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Au sujet de la photographie.

Mélangeant stéréotypes et expériences de gris, d'absence, de presque rien, de murs. Avec la tête dans la musique, un peu loin du monde, sans jamais chercher à montrer autrechose que ce que l'on croit apercevoir, un mouvement de bras, jambes, un corps qui se tient un peu en dehors de la foule, des passants, du bruit, de la circulation, une minute d'inattention qui laisse échapper un peu de soi, même contrôlé, même parisien. Et pourtant dans ce ballet incessant il y a quelquechose de léger et gai qui semble marcher au-dessus de terre comme ces gens qui vont vers une rencontre, comme une femme que la lumière rencontre, traverse puis semble oublier après l'avoir entouré d'une sorte de halo dans lequel viennent jouer les papillons, les poussières de l'air..
Presque rien qui devient tout...presque tout qui redevient rien sitôt le déclencheur relevé...
Du rêve et de la poésie pour un franc six sous.
 

Perdu sur la toile de fond d'un ciel uniforme, une ville dessine ces contours au hasard des prises de vues paresseuses d'une promeneuse anonyme.  

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