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  • Hiver le bel hiver.

     
     
     
     
                    
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
                        
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     




      







    Photographies : moi-même.
    Utilisation réservée 
     

  • Manif pour tous! 13 janvier 2013

     

              Le hasard faisant les choses comme il le souhaite, dimanche 13 janvier, marchant d'un pas gai et alerte malgré la température, je croise donc une manifestation. N'ayant pas, pour des raisons inhérentes à la condition humaine eu le temps de suivre l'actualité de notre valeureux pays la France , j'ignorais un peu contre quoi cette manifestation avait lieu. La veille il est vrai que je croisais par hasard et en allant cette fois-ci chercher une baguette de pain une autre manifestation que j'identifiais assez rapidement grâce à la lecture des pancartes contre l'assassinat de trois femmes kurdes engagées dans la lutte pour la naissance d'un état Kurde. En l'absence d'appareil photo je fus donc obligée de zapper celle-ci. 
              Pas de souci me dit en passant le hasard "Tu te rattraperas demain!" ce qui fut fait le lendemain donc et à ma grande suprise!
           Manif pour tous! donc dimanche en 13. Quelques photographies plus tard, je me demandais brièvement quelle était mon avis sur le sujet, étant entendu que je ne manquerai pas sitôt le temps pour le faire revenu de faire une note sur le sujet ici même : donc pour ou contre la loi en faveur du mariage pour tous?
              Traditionnellement et habituellement je suis plutôt portée vers la défense des homosexuels. Non que je le sois, mais plutôt par une sorte de manie plutôt étrange (te diras-tu lecteur) d'avoir toujours pris la défense du plus faible, du moins nombreux, de l'exclu de la société, ou du marginal, de la veuve et de l'orphelin (?), aussi pourrais-tu penser avec un brin de cynisme dont je pourrais entendre le grincement de dents d'ici, si je m'attardais un peu? Oui, oui. La veuve et l'orphelin aussi, le pédé ou la gouine, le roms ou l'afghan de passage, les femmes seules, les retraités qui ne mangent pas à leur faim, les enfants qui sont pris en otage par un parent pendant que l'autre souffre le martyr, les immigrés de trente ans qui continuent d'être sous les feux d'un racisme congénital malgré leurs trente ou quarante années de cotisations, leurs enfants intégrés qui parlent français correctement (et qui même travaillent, exceptionnel non?) et que certains seraient tentés de continuer à traiter d'immigrés?!, les manouches du coin que l'ont traite toujours de voleurs de poules, tout ça, tout ça....toutes les injustices que l'on voit passer soit dans les faits divers soit dans nos quotidiens et qui franchement ont toujours le don d'agacer.
             Rien que de très normal penseras-tu à nouveau! Du boboïsme pas très engagé, tiède comme de l'eau croupi, fadasse et qui serait tenté par "l'enfonçage" de portes ouvertes? Un truc qui viendrait des années coluche, pas très intéréssant politiquement et certainement moins roboratif qu'une bon discours Sarkoziste!
           Certes, mon ami lecteur qui doit se nourrir au sein des présentateurs télé (pouah mais pouah alors) amoureux béats d'un sarkozisme de combat, viril et engagé contre tout ce qui tente de s'opposer à la toute puissance de l'argent et au pouvoir de ceux qui le détienne donc, il n'empêche que chacun suit le cours de pensée qu'il souhaite et que ma façon de pensée ne s'est jamais occupée de ceux qui donnent les coups mais plutôt de ceux qui les recoivent et crois moi, mon bon lecteur, de ce côté-ci de la cognée il y a beaucoup plus à faire et l'on se sent souvent bien plus utile, moralement s'entend.
