loin de Calais. Et hop la hop voici donc que Monsieur Besson se disant certainement qu'il allait pouvoir apprendre l'art du thé à l'afghane se précipite avec ces troupes sur ces campements avec j'imagine, certainement l'intention de leur souhaiter la bienvenue. Bilan de l'opération un foutoir pas possible et des afghans en syncope, j'imagine de tant de bonheur de pouvoir enfin voir le visage de ce monsieur. Bon évidemment il aurait peut-être fallut laisser les troupes à la maison mais bon c'est difficile de séparer des gens qui s'aiment autant.

    Quel dommage que la bonne et charitable Rachida Dati ait quittée cette belle demeure. Elle va très certainement beaucoup manqué au paysage actuel mais, trèves de larmes et de tracasseries. Elle reviendra bien vite, nous aider à fermer le maximum de tribunaux en un minimum de temps. J'imagine que malgré la disparition précoce d'une autre de ces bonnes dames charitables, la très belle et douce Marie-Christine Boutin, d'autres belles et gentilles dames viendront agrémenter nos journées de bonnes et douces nouvelles.

    Comme tous les soirs, j'ouvre le poste et que vois-je? Oh malheur, circoncision et excision!!!! Encore un accident dans un commissariat français. Mais quel manque de chance alors!

    Je suis attérée par cette poisse infâme qui fait mourir de préférence et en particulier des jeunes un peu originaires du Machreb quand même on est un peu obligé de le dire, ou bien un peu originaires d' afrique, aussi un peu, il faut le dire aussi:!!?!!;;/// non loin de certains commissariats français ou banlieusards on ne sait plus tellement on se demande si ces endroits ont encore quelquechose avoir avec notre " douce France "!

    J'avoue jamais oh grand jamais je n'ai posé mon joli pied satiné dans un de ces trous à rats branché sur 20000 volts et croyez moi je m'en porte terriblement, excessivement mais alors très très très bien. Donc je disais.

    Oh et puis non je suis fatiguée tiens. Toutes ces choses m'ennuient. L'actualité, la mort des uns, le triomphe des autres, bref je vais dormir un peu jusqu'à la prochaine fois.

    Aurais-je oublier un merci??? Je peine à quitter l'écran car je sens que quelqu'un attends mon remerciement voyons voir mais qui enfin? Ah ça y est. Merci à ma mère de m'avoir mis au monde dans un pays riche où je peux tout à loisir observer l'opulence et la richesse dégouliner de certaines poches pendant que l'estomac de centaines de gens que je croisent tous les matins sur les trottoirs se tordent d'avoir avalé un "nescafé" (emballage jaune et marron du plus mauvais effet. Qui dira enfin à ces gens, oui les inventeurs du nescafé, que c'est déjà bien assez dégoutant d'avaler leur brouet mais si en plus il faut supporter des emballages aussi môches la cruauté atteint des sommets jamais égalés!).

    Pfff, trop de misère devrait finir par tuer la misère, même pas!

    Par contre trop de tout finis par tuer le tout. Enfin je me comprends.

    Voilà. C'est tout finit, faut aller faire dodo maintenant. Bonne nuit.

    Vi. Bonne nuit. (allez dodo)

    Oh tu te fous de qui? De moi? Non! Bon alors file.

    D'ac je file.

    Dialogue de schyzophrène offert par la maison.

    Ps: J'offre en prime une très belle serie de fautes d'orthographes. Vous n'en trouverez nul part ailleurs d'aussi jolies.

    Eh oui, je choie ( du verbe "choyer" et non pas "choir" du mot chute, de la gamelle si vous préférez, pour ceux qui auraient ratés leur entrée en maternelle) mes fautes comme de très belles preuves de mon optimisme.

    J'avais donc en effet en ouvrant ce bloggy-boulga l'immense ambition d'être lue, oh oui je sais, j'ai un peu honte, mais bon il faut bien faire semblant d'avoir de l'ambition : _ il parait que ça se fait dans le monde dans lequel nous vivons et ça, ça se dit, le monde dans lequel nous vivons : ça fait bien non?!

    En vrai, je n'aime pas faire bien.

