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Notes

  • La vérité, rien que la vérité, jurez vous de dire....

    Photographie @auteure de ce blog sous license creative commons

     

    _Reprise de la note du 21 novembre 2012 écrite sur ce blog.

     

    "La vérité, rien que la vérité, jurez vous de dire...."

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  • De saines lectures, exact reflet de la réalité!

    http://www.fukushima-blog.com/

     

    Pour avoir une idée précise de l'état d'un territoire après une catastrophe naturelle ayant provoqué un grave accident nucléaire, à lire l'article dont le lien se trouve ci-dessus.

    Merci à mes fidèles lectrices! :)

     

     

  • "Si l'on veut"


    crédit photo : moi même

    Des fois, vous êtes tout pour quelqu'un, puis soudain, plus rien. C'est la vie qui est comme ça. Les sentiments légers comme les fumées d'un thé suivent le vent, un rien les contrarie, les dissout... Ils disparaissent, tournent la tête, s'évanouissent.

    La liberté se passe de nos sentiments. Elle exige une fidélité constante, une attention de tous les instants. 

    La liberté aime disparaître. Il faut la pister. Il faut trouver l'endroit, la place qui lui permettra le mieux de s'épanouir. Je parle bien évidemment d'un certain état d'esprit ("state of mind" on dit chez les anglais). L'état d'esprit c'est beau comme expression. On dirait la météo d'un ciel intérieur. Bien sûr vivre dans une société restreint d'une certaine manière la liberté mais ne s'épanouit-elle pas mieux entourée par le respect des autres qui la restreint légèrement justement. Finalement cette liberté à laquelle tous tiennent ou devraient tenir n'est-elle pas cette immense capacité à s'émanciper des idées pré-conçues que nous avons tous en tête en se réduisant à son essence elle se pare d'une qualité supplémentaire, la rareté.

    Sentiments, liberté, respect, des mot que l'on peut étudier sans limitation de durée, sa vie entière si l'on veut.

    Elle ressemble à cette expression la liberté d'ailleurs : "si l'on veut", car c'est bien trop souvent "si l"on peut" en réalité.

    Tendre à remplacer la seconde expression par la première consiste souvent à faire d'énormes efforts pour ne pas se laisser entièrement envahir par les devoirs et les obligations de toutes sortes.

    Ecrire permet à beaucoup de personnes de trouver un exutoire peu onéreux, et pas très difficile à entretenir quand on sait un peu si prendre.

    Bien entendu, il faut savoir la défendre cette petite liberté. Les jugements des autres sont souvent inhibant si l'on écoute un peu trop. Le mieux c'est de ne pas trop chercher.

    Ecrire quelques trucs et passer son chemin, comme les sentiments volages (volatiles devrais-je dire plutôt, quelquefois il s'agit seulement de vapeurs) tourner la tête et disparaître au loin. Il n'y a rien dans les mots qui oblige à rechercher la durée de vie d'une sculpture, rien qui doive nécessiter de s'attacher à la durée, non rien.

    Pour moi l'éternité c'est le temps, pas un texte qui s'écrit, pas un mot qui se dit. Le temps représente ce qui nous échappe, ce que nous ne comprenons pas, une notion difficile à appréhender pour un être humain.

    Bien sûr on tente de le circonscrire ce temps. Il a été défini selon quelques lois. Mais le Temps que l'on découvre en physique, ou en astronomie nous échappe autant qu'il nous interroge sur sa réalité.

    Qui est-il vraiment pour nous? Nous est-il si extérieur qu'il faille pour tenter de le définir des volumes et des volumes de philosophie pour croire un jour que l'on pourra mieux le comprendre, mieux l'envisager, mieux le connaître.

    J'aime bien penser que l'éternité et le temps sont la même chose. J'aime bien cette correspondance de sens. Cet effet-miroir entre deux mots qui m'ont toujours paru si proches, au point parfois de les confondre dans l'obscurité d'un essai de poésie. Parce que le premier, toujours pour moi, renvoie au second et réciproquement. Et qu'il me serait bien difficile de penser à les différencier. Cela ne me ferait certainement pas plaisir. Et je ne suis pas certaine qu'en réalité faire ce genre de chose (sortir les mots de leur gangue d'inconscience) me serait bien utile.

