Pourquoi j'aime les collages?
Parce que.
Et les patchworks?
Parce que aussi.
Les scrapbooks?
Pareil que précédemment.
En réfléchissant et en lisant le titre de ce blog vous devriez trouver pourquoi.
Mais pourquoi alors, dans une note précédente, suis-je en train de pester contre un certain esprit que l'on retrouve dans la photographie contemporaine et que personnellement je trouve moche, qui copie vaguement et avec autant de prétention qu'il est possible d'en rassembler des souvenirs de camps (tas de chaussures and co) et pourquoi dans cette note-ci je vous parle de formes d'expression nées durant ces années?
Je me contredis?
Je dis, j'écris n'importe quoi?
Mais non, lecteur tu me connais depuis au moins dix ans et tu sais par avance que mon mépris ne s'applique qu'à ceux qui le méritent et certainement pas à toi lecteur (et surtout lectrices) qui prend le temps de me lire!
Donc pourquoi ai-je tant l'air de me contredire en exprimant deux avis qui semblent opposés?
Collages, scrapbooks, et patchworks ont été créés par les gens qui vivaient cette époque (et qui n'avaient pas d'autres choix car la matière première étant rare il fallait faire avec des morceaux récupéres et rassemblés comme on le pouvait) tandis que ces photographies sont des sortes de jeux intellectuels qui n'ont aucun rapport avec la réalité et qui moi m'évoquent plus une promenade à la morgue plutôt que la mémoire des gens qui ont combattu et vécu ces années.
Donc voilà.
Ca va mieux lecteur? Tu t'y retrouves un peu.
_Quand aux lectrices les devinant un peu je pense qu'elles avaient compris car je ne suis pas la seule à aimer ces formes d'expressions. Je n'ai rien inventé et en cherchant un peu vous devriez trouver dans le travail de nombreuses femmes la référence à ces formes de création. Ces femmes qui m'ont inspirée et transmise ces jolies formes se sont auparavant inspirées du travail des précédentes_et je ne fais que transmettre à mon tour...
Voilà c'est tout pour la note sur les formes d'expression féminines, leur transmission et leur survivance à travers les époques et les modes.
Un autre jour je vous ferai une note sur le sujet suivant:
(Apparition et disparition des formes d'expression féminine dans la création artistique notamment).
Il s'agit d'une sorte texte que je dois écrire sur le combat entre l'expression des formes selon le genre, masculin ou féminin dans les arts, leur survie, leur transmission dans la mémoire collective en dehors de la sphère familliale (bourgeoise ou prolétaire), ainsi que la manière dont "certains" hommes (mais plus seulement les hommes puisqu'aujourd'hui les phallocrates sont mieux connues et qu'elles sont aussi présentes et aussi voleuses que leurs confrères mâles) s'accaparent le travail des femmes de moindre condition sociale par exemple (ceci ne vient pas uniquement par le fait de la condition sociale) mais pas uniquement, et s'en attribuent la paternité ou maternité pour les femmes.
Donc pour une première partie il s'agit à nouveau de montrer bien que cela ait déjà fait auparavant par ce que l'on nomme des grandes intellectuelles comment la forme de pensée la mieux entendue et la mieux transmise est celle du genre masculin. (Particulièrement dans l'écriture mais pas uniquement, la peinture surtout.).
Comment et pourquoi le genre féminin est à nouveau nié dans ses formes d'expression, étant souvent jugé ennuyeux et pourquoi il est implicitement demandé aux femmes qui s'expriment publiquement d'utiliser la violence, le discours ou recours au langage obcène, ainsi que la pornographie des images et des mots afin de pénétrer les cerveaux masculins en vue de laisser une trace autre que celle autorisée par la société : reproduction où travail à fond perdu c'est à dire travail qui permet de payer ses factures.
Comment donc en tant que femmes nous sommes sommées d'utiliser la violence pour écraser le concurrent masculin spécialement dans le discours, (mais aussi dans l'attitude, la gestuelle, le langage infra-verbal)
Est-il possible de fuir la confrontation masculin-féminin afin d'éviter la défaite symbolique du féminin et donc sa soumission? Ou bien de se retrouver dans le rapport de domination de genre qui me semble à moi assez inconfortable du fait de sa nature sexuée et donc assez embêtant pourrait-on dire pour faire court. Les deux versions étant assez inconfortables d'ailleurs car, je m'explique :
"Autrefois on réduisait les femmes à leurs attributions sexuelles, sexy quand elle n'étaient pas mères et asexuées et donc sans désir quand elles étaient mères, pareillement dans le discours et la manière de le recevoir. On s'adressait tantôt à une mère tantôt à une femme jugée capable de recevoir le désir masculin voire de l'utiliser etc etc
Aujourd'hui et en tout cas dans la sphère médiatique et publique c'est le discours "sexualisé" qui est très mode. Avec juste ce qu'il faut d'allusion sm ou autres, pervertissant légèrement le discours afin de lui donner de l'intêret j'imagine. Bref. La même rengaine depuis cent, deux cents, trois cents ans...