    Donc disais-je habituellement et traditionnellement, il m'a toujours semblé que plus les droits accordés aux homosexuels étaient nombreux mieux c'était, c'est un peu la même chose que les droits accordés aux femmes vu le nombre de fois où ils sont bafoués mieux vaut ne pas hésiter à légiférer au cas où il viendrait l'idée à quelqu'un de les appliquer, cela nous créerait de petits miracles sans avoir eu besoin de déranger Jésus, ce qui est toujours une bonne économie. (amen)
           Sauf que, dans le cas précis je me suis soudain vu changer d'avis. (tadam!)
           Et puisque tu lis lectrice, j'en profite pour te faire partager une partie de ce nouvel avis.
           Je ne suis pas pour en fait. Pourquoi?
    Parce que le mariage est une institution assez désuète dont on aurait pu se passer depuis un moment, que certes il pose un cadre juridique sérieux sur les droits des enfants, des mères et des pères [mais comme certains tribunaux appliquent les lois comme ça leur chante en fonction des lieux, de la couleur du papier peint, de la tête de la dame ou du monsieur, de la situation sociale et financière des ces dits messieurs dames, de l'humeur de l'avocat-cate, de leur couleur de peau aussi ça s'est vu, ou bien de l'heure ou de l'orientation de la lumière du jour, etc etc etc. Bref les droits des uns et des autres étant un peu appliqués avec le balai à chiotte, (si l'on se souvient que le goupillon fut l'arme fatale des tribunaux, le balai à chiotte en est sa copie inversée; moderne et plastifiée, ce qui fait l'économie de matières nobles dont certains peuvent se passer aisément.) Bref, les lois sur la diffamation étant assez bien faîtes il serait temps de m'arrêter si je ne veux pas risquer un procès idiot contre ces messieurs-dames car moi franchement je n'ai pas trop les moyens d'adresser la parole à la Loi de cette manière-là c''est-à dire en l'insultant copieusement, cela risquerait de me coûter des billets que je ne possède malheureusement pas.] mais une union civile est suffisante. Le mot mariage n'est qu'un terme qui permet de se rapprocher et de "singer" le mariage catholique religieux. Le mariage religieux quand à lui  reste au choix de chacun et demeure de toute façon hors du débat. Personne n'a jamais pensé à obliger un prêtre (ce serait le comble! Et même un très mauvais signe, du genre de celui qui annonce la mise en place d'une dictature par exemple. La liberté de penser ne s'est jamais occupée de quel bord politique elle pouvait se trouver et ça c'est quelquechose que certains ne comprennent réellement pas!) par exemple à unir deux personnes du même sexe s'il ne le souhaite pas. Bien sûr de pauvres hommes nés à droite dans des familles bien pensantes qui n'ont aucune envie d'accepter l'homosexualité continuent de penser que leur union serait à l'abri du démon au sein de l'église catholique?! Pour ma part, il me semble assez bizarre de penser qu'une institution ayant pour texte fondateur une bible qui fait le récit (et ce n'est qu'un exemple) de l'épisode de Sodome et Gomorrhe, ville réputée à l'époque pour sa grande propension à se laisser berner par Satan (ordure va!), (dont la principale occupation sur terre est de parvenir à faire passer des vessies pour des lanternes et des....pour des... enfin vous voyez quoi.) donc il me semble assez bizarre de penser qu'une institution fondée sur certains récits et textes se saborderait en changeant soudain de règles pour des motifs inconnus. Bref. Peut-être pour faire plaisir à des gens riches et socialement arrivés, je ne sais pas. Enfin toujours est-il que l'épisode de Sodome est un épisode à "connaître" qui permet de comprendre pour quels motifs les homosexuels ont eus tant de soucis avec l'église catholique.


