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Eclore en hiver


 

 




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crédit photo : moi. Janvier 2010 paris








La nuit s'imposant, mon premier geste fut de détruire le calendrier noeud de vipères où chaque jour abordé sautait aux yeux. La volte-face de la flamme d'une bougie m'en détourna. D'elle j'appris à me bien pencher et à me redresser en direction constante de l'horizon avoisinant mon sol, à voir de proche en proche une ombre mettre au monde une ombre par le biais d'un trait lumineux, et à la scruter. Enfin, ce dont je n'étais pas épris, qui persister à ne pas passer, à demeurer plus que son temps, je ne le détestais plus. Mais, à force intacte et clairvoyance spacieuse, c'était bien, l'aube venue, mon ouvrage solitaire qui, me séparant de mon frère jumeau, m'avait exempté de son harnais divin.

Brocante dans le ciel : oppression terrestre.


Le nu perdu. René Char.







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