Sous une averse exactement...
Fruits et légumes cinq fois par jour!
Homme dans la ligne qui sépare le noir et le blanc : été 2010.
Cigarette qui tue à petits feux.
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Sous une averse exactement...
Fruits et légumes cinq fois par jour!
Homme dans la ligne qui sépare le noir et le blanc : été 2010.
Cigarette qui tue à petits feux.
Trois soleils rouges jouent dans l'encre noire.
Posés sur une feuille blanche
aux ailes sages,
Pensent-ils encore pouivoir s'échapper
de cet univers de papier couché,
encré, lissé, légèrement troublé par l'encre qui s'écoule
tranquillement, lentement, posément.
La courbe et le trait.
La couleur et l'absence de couleur.
Le noir et le rouge en regard composant
vaguement,
trempés l'un dans l'autre sans art ni manières,
effrontés et brutales
comme pour signifier au temps qui passe
qu'ils peuvent jouer à l'arrêter!
Qu'ils peuvent l'attraper!
Qu'ils peuvent mélanger,
"en songeant"
la matière et le temps!
@Tous droits de reproductions réservés.
Certes cette maladie semble grave à première vue.
Les gens qui en ont été atteint ont comméncé trés tôt à dessiner des polices de caractère.
Parfois n'importe où, souvent n'importe quand.
a...e....i...o.....u
Consonnes. Voyelles. Puis les deux à la fois.
Terrifiants.
Leurs parents certainement très gentils mais néanmoins inquiets les ont regardé grandir en se
demandant ce qu'ils pourraient faire d'eux °° ?!
[dialogue de parents inquiets offerts par la maison
....Euh...
Oui je sais c'est court mais un parent inquiet c'est souvent peu bavard. ]
Car à la fin (et même au début)
Est-ce bien sérieux comme métier : typographe!
Ou inventeur de typographie.
Moi personnellement je ne sais pas trop en fait personne ne parle de ce métier
car aujourd'hui avec les machines qui pullulent comme les éphémères un soir d'été
on peine à se rappeller encore à quoi sert une police, à qui, et comment on l'utilise correctement.
Cependant d'irréductibles esprits parviennent à faire survivre la raison d'être
de ces emjambements et liaisons, hampes, et jambages, oeils et espacements.
D'aucuns (certainement abrutis par des médicaments ou de la drogue)
pensent qu'à l'avenir la machine
avec ces reflets froids et ces couleurs lumineusement exagérées
pourra faire oeuvre de communication.
Plus de voix humaine?
Plus de main expérimentée?
Plus de transmission inutile?
Donc plus de relations qui enrichissent
mais des informations
et de la technique
vaguement enrobés de bêtises lumineuses?
Au carré, à la seconde, au millième de seconde que dis-je,
donc...quoi du temps et de ces inutiles courbures?
Rien?
Disparu,
envolé,
absorbé
par ces milliards de pixels rangés en ordre d'apparition et de disparition.
Apparu.
Disparu.
On.
Off.
Quoi?
J' éteins?
Je disparais.
Je me volatilise.
J'évacue l'espace?
Biiiip.