    Je ne l'ai jamais pensé. Un professeur demanderait à un élève de clarifier, de séparer justement et de préciser des notions ou des sens qui sont proches mais dont on doit définir les différences.
    Quand on écrit pour son plaisir, et que souvent pour s'amuser on s’intéresse aux interférences entre les mots, aux confusions de sens, que de ses confusions on tire des fils "marrants", "différents", "bancales", bizarres, ou juste trop légers pour être remarqué, que l'on cherche à trouver des résonances (non pas uniques, qui frappent l'esprit par leur clarté ou leur fluidité mais plutôt l'inverse : que l'on cherche à tirer de la confusion, de la bizarrerie 
    ajoutées au déséquilibre, un sens et que ce sens finisse par entrer dans une construction qui parviendra à transmettre la sensation, le sentiment ou l'idée que l'on cherche, on n'a pas envie de s’embarrasser avec le vrai sens, le sens premier, le sens utile pour converser, le sens enfin que l'on connait déjà.

     Exit.

     

     

     

     

  • Rassurer les populations.def

    Il y a comme cela dans la vie des expressions qui nous laissent un peu songeuses....(plage de songe) Quel beau silence!

    Tenez, pas plus tard qu'il y a deux minutes... J'étais en train d'écrire un long petit article sur un sujet grave et qui me fait froid dans le dos (la note qui suit physiquement celle-ci, donc juste en dessous) et l'expression : 

    "rassurer les populations"

    est venue me chatouiller le neurone ironique que j'ai depuis longtemps en plus des autres (peu nombreux certes mais assez bien faits et se rendant régulièrement utiles, les neurones que j'ai en réserve se targuent d'avoir des jolis noms (tout doux) ce qui permet de les classer et de les préserver d'un certains nombres d'agressions extérieures qui auraient tendance à me les tuer si je n'y prenais garde, mais comme j'y prends garde, ça va mieux!)

    Le terme "population" est un terme sympa, formé d'une racine "peuple", il désigne une masse de gens habitant un même pays en générale.

    La population française, la population russe etc etc etc.la population ukrainienne, biélorusse, japonaise.

    Pour savoir où vit la population, on va dans la rue.
    Apparemment la population a élu domicile dans les rues car si l'on tend un micro, et les journalistes des médias officiels se privent rarement (silence puis micro : on entend causer la population....

    Quand on veut savoir ce que pense la population, on l'interroge. Voire quand c'est vraiment urgent, on l'espionne...)

    Allo?

    Toujours avec le même micro et toujours dans la rue donc...KrrKrrrKrr! Apparemment, y'a d'la friture sur la ligne auraient dit les aïeux. Si on entend krkrkrkr, je veux dire. Mais bon.

    Voilà pour ce qui est de la définition d'un des deux mots importants de l'expression : "rassurer les populations".

    Bon rassurer, on voit à peu près ce que c'est. 

    Câlin, qui veut un câlin? Un doudou? Un Prozac? Un verre de bon vin français? Un bonbon à la menthe peut-être ? Une cigarette? 16 doudous? 

    Un millier de câlins? Une pharmacie de Prozac? Trois cuves de pinard? Le paquet de bonbons? Trois cent paquets de clopes?

    Et si ça ne va toujours pas....:

    "Une nouvelle rassurante....? Voilà ce qu'il nous faut : une bonne, grosse nouvelle bien rassurante et pas fausse du tout.

    |ben non ce n'est pas faux c'est juste totalement et outrancièrement séparé de la vérité. Tu vois la vérité est là : VERITE. Un peu plus loin, pour bien les séparer, avec ce qu'il reste d'un peu pas sûr, on fabrique le MENSONGE. Si tu regardes bien tu verras que les deux mots sont séparés par un tas de trucs dont une parenthèse, des espaces, et deux couleurs bien différentes. Bref on voit la différence entre les deux, nous. Les autres là, ceux qui mentent, je veux dire, c'est un peu comme s'ils étaient daltoniens. Ils n'ont pas le sens commun bien fait. Ils voient mal. Voire, ils ne différencient pas les couleurs, en fait. Je crois même si je réfléchis bien que pour eux c'est la même couleur. Or nous on voit bien, très bien même, rarement vu aussi clairement, la différence entre du rose et du vert. Ben eux pas. Voilà pourquoi quand on leur dit qu'ils mentent, ils disent NON. Et ils en sont certains, ils en sont convaincus. Et ils le jurent! En fait je crois qu'ils ont laissé la vérité de côté parce qu'elle n'arrangeait pas vraiment leurs petites affaires, ils ont récupéré le reste, qu'ils ont agrandi exagérément jusqu'à temps que cela devienne crédible afin que quelqu'un de crédule ou de fatigué ou qui n'avait rien d'autre à faire ce jour-là commence à les écouter puis à les croire, puis de une personne on passe à deux puis à cent, mille etc etc et là tu vois le mot il grandit MENSONGE et il devient énorme, incontrôlable. Tout le monde se demande ce que c'est que ce gros truc qui reste tout de même vert même s'il est énorme. Mais il prend toute la place, on ne parle plus que de lui, on ne voit plus que lui. Quand à la vérité elle, elle devient toute petite pour finir par ne plus être vue VERITE tu vois elle est devenue toute petite, petite, si petite, que plus personne ne l'entend, ne la voit, peut-être va t-elle disparaître...pchtst et après on a super du mal à la faire ré-apparaître, grandir et reprendre la place qui est la sienne!] 