    [extrait 1]

    Récit biblique[modifier]

    Son récit fait partie de la Genèse : Dieu, alerté par « le cri contre Sodome », dont le « péché est énorme », est résolu à détruire la ville pour punir ses habitants (Genèse 18:20-21). Il envoie alors deux anges vérifier si le « péché » est avéré. Ces anges arrivent à Sodome et Loth, le neveu d'Abraham, les invite à loger chez lui. Tous les hommes de la ville entourent la maison de Loth en demandant qu'il leur livre les deux étrangers pour qu'ils les « connaissent » (Genèse 19:5). Dans ce passage, les habitants de Sodome disent à Loth : « Où sont les hommes qui sont venus chez vous cette nuit ? Amenez-les nous pour que nous les connaissions. » (yada’ en hébreu). Loth propose ses deux filles vierges en échange mais les habitants refusent.

    Convaincu de leur crime, Dieu détruit la ville par « le soufre et le feu » en même temps que la cité voisine de Gomorrhe qui apparait dans le texte sans autre précision dans un sort que connaissent en définitive la plupart des villes aux alentours de la mer Morte3 :

    « Le soleil se levait sur la terre quand Lot entra dans le Tsoar. Alors l'Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre et de feu ; ce fut l'Éternel lui-même qui envoya du ciel ce fléau. Il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants de ces villes. La femme de Loth regarda en arrière, et elle devint une statue de sel. Abraham se leva de bon matin et se rendit à l'endroit où il s'était tenu en présence de l'Éternel. De là, il tourna ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe et vers toute l'étendue de la plaine ; et il vit monter de la terre une fumée, semblable à la fumée d'une fournaise. »

    D'autres passages ainsi que des sources non bibliques évoquent la destruction, en plus de Sodome et Gomorrhe, des cités pécheresses d'Admah et Zéboïm. Seule la cinquième ville de la vallée de Siddim, Zoar, est épargnée. Ces cinq cités sont communément désignées dans la Bible sous le terme des « villes de la Plaine ». Une guerre est mentionnée (Genèse, 14) au cours de laquelle les rois des cinq villes de la vallée de Siddim sont alliés, et font face aux quatre rois d'Elam, de Goyim, de Shinéar et d'Ellasar.

    [extrait 2]


    Le péché de Sodome
    [modifier]

     

    Chronique de Nuremberg, Loth fuit Sodome, gravure sur bois, 1432

     

    L'objet initial du texte est de condamner la transgression des traditions de l'hospitalité, qui était une valeur fondamentale des civilisations antiques4. L'idée de la punition de toute une ville par un déluge est un thème de la mythologie antique attesté. Dans le récit mythologique de Philémon et Baucis5 par exemple, Zeus et Hermès se présentent déguisés dans une ville dont les citoyens les rejettent ; la ville est alors punie à l'exception de Philémon et Baucis qui les ont accueillis4. On trouve un épisode semblable dans le Livre des Juges, 19-206. Il est encore question de transgression des lois de l'hospitalité lorsque Jésus mentionne Sodome dans l'évangile selon Luc, à propos des villes qui n'accueilleraient pas les missionnaires7.

     

    De nombreuses discussions ont porté sur le sens de la demande des habitants de Sodome. Les textes prophétiques donnent des explications qui n'ont pas trait à l'homosexualité, comme le Livre d'Ézéchiel (« orgueilleuse, repue, tranquillement insouciante »)8 qui reproche de n'avoir pas secouru le pauvre et le malheureux9 ou d'autres documents qui positionnent le reproche du non-respect du droit. Plus tardivement, la demande des habitants sera interprétée comme une demande de rapports homosexuels4.

     

     

    Note de la rédaction : On pourrait tout de même s'inquiéter de la signification du terme "connaître" dans ce récit extrait de la genèse, même si on peut avoir des doutes sur les diverses interprétations qu'il est possible de faire de textes qui datent de près de 2000 ans, dans des régions que nous n'avons pas connues, dont la langue, les us et les coutumes peuvent être jugés étrangers, même si je sais que les chercheurs disent "connaître" les coutumes de ces régions du monde et les peuples qui les ont habités. Il est toujours possible de douter et comme tout le monde sait le doute est à l'origine de la pensée (cogito ergo sum). Hop là hop! Fin de la note.