Deux hommes qui se parlent ce sont deux cerveaux qui échangent par le biais du langage mais quand un homme s'adresse à une femme on se demande toujours ce qui discours en dehors des mots et ceci est toujours aussi parfaitement dérangeant que cela pouvait l'être à l'époque de la Princesse de Clève ou de la Comtesse de Ségur ou bien de Simone de Beauvoir.
C'est assez souvent le problème du discours masculin, agressif le plus souvent dans sa forme primaire il oblige à la confrontation sur le terrain qui est le sien celui de la violence verbale, de l'humiliation et de la négation du féminin donc du recours à la force afin d'affirmer sa supériorité et donc de garder le pouvoir même dans le langage où les hommes publiques depuis leurs ancêtres cro-magnon ont progressés.
Comment donc dans cette lutte acharnée pour devenir et rester les maîtres du discours, les hommes qui n'ont plus trop besoin de solliciter leurs muscles dominent et contrôlent le discours publique.
Tout ceci étant bien sûr à mettre entre guillemets et conditions de ceci et cela parce que les généralités ceci et cela. Bref!
Mais bon je reviendrai plus tard sur le sujet et je nuancerai plus tard aussi ;)
Partie 2 :
Quel est l'enjeu de la domination masculine par le discours?
L'enjeu est simple, il s'agit de pouvoir diffuser des idées, de les faire entendre et de les faire accepter. Comment font les femmes pour faire entendre les leurs d'idées?
Elles s'éloignent.
Elles prennent de la distance et quand il s'agit de faire entendre elles s'arrangent pour avoir un discours aussi raisonné que possible de manière à pouvoir se faire entendre des hommes.
Qu'est-ce que cela produit comme effet désagréable?
L'impression que des dragons, des hommes en jupons s'expriment?
Comment en 2011, fait-on pour supporter encore et toujours les mêmes a-priori et habitudes sociales sur notamment le discours mais pas uniquement cela a cours dans toute la société, à tous les étages et dans toutes les sortes d'entreprises.
Donc, donc...
Les formes d'expression féminines comment sont-elles perçues?
De manière floue, vague, avec peu de retentissement, peu de "force" peu de "portée".
Ou peut-être à nouveau et toujours dans les couches sociales les mieux éduquées à la compréhension d'autrui.
Les femmes sont-elles condamnées à se comporter comme des hommes pour apparaître dans la société?
Il y a des chances oui et en fait ce qui m'est apparu à force d'observer la manière dont les choses se passent autour de soi, je pense qu'il y a pire.
Les formes d'expressions relatives au féminin ont tendance à peu perdurer, à peu prendre racine dans la société qui entre le 18ème siècle et le 21ème par exemple s'est fortement masculinisée et notamment dans l'apparition des techniques de l'industrie.
Il semblerait mais pour l'instant étant dans mes notes je ne peux pas dire plus, il semblerait donc et je mets tout ceci entre guillemets une nouvelle fois que l'expression féminine, on le voit notamment dans la manière dont la maternité (comme fait à la fois réel et symbolique) est perçue et vécue par l'ensemble des femmes aujourd'hui et par la société il semblerait donc par exemple que ce genre d'expression féminine soit devenue une sorte de frein à l'expansion marchande, que la répression et la mise à l'écart des femmes en tant que femmes dans la sphère publique soit devenu une sorte d'accord tacite, appliqué régulièrement.
"Une partie de cette vie des femmes" lentement gommée des consciences de manière à faire agir de le discours mécanisant.
Le rapport au temps, l'ancrage du temps dans le rapport mère enfant, l'automatisation des pensées et des actes qui suivent ceci étant vécu et dit comme des progrès. Or...il me semble et il semble de plus en plus clair que l'éloignement à la fois des rapports naturels et ancestraux aux mères dans la famille mais aussi l'éloignement du rapport à la nature produit des êtres de plus en plus éloignés de "l'humain", de moins en moins conscients d'eux mêmes et de leurs prérogatives d'humains, de plus en plus "rigides" et automatisés.
La barbarie à visage humain, n'a alors aucun mal à faire entendre sa voix et à s'imposer à tous avec son visage livide, ses actes froids et déshumanisés, le visage de l'exploitation continuelle des désirs, actes et vies des citoyens d'un pays.
La rationalisation extrême étant requise afin de permettre à la société du 21ème Siècle, surpeuplée et ayant un rapport au temps parfaitement "utilitarisée" de survivre sans que le chaos n'apparaisse totalement est en train de produire des "monstres", tant dans les institutions que dans la société civile.
Il n'est jamais utile de crier "au loup" avant que ne surviennent les événements dont on peut tirer des conclusions définitives, acceptées par tous et avalisées à la fois par la réflexion et par le travail des historiennes (iens), cependant il est du devoir de chacun de savoir et de prendre en compte les circonstances et les actes qui les entourent et leur semble de moins en moins normales, de moins en moins supportables et donc de mettre son discours en rapport avec ce fait.
Je ne parle évidemment pas des politiciens qui ne sont que l'émanation de ce climat de violence morale et psychologique fait et produit par la société marchande.