    Continuons donc à prêter l'oreille au discours propagandiste....


    Les jeunes ont besoin d'espoir pour entrer dans la vie active, il ne faut pas leur sabrer le morale.
    On va se servir de jeunes "neuneus" en manque de reconnaissance...Tiens le nucléaire!
    C'est pas mal ça! Ça parle d'avenir, de progrès phénoménaux, de technologie hyper pointue : "voilà ce qu'il nous faut!" On fait deux, trois sites (celui-là par exemple il est bien propret) tout neuf, tout beau et il est bien rassurant... Ça fait genre technologie hyper maîtrisée. Bon pour l'environnement : "c'est fait!"
    La cellule rassurante est reproduite. 

    En passant notez bien l'essssssspression car elle est rassurante et c'est bien le mot-clé le plus important de notre genre de société qui fonctionne avec le commerce de masse. IL FAUT RASSURER. C'est essentiel. RASSURER ET PROMETTRE.

    Maintenant passons aux choses sérieuses : ce qui a tendance à nous gâcher le paysage morale et propret que l'on s'est crée avec nos belles vitrines pour vendre de la technologie toute belle, toute propre et qui ne fait pas de mal aux oiseaux.

    Je vous le donne en mille, je vous le donne en cent : Les catastrophes nucléaires. Ah ça! (Argghreuh! Mais arghhhhhhhhhhhh... greu! je vais m'étrangler si je continue cette parenthèse. Je ferme donc.)

    Et c'est parti : Le nucléaire n'est pas dangereux, on vous fait paniquer pour rien.

    [Naissance et mise en place de fausses actions à durée limitées du programme Européen Ethos, Biélorussie 1996_accompagnées de promesses aussi fausses que le reste.]

    D'ailleurs, venez avec nous...On va vous montrer comment actuellement on explique aux populations Biélorusses comment vivre en territoire contaminé.
    Bientôt, on passe aux Japonais des alentours de Fukushima!
    Allez hop! La contamination heureuse, dans la joie, la bonne humeur et le sourire. Et hop là hop, les maladies, envolées, les petits problèmes de santé quotidiens, ce n'est rien. Un petit saignement de nez, un petit coton dans le nez, c'est terminé. La gorge qui gratte bizarrement, bonbon à la menthe!
    Voilà la vraie solution à tous ces soucis : La vità é bella! 

    Qui sont ceux qui vous ont communiqué une si mauvaise image du nucléaire?

    Des fous, des mégalomanes, des cinglés qui ont perdu leurs bourses de recherche ou qui n'en n'ont jamais eu, ont du s'amuser à faire paniquer la population par jalousie certainement ou bien on ne sait pas! Bref, ces gens pas fréquentables étaient capables de faire gober n'importe quelle histoire pour se faire remarquer!

    Tchernobyl?
    Pas si grave.
    Vous vous êtes affolé pour rien.

    On va vous montrer comment on fait pour "baratiner" à grande échelle et en gros plans surtout.

    Reportage sur la nature qui renaît, sur les animaux qui parviennent à vivre (des animaux qui viennent d'arriver du zoo d'à côté de préférence parce que les autres ça fait un petit moment qu'ils ont disparu tout de même), sur la vie qui revient, un peu de soleil dans les branches, une jolie musique : hop là hop, c'est bouclé....
    Pas dangereux comme truc. A l'époque on n'était pas très instruits, on a paniqué pour rien. Mais aujourd'hui ça va mieux!
    On annonçait la fin du monde! Ah, ah, ah rire d'environ trois kilomètres +un verre de brandy à la main et un cigare posé négligemment sur le bord d'un cendrier lourd et très précieux+ ah ah ah ah hum!
    Eh bien nous sommes toujours là!