             Donc où en étais-je après ce passage déplorable sur l'état de la justice française condamnée je le rappelle tout de même ici un nombre incalculable (on peut compter mais moi franchement j'ai pas le temps) de fois par les tribunaux européens pour des motifs aussi variés que atteinte à la dignité de l'être humain, etc etc.
             Une toute petite seconde et je vous mets 
    un lien (voilà) histoire de ne pas avoir l'air d'une vilaine mauvaise langue, mais plutôt de quelqu'un qui tient publiquement à affirmer son inquiétude face à la multiplicité des atteintes aux droits de l'homme dans le pays dit justement des droits de l'homme!
               Et les tribunaux qui jugent des affaires familiales sont à mon sens les pires de tous, non parce qu'ils jugent de manière impropre mais surtout parce que la libre interprétation laissée aux juges permet la naissance de décisions effarantes et surtout assez irrationnelles ce qui est le plus inquiétant. (comme par exemple et ce n'est qu'un des innombrables exemples de cas assez délirants que les tribunaux des affaires familliales nous inventent à intervalle réguliers, les gardes partagées pour des nourrissons qui doivent franchement être ravis de passer d'un domicile à un autre dans les courants d'airs et dans la précipitation, notez que certains n'hésitent pas à prendre ces bébés pour des ballons de footcheboll que l'on se passe et repasse à l'envie. Bien pour les microbes et autres bactéries qui pullullent dans les endroits publics...Bref.)
             Et donc dans ce cas et dans ce cas uniquement, il me semble à nouveau totalement délirant d'ouvrir un nouveau volet dans le code la famille qui risque à nouveau de donner lieu à des imbroglios judicaires sans nom. Si nous vivions dans un pays calme et sans violence cela pourrait être sympa d'annoncer la création de quatre cent pages supplémentaires dans le code de la famille, or nous sommes dans un pays qui frise la guerre civile à intervalle régulier, où l'insécurité et la violence des rues font les lois et certainement plus les tribunaux, ni la police qui terrorisée ose de moins en moins sortir des lotissements pour ré_installer la Loi, là où elle n'est plus respectée depuis longtemps, où certains citoyens perdent complètement la tête et se prennent pour des représentants de la Loi et pensent pouvoir imposer une autorité à laquelle personne ne peut prétendre en dehors des représentants de la dîte Loi justement, (j'ai d'excellents exemples autour de moi de gens qui enfreignent un des principes élémentaires de notre constitution celui-ci :

    Article III

     

    Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.


    relisez la phrase si vous ne comprenez pas bien le sens, faîtes le vous bien expliquer! Cela signifie et à moins de vouloir refaire la révolution française et de créer une nouvelle république, qu'aucune personne ne peut se permettre de détenir une autorité, qui ne lui aura pas été transmise par un représentant de la Loi et à plus forte raison de l'imposer! [D'autre part certains se méprennent fortement sur le sens du terme Nation employé ici. La Nation est une entité juridique qui ne signifie pas le peuple. Cette Nation a été inventée mise en place et installée en France en 1789, depuis elle n'a pas bougé de sa place. Pour la défaire il faudrait abroger toutes les Lois de la république qui lui sont inféodée. D'où un des nombreux problèmes qui se posent avec l'Europe, d'ailleurs. Bref je reviendrai un autre jour sur cette partie.]

