Chocolat mon amour,
J'ai toujours rêvé de toi,
De tes courbes généreuses,
De ton parfum ennivrant
De tout ce que tu inspires, à la lueur d'une bougie d'intérieur.
De lascives endormies m'ont parlé (a demi-mots) de tes jeux
incendiaires mêlés aux saveurs boisées d'un vin rubis, ou frissonnnant sous les vapeurs fortes d'un alcool orangé, doré.
Rarement la luxure, et l'interdit sous tes draps suaves,
feuilletés, contre la langue retenue, tes abandons légendaires, entremêlés de caramel, de noisettes, ou de pralines ne m'ont paru plus enviables.
Aujourd'hui, loin du bruit, de la fureur de la parole, je t'invite avant le sommeil à te rappeller à mon souvenir : comment tes sucres, merveille! sont les plus langoureux messagers que je connaisse!