Je peux prendre parmi tant d'autres des exemples des dégâts phénoménaux que les centrales d'achats par exemple ont produites dans la société et la manière dont la course aux profits et aux prix bas a directement tué de nombreux paysans, certains s'étant directement suicidé d'autres ayant tout bonnement perdu toute possibillité de travailler et d'entretenir leurs familles.
La culture du supermarché est une culture de mort, de pression et d'oppression, mise en place par des gens dont le travail est de nous fabriquer des centres de nourrissages de veaux avec dans l'optique de tirer le maximum de profits d'une activité ayant toujours été "noble" et qui est aujourd'hui devenue une activité méprisable de vente de carton d'emballage et de dérivés pétrolifères, produisant des maladies, et des ultra exploités dont les femmes notamment.
Ces gens capables des pires bassesses afin de d'exploiter les agriculteurs par exemple ne reculent devant aucune compromission, aucun mensonge, aucune technique pour alpaguer le chaland et écouler leurs marchandises falsifiées. Techniques psychologiques de conditionnement, détournement constant des valeurs, utilisation de tous les matériaux à caractère agressif afin de mieux contrôler (ou même carrément d'empêcher) les pensées et de "déclencher" les actes d'achats des clients, lumières violentes, couleurs à caractère agressif, musiques diffusées en boucle, bref, l'ère du conditionnement a commencé par l'abandon des territoires à ces hordes sauterelles, qui ont pillé et "trusté" absolument toutes les richesses alentour.
[Voir de quelle manière le territoire française se vide de tous les commerces de proximité avec la naissance d'un nouveau supermarché.]
Rendre le client heureux! Mais bien sûr! Le client est heureux quand on le respecte et le respect c'est avant tout le respect de sa sphère privée. Quand on ne s'autorise pas de jouer avec ces sentiments, ces émotions, ces relations familliales! Que l'on ne se permet pas et ce n'est qu'un exemple de le diriger par l'odorat comme un animal!
Non on n'est pas bien dans un centre commercial!
Il n'y a pas de loisirs dans un centre commercial mais des activités à caractère commercial mises en place pour retenir l'attention et capter l'argent des badauds! Il y a le chauffage c'est à peu près tout ce que l'on peut accepter comme notion de bien être. Mais le reste! Le reste!
C'est quoi exactement si ce n'est des pièges à imbéciles hagards et décérébrés? Rien.
Des interdictions constantes auraient du naître au fur et à mesure de l'expansion de ces saletés! Si les politiciens de ces trentes dernières années n'avaient été autrechose que des ânes bâtés vendus aux industriels!
La concentration!? Mais que ne transforme t-on pas les lieux où des millions de corps ont été brulés en "supermarchés"?! Je sais cela a été pensé!
L'hyper concentration et tout le vocabulaire répugnant des "marketteurs de bas étages" (certes la plupart riches aujourd'hui et pouvant à loisir se gausser de tout le foin que l'on fait autour de leurs activités à caractère légèrement frauduleuses, en tout cas moralement et cela plus que certainement) sont des mots qui n'ont plus aucun sens aujourd'hui qui ont été inventés à une époque où les gens été rassemblés autour d'usines dans des sortes de dortoirs.
Mais quoi concentrer aujourd'hui? : des chômeurs, des sans papiers, des exclus, des handycapés, des femmes seules avec enfants en bas âge, des retraités pauvres?
A quoi cela correspond-il si ce n'est à la perduration d'un système créé par et pour les industriels?
A rien! Strictement et positivement rien. Banlieues en feu, en colère, hors d'eux?
Mais comment ne pas l'être?
Comment supporter cette vie de taupes dans des cités moches sans ciels et sans arbres aux pelouses et aux trottoirs tâchées de déjections et d'urines d'animaux, vivant dans le bêton et l'ennui, le rejet et l'incompréhension, "à la ramasse" quand des millions de jeunes trouvent une vie correcte, eux se savent condamnés en majorité comme leurs aînés à se reproduire dans l'inégalité et l'indifférence! Et je ne parle pas uniquement de ceux qui souffrent dans leur vie mais aussi de tous ces gens que l'on pressurise contamment (transports hors de prix, boulots sous payés) et qui vivent à la limite de la précarité et qui savent très bien que la seule chose qu'ils peuvent faire c'est se taire et continuer.
Comment ignorer ces trente ans de mensonges qui viennent de s'écouler, trente années de serinages d'imbécillités, de stupidités, trente ans à lutter contre le racisme social à peine dissimulé, l'indifférence effective et la précarité décidée par quelques uns, aux commandes, imposant leurs modèles totalitarisant, humiliant constamment, choisissant parmi les esclaves qui pourra survivre en fonction de critères relatifs à leur capacité à être des lâches, des silencieux, des gens soumis, reconnaissants.
Bref! Je me calme! Mais il y a beaucoup à dire sur ces sujets, beaucoup à expliquer et à diffuser, beaucoup à donner à comprendre, et à traduire aussi!
Et toujours pas la possibilité de déposer des commentaires car en fait ce n'est pas que je m'en moque c'est que ce n'est pas très utile.
En réalité ici j'écris et je balance tout ce qui me passe par la tête ce n'est pas vraiment fait pour discuter. :)