    (crois moi monsieur qui se la raconte en mode je dis n'importe quoi à la télé française parce que j'ai du gagner au loto et m'offrir une boite de production, si tu avais demandé l'avis des téléspectateurs un peu moins "gueugueu" que la moyenne c'est pas certain que tu aurais survécu à la tonne d'insultes malsaines que tu te serais pris dans la "chetron" le lendemain de la diffusion de cette daube cancérigène, dont j'ai déjà fait semblant de parler dans un autre article.... très long et très chiant ayé, ça recommence je viens de me faire "hacker" le blabla par la pensée d'un con qui passait par là...Très long et très chiant? Bon je réponds à ça : Et si ça me détend moi, je te demande ton avis? Si t'es pas content, tu sais quoi. Sur le net y'a franchement de quoi s'user les yeux ailleurs, donc tu dégages et plus vite que ça! Non mais oh, alors! déjà que je suis pas payé si en plus il faut se fader les tarés du coin, ça va aller non mais oh! 

    Bon j'en étais où moi. Ah oui : _la suite_ Non je ne suis pas folle. J'ai juste inventé un lecteur taré qui ne comprend rien à rien et sur lequel j'ai un peu tendance à crier chaque fois que mes doigts sur le clavier vont plus vite que ma pensée et que je commence à m'emmêler les fils du discours qui sont; oui je le reconnais, parfois; comment dire, assez difficile à suivre pour les lecteurs normaux je veux dire, bon mes lectrices suivent, elles ont l'habitude et quelques schizophrènes aussi parfois, entre deux crises se débrouillent pour suivre et donc ce lecteur un peu limite dira t-on pour employer le langage politiquement correct se plaint constamment de la longueur de mes essais de littérature. Et pour m'amuser je fais semblant d'entendre le fond de sa pensée pendant sa lecture, puis je me plains d'avoir entendu. C'est un jeu certes bizarre, je veux bien, mais qui à nouveau et c'est souvent le cas ici, (on trouve un tas de trucs qui ne font rire que moi, je sais) me fait hurler de rire. Mais je reconnais que mon humour est un peu en zone d'éducation prioritaire (zep) voire dans un terrain vague en train se demander où se trouve la sortie, mais...heu...ben je...enfin c'est mon humour quoi, je n'en ai pas d'autre. Et en fait...je l'aime bien. J'ai le même depuis trente ans et j'avoue qu'à force de le côtoyer m'étant devenu familier, un peu comme mes mains ou mes pieds je vois bien que sans lui je serai forcément embarrassée, voire gênée. Cet humour me manquerait très certainement beaucoup. D'ailleurs voyez, là, à force de causer de sujet difficile, j'avais fini par presque me faire déprimer (argh) et bon en fait vu que la déprim' m’intéresse moyen, j'ai fini par me dire qu'il serait temps de dire un peu n'importe quoi. Aussi aurais-je le temps de me fabriquer une pause morale durant laquelle absolument aucune noirceur, ni mauvaise nouvelle, ne pourraient apparaître. (aaaaah soulagement)
    Bref, reprenons le fil du discours à peu près logique car je digresse, je digresse et je finis apr me perdre dans mes digressions.) :


    Quelques "cancerounets©" par çi par là, franchement pas de quoi paniquer. (cancerounet.def à venir. Interdit de l'utiliser sans mon accord parce que j'ai mis le symbole ©, qui signifie inventé par moi-même donc bon. Il est tellement rare que j'invente des trucs par moi même que j'aimerais bien tout de même comme le titre de ce blog, sédiments, copié déjà, que l'on me laisse mon peu d'invention tranquille, hein les copiteurs!)


    Les "cancerounets©" d'ailleurs on ne peut pas les attribuer directement et officiellement à la contamination radioactive, voyez vous car une partie de la communauté scientifique a été convaincue de ne jamais accepter ce fait, et cela malgré les nombreuses preuves qui se sont accumulées au fil du temps et des rapports d'autres scientifiques ou médecins. 

    Les leucémies dîtes aïgues (car elles sont aussi fulgurantes que virulentes) ? Les cancers de la thyroïde? : "des conséquences directes d'une contamination régulière".
    Preuves indéniables à l'appui et de très nombreux rapports provenant de l'étranger réalisés par de jeunes scientifiques d'autres pays moins exposés aux menaces et aux tracas liés aux recherches sur les conséquences de la présence de l'industrie du nucléaire sur l'environnement et plus précisément  sur la santé humaine. (notons que le scientifique-héros est très très costaud. Il résiste à des tas de trucs. Dont les procès bizarres -ou procès en sorcellerie du 21ème siècle- et autres avanies à répétition....Bref, notez ça en passant. Le vrai scientifique est un costaud et un résistant de toute première qualité. Il est assez impossible de lui faire dire le contraire de ce qu'il est estime être la vérité eu égard à ses très nombreux travaux. Ce qui n'est évidemment pas le cas de très nombreux exemplaires de l'espèce humaine qui seraient à peu près capables d'accepter n'importe quoi pourvu qu'on les paient et grassement de surcroît. Mais je reviendrais plus tard sur ce fait car j'ai le neurone "honte-à-vous" qui se réveille un peu...Bzzz bzzz...Bzz?)

    Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah de soulagement... Ça va mieux.

    Rassurer les populations n'est donc finalement pas si compliqué que cela quand on sait bien s'y prendre!

    Quand on a un peu d'argent à consacrer à l'histoire.

    Que l'on sait moralement câliner et endormir une population qui finalement n'a rien contre.

    Parce que ça fait du bien.

    On se sent moins entourés de profiteurs et d'escrocs qui nous enverraient à l'abattoir le sourire aux lèvres.

    Vous avez compris, en matière de nucléaire la confiance n'est pas de mise et tous les doutes doivent profiter à votre sécurité.

    Interrogez vous à chaque doute, cherchez des réponses qui ne sont pas forcément les plus rassurantes, prenez l'habitude d'inclure le mot "risque" dans votre recherche et allez vers la solution qui en contient le moins.
    Le nucléaire pour les êtres humains doit toujours être envisagé avec le maximum de protection et quand ce n'est pas possible, la seule réponse envisageable, c'est : "Reculez" et Prenez le chemin inverse de l'endroit où se trouve la source radioactive à savoir, fuyez dans l'autre sens, aussi vite que vous le pouvez sera toujours le meilleur pour votre santé.
    Non pas que vous risquez de mourir immédiatement, dans la seconde mais plutôt que tout ce que ce que vous ingérerez durant le temps où vous serez proche d'une source radioactive sera à plus ou moins long terme un risque non négligeable pour votre santé.

    Pour ce qui concerne l'information qui vient de l'extérieur il faut savoir que lorsqu'il s'agit d'accident grave, on ne doit pas chercher à être "rassuré", on doit chercher à recevoir des informations exactes et précises données par des gens qui estiment que vous êtes des adultes responsables capables d'entendre la vérité (quelle qu'elle soit) et d'organiser votre protection en fonction des informations délivrées.

    Les enfants de Fukushima et des autres villes alentour n'ont jamais reçus d'iode (ou iodure de potassium) pour protéger leur thyroïde des radiations. Pour le moment une trentaine de cas de cancers déclarés, à terme ce seront des centaines de cancers en perspective sur une population de plusieurs milliers d'individus. (bien entendu si les examens et les relevés épidémiologique sont faits or...

    minute de silence pour tout ceux qui souffriront de maladies directement liées aux radiations mais dont personne ne voudra entendre parler car voyez vous mis à part les cas graves qui interpellent, le reste, toutes les avanies de santé liées à une contamination radioactive constante depuis la naissance, ne seront bien évidemment pas comptabilisées au compte de cette contamination. Ce qui est déjà le cas...)

    Environ 250 000 personnes directement concernées par la pollution radioactive et combien dont la santé sera dégradée et abîmée par la contamination des premiers jours de l'accident qui fut la plus importante?

    Voilà ce qui nous est promis en "réalité" et non en "rassuré".

    Ce court article (mélangé de digressions un légères j'avoue car j'ai un peu de difficultés à supporter le sujet qui est un peu comment dire, indigeste) n'avait pas pour but d'alarmer, ni de faire paniquer, ni de faire quoi que soit d'autre que de tenter de rétablir un équilibre rompu par le flot de mensonges des officiels du pays où la catastrophe se situe mais qui pourrait être n'importe quel autre pays du globe car encore une fois : depuis la catastrophe 1986 on sait que très peu de pays sont capables de gérer les conséquences sanitaires de ce type d'événement. Il ne s'agit pas d'insulter les dirigeants d'un pays mais de faire remarquer qu'il faut de l'humilité face aux catastrophes naturelles qui provoquent ces désastres industriels et de l'humilité pour reconnaître que nous sommes dépassés par cette technologie et ce qu'elle produit lors d'accident grave.

    Tenter de masquer les dangers par des paroles rassurantes et des mensonges qui endorment des gens dont on sait qu'ils sont en train de s'empoisonner au contact de l'air, de l'eau, et de la nourriture est juste purement et simplement criminel, puisque l'on sait que ces contaminations sont de nature irrémédiable, qu'elles endommagent définitivement la santé de tous ceux qui sont contaminés, même s'ils ne sont pas "irradiés"!
    Peu à peu les destructions causées à l'intérieur de l'organisme par les radionucléides, leur accumulation dans certaines parties du corps (thyroïde, os, tissus, poumons, système sanguin) jusqu'au seuil limite au delà duquel la maladie se déclare, finiront de toutes les façons par atteindre de manière certaine la santé des personnes concernées.

    To be continued...