     Pas la peine donc, de revenir sur les épisodes qui nous font crever de trouille dans notre quotidien. Toutes les fois où l'on n'ose plus faire des choses qui étaient autrefois jugée normales, toutes les fois où la terreur nous envahit dans les transports en commun par exemple, dans les rues, etc etc. 
         Il m'aurait donc semblé ( note de conjugaison à l'usage des emmerdeurs et autres pinailleurs du dimanche après-midi : j'ai toujours utilisé le passé à la place du passé antérieur, je sais que c'est mal et que je risque gros en faisant de tels accrocs, mais en fait certains lecteurs d'obédience plutôt communiste m'ont écrit pour me dire que mes textes étaient nuls, fadasses, prétentieux, obséquieux, béni oui oui à tendance mégalomaniaque. Suite à cela, j'ai décidé de ne plus employer de beaux temps de conjugaison et je me suis jeté sur les plus pauvres des temps que le français possède afin de ne plus laisser de place aux critiques de ce genre. Pour le fadasse et nul à tendance mégalomaniaque et obséquieux, je n'ai rien pu faire. Soyez certains que je m'en excuse bien bas mes bons(nes) messieurs-dames. Mais j'ai gardé "beni-oui-oui"!) plus simple de garder le cadre du pacs et de l'amender de manière à autoriser l'adoption et d'autres choses utiles pour des couples homosexuels qui souhaitent fonder une famille ce qui me semble difficile à continuer de refuser vu que nous ne sommes tout de même plus en 1420 et que la société de 2013 devrait tout de même réussir à comprendre que l'on peut être homosexuel et parent, vu que c'est déjà le cas pour de nombreux couples homosexuels.
              Donc si l'on reprend rapidement, un couple homosexuel peut-il avoir le droit d'élever ou d'adopter des enfants?
              Euh, pour ce qui me concerne c'est l'évidence. L'homosexualité n'est plus une maladie depuis un certain nombre d'années (légalement s'entend, biologiquement ce ne fut jamais le cas) et d'autres part les problèmes de parentalité ne sont pas différents de ceux des hétérosexuels. 
          Doit-on autoriser la naissance d'enfants au sein d'un couple d'homosexuels par la procréation médicalement assistée, là personnellement mon avis est non et cela définitivement.
    Pourquoi?
            Parce que les problèmes d'identification seraient à mon sens trop énormes et ingérables pour un enfant qui a besoin pour grandir et ceci est un besoin humain d'avoir des clés précises de compréhension qui sont l'identification à un père et une mère de sexe opposés (humour donc :) puisque pour rire les légistes vont inventer le terme de parents sociaux, moi j'invente le terme de père et mère de sexe opposés. 
    Un slogan dans la foule m'a interpellé au passage : Non à l'identification-fiction!
    Ce slogan m'a paru à la fois moderne et nouveau. 
           Depuis une trentaine d'années les divorces ayant fleuri sous les pas des couples français, les familles recomposées se sont installées durablement dans le paysage sociale. Il n'est désormais plus rare pour un enfant d'être élevé en partie par un beau-parent. On comprend un peu mieux à quoi se réfère l'identification-fiction et en quoi cette question est une question moderne, à mon sens c'est à la fois le rappel que les enfants ont besoin de leurs vrais parents mais aussi une manière de faire comprendre à ceux qui par exemple tentent de faire naître leurs enfants à l'intérieur d'un couple homosexuel que l'identification est un facteur excessivement important dans le développement psychique d'un enfant. Créer une fiction à partir de cette identification est à mon sens une aberration, la même que l'on retrouve dans les familles d'enfants adoptés à qui  l'on n'a jamais dit la vérité sur leurs origines et qui peut créer, comme tous les mensonges dits aux enfants des problèmes psychiques qui peuvent aller de quelques soucis mineurs à la maladie mentale.
    Bref.
            Voici un peu ce que je pouvais partager avec vous sur le sujet, qui est un sujet compliqué et grave à mon sens qui auraient du mériter un référendum ( biiiiiip on me dit, page 2586 de l'internet ou lien à venir, que le référendum est réservé à des problèmes du genre administratif ou constitutionnel, mince, dis-je moi même à part, c'est bien dommâge que l'on ne puisse pas le faire. Ah mais si, attendez voir que ce que dit mon cours d'histoire, sauf cas exceptionnel décidé par le président de la république himself qui a ce pouvoir discrétionnaire depuis que Charles le Grand se l'est autorisé et l'a fait inscrire dans nos lois. Ah oui c'est vrai, certains ont oublié, ou tenté de gommer (filous va!) l'épisode Charles de Gaulle Le grand donc qui a sauvé son pays la France de la honte éternelle et de la disgrace en s'imposant à Yalta et qui quand il a eu envie de se l'autoriser car il pouvait se le permettre (contrairement à certains dont la présence aux plus hautes fonctions de l'état relève plutôt d'une sorte de concours de circonstance (en vert c'est l'euphémisme :) plus que de faits relevant de l'héroïsme, enfin bon) a posé une question de société à ces chers amis les français..Cherchez mes amis vous trouverez.) ce qui aurait permis aux français d'exprimer leur avis directement, car ces sujets ne concernent bien évidemment pas uniquement les homosexuels car ce sont des sujets d'éthiques qui doivent être débattus et discutés de manière ample et répétée afin que puisse se dégager un consensus.
             Ce consensus est la manière habituelle de fonctionner de nos démocraties il permet d'obtenir le quart d'assentiment de tous qui permet à cette démocratie de continuer à fonctionner et non à des pierres d'achoppement de futurs dissensions graves de se créer. Et pour le moment les avis sont clairement trop tranchés pour permettre à cette Loi de naître dans la sérénité, me semble t-il. (mais comme toujours il ne s'agit ici que d'exprimer un avis dont tu peux te passer lectrice avant d'aller mettre ta machine à laver en route ou de continuer à éplucher tes pommes de terre, ce que je ne vais pas tarder à aller faire d'ailleurs.)

