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O temps, prête moi ton battement!

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La lutte pour la survie passe par la maîtrise du temps.

On le comprend mieux aujourd'hui. C'est devenu un enjeu de la vie moderne.
On l'envisage de manière plus sereine.
Si l'on cherche à écrire de la poésie, peut-être comme un poète que l'on a souvent lu et admiré, on cherche à trouver un temps qui nous correspond.
Un temps comme une mesure.

Quel temps me plait le plus?

Mille temps, vingt ans, trois temps ou bien l'absence de mesure et le temps ancien de ceux qui ne connaissaient pas encore le calcul du temps.

Le temps ancien, que l'on entend dans les voix des chants grégoriens.
Le temps mystérieux que plus personne ne connait, parce qu'il est trop ancien justement et que ce qui est trop ancien se perd dans l'obscurité du passé.

Une rayure sur un temps, c'est comme une répétition qui s'obstine à revenir, un bégaiement bizarre et incongru. Quand on cherche quelquechose que l'on ne comprend pas, on balbutie, on répète, on se répète et on reprend jusqu'à temps justement, qu'apparaisse enfin le moment précis où la mesure rejoint le mot et la phrase qui se met à danser lentement te permet enfin de retrouver ce temps, dont tu pressentais l'existence mais qui ne serait jamais apparu sans ta volonté pugnace de le chercher, de le découvrir et de le mettre enfin à jour.

La poésie, ce lieu imaginaire, où tous les temps s'échangent en silence, des secondes, qui battent lentement contre la peau secrète d'un corps intérieur.

 

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