Quelle était belle cette rose dont je me souviens si peu!
Les contours des pétales jouaient avec les battements de mon coeur en frissonnant sous
les doigts graciles des vents d'étés.
J'étais jeune.
Et ma peau mordorée abusait le regard patient de l'homme de ma vie.
Sa silhouette qui se glissait dans mon ombre me promettait frissons et transports
dont je n'ai plus aujourd'hui
le souvenir.
Tant de soleils se sont levés depuis.
Tant de pluies ont traversés les cieux de nos matins solitaires.
(Temps!)
Quelle belle rose vraiment!
Elle me rappelle les rayons du soleil.
(Je me souviens avoir aimé.)