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  • Death can dance.

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    Death can dance. Under the black tree death observes a snake slip into this strange part of yourself. Stolen green days. Black days of despair painted along this strange part of yourself, slipping inside this strange part of yourself. Death observes the crawling, slipping snake, whistling in this strange part of yourself. How long is that going to last before death start to dance? Say it to me now! Does death dance like a length, very lenght green snake on a black tree?
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  • Thriller.

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    Par la fenêtre on voit le ciel flamber
    on voit le ciel rougeoyer.
    Par la fenêtre on voit les morts se relever
    les oiseaux cramer.
    Par la fenêtre on voit
    avant que la nuit ne tombe
    les salamandres glisser sur les tombes
    les gouttes de feu
    traverser l'atmosphère
    par la fenêtre on voit puis on ne voit plus :
    on devient aveugle de tant de rouge
    aveugle de tant de feu
    aveugle de tant de brûlures
    aveugle et puis encore plus aveugle
    quand la nuit tombe
    tombe
    tombe.
    Ne se relève plus :
    la toile du jour.
    Par la fenêtre on voit,
    certes on voit,
    son reflet
    en feu
    son reflet
    en larmes,
    son reflet.
    Par la fenêtre on essuie la pluie, on l'étale sur les vitres, on enrage
    de ne pouvoir briser
    cette fenêtre
    rougit
    aux reflets
    multiples
    .

  • Désormais je me dore...

    à la crypte des monastères....L'imprudence. Bashung. Un air de fin du monde. Une musique sortie d'outre-tombe où nous font parfois chuter nos désirs inassouvis.

    L'incomparable bêtise des êtres vivants. L'inénarrable discours des cons survivants. L'insupportable avis de l'imb(e)cile qui n'entends pas sonner la trompette de la bêtise.

    "Sauve-toi, sauve-moi." J'étais censé t'encenser, mes hélices se sont lassées de te porter aux nues, je me tue à te dire qu'on ne va pas mourir...t'étourdir sans avirons, sans élixir....

    Chassons l'imbécilité, elle revient au galop. Cessons d'être lu par des cons. Oublions les mots qui leurs sont destinés, les discours qui les satisfont, les tournures à leur portée, les sentiments dont les méandres les bercent. Cessons enfin de discourir de manière compréhensible.

    Aller d'une image à une autre, oublier le sens et ses dérives, entrouvrir les portes de l'absurde ou le sens s'enrobe d'étranges significations, qui déroute et désarme "l'insupportable en train d'essayer de comprendre"...Anonnant, déchiffrant il sue sur mes mots.

    Comme le tâcheron sur sa tâche....

    Par la meurtrière, guette l'ennemi, guette l'amant, aprés la colline, j'y suis. Par la meurtrière, guette l'horizon, guette la vie...

    Félicitation, me dis-je tu viens d'exterminer une partie de tes lecteurs, les lectrices suivront! Et leur progéniture. Les rats sautent du navire, il tangue, chavire, au gré de ma colère, de mon dégout. Comment faire survivre un peu de sentiments? Comment me dis-je souvent.

    Interdire à ces gens de me lire. Leur claquer la porte au nez, les baffer, les torgnoler, les envoyer pondre des rats en enfer, les maudire et les tâcher de toutes mes forces.

    Con tu m'ennuie, cesse donc par tes reflexions d'essayer de comprendre, tu ne le pourra pas. Suicide-toi tu feras de la place aux autres, aux bons, à ceux dont l'existence compte ce qui n'est pas le cas de la tienne.

    Je suis noir de monde, qu'on me dispense, qu'on me disperse, je suis noir de monde.....qu'on me dissipe. En moi se vautrent des vivants....circulent des rumeurs à faire pâlir. J'voudrais t'aimer comme un seul homme. L'amour en bandoulière. L'amour...en bandoulière....

    Qu'on me disloque, qu'on me dispatch, qu'on m'évapore (con m'évapore)....