            Je reviens gentil lecteur si tu n'es pas parti tondre le gazon ou réparer ta clôture, te faire une sorte de parenthèse sur la place des débats concernant les homosexuels dans la société. Certains jeunes homosexuels seraient tentés par le désespoir à force d'être interrogés, épiés, discutés à cause de leurs préférences sexuels chaque fois qu'une nouvelle loi ayant pour fonction de permettre à l'homosexualité de trouver une place dans la société apparait dans le débat publique. Evidemment à 18-20 ans il est peu agréable d'être confronté de cette manière frontale à la réalité sociale de l'homosexualité qui n'est pas forcément toujours bien acceptée. (ah ah)
           Donc pourquoi se retrouve t-on à évoquer le terme d'éthique quand l'homoparentalité demande à être intégrée dans la Loi?
          C'est à mon sens assez simple, si l'on se rappelle les lois assez récentes qui réprimaient l'homosexualité (Le 12 juin 1981, l'homosexualité ne figure plus dans la liste des maladies mentales.), il faut comprendre que ce ne sont pas les promulgations de lois qui font changer les moeurs, bien que les uns et les autres s'adaptent, mais plutôt les débats, les confrontations et les discussions. L'homophobie ayant toujours une bonne place dans notre société il est évident que la question de l'accroissement des droits pour les homosexuels pose un débat qui doit exister et s'épanouir dans la société afin que ni la haine ni le rejet ne soit convoqués pour faire office de réponse à des lois qui n'auraient pas été acceptées et qui auraient été imposées en dépit de l'opposition d'une partie de l'opinion publique française.
             Certains ne comprennent pas bien ce qu'est une société en plein bouleversement morale et qui tente vainement de se raccrocher à des principes du 19ème siècle pour continuer à vivre correctement et qui finalement se lâche soudainement sur des votes extrêmes [quand les élastiques ayant été trop tendus se détendent (ah ah)]. La contrainte morale qui est imposée à certains est énorme et les conséquences peuvent être graves pour nos sociétés, enfin on va dire que c'est un avis qui peut expliquer la soudaine explosion des votes en faveur de l'extrême-droite par exemple mais pas uniquement. Cela explique aussi la perte de repères dans la société que beaucoup de psychologues évoquent pour parler de certains faits de société, comme les troubles du discernement de nombreux adolescents durant cette période, toxicomanie, suicide, anorexie, délinquance. Il existe à mon sens une véritable cassure dans notre société, entre différentes parties de celle-ci qui ni ne se côtoient, ni ne s'adressent jamais la parole et qui régulièrement repartent au combat pour s'affronter derrière les débats de société dont celui de l'homoparentalité qui est un excellent exemple, mais aussi celui du vote accordé dans certaines circonstances à certains "immigrés" et encore d'autres débats de société qu'il serait vain de citer ici.

     



    Dimanche 13 janvier 2013 : 
    Mon chemin croise celui du cortège de la Manif pour tous. 
    Photos. 
    Ambiance.






    Tous âges et sexes confondus.

     

     
     

    Les plus jeunes en tête.

     

     
     

    Symphonie de rose.

     

    Mélange de classes sociales.

     

     
     
     
     

                                                            Slogan "Tous nés d'un homme et d'une femme"

     
     
     
     

                                                Slogan : "Je sais d'où je viens. Je me demande où on va."

                         Beaucoup de professionnels de l'enfance, éducateurs spécialisés, visiblement inquiets.


     

    Les policiers font d'habituels remarques sur le nombre des manifestants quand le haut parleur dans la foule annonce un comptage de 800 000 milles manifestants, je les entends de ma place.

     
     

          
                                                                 Titre du rassemblement : "La manif pour tous"
                                                                              Beaucoup d'enfants présents.

     

                 Slogan : "L'égalité des droits"
                 et "La différence est la clé de l'existence".
     

     

                                                          Slogan : _Non au projet de loi "Mariage pour tous"



     

     

                                                 Slogan : "Papa + Maman : Y'a pas mieux pour un enfant"



                              
                                                                      Slogan : "Nos ventres ne sont pas des caddies!"

     
     

    Char associatif, haut-parleur, musique et bonne ambiance.




    Slogan : "Non à la filliation-fiction!"



         18h45 : La Tour Eiffel scintille!

                                      "Vous êtes tous très très courageux!" dit un organisateur au micro enjoignant les manifestants de ne pas se démobiliser jusqu'à l'arrivée au Champs de Mars. La pluie et la nuit tombent ensemble mais l'ambiance reste gaie, engagée et concernée!

     

     

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