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La nuit je lis des travaux obscures, entâchés de silence et d'obcénité, où se niche une vérité si crue qu'elle aveugle/ la nuit j'aborde le bas moyen-âge où l'animalité est entière/ ce monde pas encore sorti de l'oscurité/cet animal qui pourrit dans le fond des entrailles d'un monde toujours prêt à surgir/qui est le revers de toute civilisation et si celle-ci sombre,émerge le monde différent débarassé de ses anciens oripeaux/l'origine du monde est dans le meurtre/le tabou fondateur est dans le crime/ shakespeare/ il est celui que l'on ne nomme pas/ mais sur lequel dansent les vivants/ la disparition permet la naissance du fantasme de la vie/cette obscurité, cette absence, ce néant, supporte l'existence du reste/ il n'y a rien d'autre/ d'où la présence constante du mensonge/support du monde vivant le mensonge est ce qui permet de dissimuler le tabou fondateur/ d'où la référence contante à l'obscurité/