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  • Murs.

     

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  • L'étendard.

    L'homme crée des drapeaux pour porter l'image.
    Cette femme crée l'enfance et l'imaginaire qui l'accompagne.
    Les imbéciles produisent le rien qui disparait tous les matins sous le pas du jour.

    Je ne sais rien de ce monde qui m'entoure. Je l'entoure parfois ou bien peut-être est-ce lui qui m'inclut en passant tout près de moi. Je ne sais pas.
    La nuit je dors comme tout le monde et le matin lorsque j'ai terminé de rêver, je regarde autour de moi.
    Qu'y a t-il de si étrange dans ce monde que je ne puisse me représenter?
     

     

     

     

    Ni toi, ni moi ne savons comment envisager l'existence de ce monde.

    Intérieur. Extérieur. Imagination. Création. Invention.
    Mais de quoi sommes nous fait
    d'autre que de leurs rêves, de leurs créations, de leurs inventions? De presque rien d'autre. Peut-être d'un peu de chair, un tremblement, un vague sentiment, une illusion charnelle. Je t'aime comme tu es. Puisque je m'aime comme je suis. A peine un reflet.  

    De nos anciens aux rêves si doux, il reste nous.  

     

     

  • Si tu rêves, je sais.

    Si tu rêves je sais que tu ignores la présence malfaisante des imbéciles gavés.
    Je sais que tu bats ton sourire aux murs épineux du souvenir, qu'aucune face de ce disque rayé ne peut te sortir de l'enfer que tu as laissé exister sous la fuite de tes pas.
    Si tu rêves. Je sais que tu endors le souvenir fielleux des imbéciles.
    Pauvre et seule : liberté tu erres dans notre souvenir.
    Fantôme. Hologramme. Projection.
    Tu nais de nos instants de grâce, de nos batailles imaginaires ou réelles.
    Debout, tu restes l'image presqu'éffacée de ce que nous voulons, rêvons, décidons pour demain.
    Liberté. Battue aux vents de la bêtise criminelle.
    Liberté. Folle et froide sous le regard des assassins.
    Liberté. Face aux salauds tu ne meurs jamais autrement que dans le regard, qui t'efface et te reprend.