    Je vous fais une confidence, j'aime faire con. Ouais ça me fait bien marrer, c'est comme prendre l'air abruti quand on vous regarde [trop longtemps, bon, pas un beau mec quand même. Non, les autres.

    Oui c'est vrai c'est pas bien de se foutre de la gueule du monde mais bon dés fois quand même on peut un peu: un tout petit peu, ça fait du bien.
    Y'a tellement de crétins qui se prennent au sérieux que moi en fait je préfère pas.
    J'ai pas trop envie de ressembler aux crétins et comme je n'en fréquente aucun.
    Oui c'est vrai je fais bien attention. Quand j'en vois un, je change de trottoir pis aprés, je change de rue et dés fois je change carrément de ville. Un jour je changerais de pays parce que dés fois ils se reproduisent et bon après ça fait trop au mètre carré, on peut plus changer de trottoir ou de rue. Eh oui c'est embêtant.
    Eh la bêtise est collante, c'est une de ces caractéristiques, elle colle aux basques. Allez zou du balai, "bêtise", va t'occuper de quelqu'un d'autre, moi j'ai ma dose!] 

     [A reprendre, corriger, simplifier, et raccourcir]

  • Si le Monde m'etait conte

    Place Jaures 090320 120.jpg

    * 

    Une

    page

    blanche

    pour

    une histoire

    qui s'ecrit

    sous nos yeux,

    chaque jour.

    2009. Election d'Obama/

  • Where angels fear to tread

    WHERE ANGELS FEAR TO TREAD

    They reside between here and the other side,

    Defenders of our souls a mission not hide,

    Their role is to save your soul from the dark,

    The evil of hell and the hounds that bark,

    Angels are not winged fantasies,

    But armed soldiers who aim our lord to please,

    Thousands of years they have fought without fear,

    Bravely and ferociously dueled with death near,

    When they are first to souls; defend it they will,

    But if demons claim it bodes no good ill,

    For demons drag the soul down below,

    Where angels and mortals dare not go,

    But a mission the angels are bound to hold,

    To follow in the dark they go still bold,

    Into hells quarter where monsters roam,

    Angels know that they may never again see home,

    Into the darkness to face all kinds of evil,

    To attempt to save your soul from the devil,

    For the angels have a role to serve god near earth,

    And will do all they can to ensure your souls worth,

    Fighting with demons the war never ends,

    Armageddon is closing in and shivers it sends,

    If evil were you then hell you’ll endure,

    Those who couldn’t choose good did ignore,

    Those who have faltered slide straight to hell,

    Where your worst fears come home to tell,

    Screaming will never relieve your pain,

    Through eternity no relief you’ll ever gain

    Passage to heaven if you have been pure,

    Angels and demons the fight remains for,

    No prayer or true sin was committed by you,

    The majority of humans souls are in view,

    And angels face a growing number of souls,

    Who seem undecided in their life goals,

    Armed with a sword made of prayer, 

    They wield great power as a demon slayer,

    Pray they are near you when the ends nigh,

    They have 7 days to carry you up high,

    For if the battle for your souls lost to demons,

    There is no coming back or any redeeming,

    For the angels on earth have a one solemn vow,

    Their sacrifice for the human soul is how,

    They pay pennants for the devils fall from grace,

    The ex angel charged with heavens disgrace.

  • "Et Satan conduit le bal..."

     

    "Un pauvre peuple se leve, dans un geste de conjuration, la main droite vers le visage, vers le front, vers la meche des calamites qui s'enchainent : combien de temps encore!_ Pas aussi longtemps que persistera le souvenir de tous ceux qui ont souffert l'indescriptible qui a ete fait ici; de chaque coeur broye, de chaque volonte brisee, de chaque honneur outrage, de toutes les minutes de bonheur volees de la creation et de chaque cheveu auquel on a touche sur la tete de tous ceux qui n'etaient coupables de rien d'autre que d'etre nes! Et seulement jusqu'a ce que les bons esprits dans un monde d'etres humains se reveillent pour l'acte de justice."

     

    Extrait de la preface ecrite par jacques Bouveresse dans "Troisieme nuit de Walpurgis" de Karl Kraus. Editions Agone 2005.