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  • Le ciel et soi.

    Le ciel est toujours plus grand que soi.

    L'être humain imbu de lui-même, emplit de sa prétention, se rengorge et se gausse.

    Comme un paon idiot, il se pavane devant le monde.

    Ridicule bout de chair planté sur deux pieds, il oublie qu'il n'est toujours pas maître du

    monde

    et de ses

    tremblements,

    encore moins de ses

    foudres.

    Aujourd'hui : "Haïti" à l'heure où j'écris on ne connait pas encore le nombre de

    morts.


     


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  • Année.

     

     

    "Le coeur je suis sûre est le seul endroit où la pensée refugiée survivra."

     

    Mes plus sincères voeux à mes doux lecteurs.

     

    Votre présence, régulière, attentive, et bienveillante suffit à mon bonheur.

    Merci à toutes et tous.

    Et pour garder à coeur et à corps présents ces mots bienfaisants d'un homme que nous pouvons tous être fiers de ne jamais oublier :

     

    "Le rôle de l’écrivain, du même coup, ne se sépare pas de devoirs difficiles. Par définition, il ne peut se mettre aujourd’hui au service de ceux qui font l’histoire : il est au service de ceux qui la subissent. Ou, sinon, le voici seul et privé de son art. Toutes les armées de la tyrannie avec leurs millions d’hommes ne l’enlèveront pas à la solitude, même et surtout s’il consent à prendre leur pas. Mais le silence d’un prisonnier inconnu, abandonné aux humiliations à l’autre bout du monde, suffit à retirer l’écrivain de l’exil, chaque fois, du moins, qu’il parvient, au milieu des privilèges de la liberté, à ne pas oublier ce silence et à le faire retentir par les moyens de l’art."

     

    La suite Ici

     

    Ce que dit Sartre de Camus:

     

    (…) Il représentait en ce siècle, et contre l’Histoire, l’héritier actuel de cette longue lignée de moralistes dont les œuvres constituent peut-être ce qu’il y a de plus original dans les lettres françaisesSon humanisme têtu, étroit et pur, austère et sensuel, livrait un combat douteux contre les événements massifs et difformes de ce tempsMais inversement, par l’opiniâtreté de ses refus, il réaffirmait, au cœur de notre époque, contre les machiavélismes, contre le veau d’or du réalisme, l’existence du fait moral.

    Il était pour ainsi dire cette inébranlable affirmationPour peu qu’on lût ou qu’on réfléchît, on se heurtait aux valeurs humaines qu’il gardait dans son poing serréil mettait l’acte politique en question.