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  • Choco-holic

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             Chocolat mon amour,

      J'ai toujours rêvé de toi,
      De tes courbes généreuses,
      De ton parfum ennivrant

      De tout ce que tu inspires, à la lueur d'une bougie d'intérieur.

      De lascives endormies m'ont parlé (a demi-mots) de tes jeux        

      incendiaires 
    mêlés aux saveurs boisées d'un vin rubis, ou frissonnnant sous les vapeurs fortes d'un alcool orangé, doré.

    Rarement la luxure, et l'interdit sous tes draps suaves,
    feuilletés, contre la langue retenue, tes abandons légendaires, entremêlés de caramel, de noisettes, ou de pralines ne m'ont paru plus enviables.

    Aujourd'hui, loin du bruit, de la fureur de la parole, je t'invite avant le sommeil à te rappeller à mon souvenir : comment tes sucres, merveille! sont les plus langoureux messagers que je connaisse!

  • A comme Aragon, Louis.

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    O mois des floraisons mois des métamorphoses
    Mai qui fut sans nuage et Juin poignardé
    Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses
    Ni ceux que le printemps dans les plis a gardés


    Je n'oublierai jamais l'illusion tragique
    Le cortège les cris la foule et le soleil
    Les chars chargés d'amour les dons de la Belgique
    L'air qui tremble et la route à ce bourdon d'abeilles
    Le triomphe imprudent qui prime la querelle
    Le sang que préfigure en carmin le baiser
    Et ceux qui vont mourir debout dans les tourelles
    Entourés de lilas par un peuple grisé


    Je n'oublierai jamais les jardins de la France
    Semblables aux missels des siècles disparus
    Ni le trouble des soirs l'énigme du silence
    Les roses tout le long du chemin parcouru
    Le démenti des fleurs au vent de la panique


    Aux soldats qui passaient sur l'aile de la peur
    Aux vélos délirants aux canons ironiques
    Au pitoyable accoutrement des faux campeurs


    Mais je ne sais pourquoi ce tourbillon d'images
    Me ramène toujours au même point d'arrêt
    A Sainte-Marthe Un général De noirs ramages
    Une villa normande au bord de la forêt
    Tout se tait L'ennemi dans l'ombre se repose
    On nous a dit ce soir que Paris s'est rendu
    Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses
    Et ni les deux amours que nous avons perdus


    Bouquets du premier jour lilas lilas des Flandres
    Douceur de l'ombre dont la mort farde les joues
    Et vous bouquets de la retraite roses tendres
    Couleur de l'incendie au loin roses d'Anjou

    "Les lilas et les roses". Louis Aragon.
  • La poésie...

    ou le besoin de créer un monde en dehors du réel, où puiser des forces, où se reposer, où reconstruire, où exister dans la rêverie et la réflexion, où profiter d'un bonheur...

    J'ai toujours rêvé, toujours projeté un monde imaginaire, sur les murs qui m'entouraient. Je ne me suis jamais interrogé sur ce fait, j'ai toujours pensé que tout le monde était comme moi. Je sais aujourd'hui que c'est faux! Certains ne rêvent jamais. Ils sont là. Comme les poteaux autour de soi, comme la matière. Ils vivent dans et pour la matière. Ce sont eux qui font tenir ce monde matérialiste, eux et leur incapacité à désincarner, à déstructurer, à penser autrement! En d'autres temps, en d'autres lieux ils élirent un jour un des pires d'entre eux, un de ceux qui a été capable de détruire et de tuer pendant quatre ans, sans remord, sans pensées autres que la volonté d'imposer sa vision du monde, débarrassé de ce qui le gênait!

    Voilà ce que l'on reproche à la classe moyenne, avide, acculturée, construisant un monde sans perspective intellectuel, un enclos à veaux! Voilà ce que je pourrais haïr plus que tout au monde, ces gens sans cerveaux, ignobles, grossiers, envahissants, bruyants, si j'avais le temps, mais je n'ai pas le temps, alors j'évite de regarder ce spectacle répugnant, cette masse d'imbéciles prêts à tout pour avoir la possibilité d'accumuler des cochonneries plastifiées, dépenser, se fournir en trucs inintéréssants, parader, exhiber, polluer, envahir, détruire, etc etc. prêts à élire n'importe qui à condition que soit préservée leur petite existence. Pas de pensée, pas de structure politique, juste la promesse de pouvoir continuer à pousser son "caddy" tranquillement dans les allées sur-éclairées des supermarchés!

    Notre société aime ces gens, ils sont flattés, écoutés, étudiés dans leurs moindres détails parce qu'ils achètent, ils participent à l'effort de guerre : ils consomment! Ah la consommation qui meuble l'absence de vie spirituelle autant qu'elle le peut à coup de promos qui sentent le calin, la douceur et la gentillesse...Ah la consommation qui cherche à faire de vous quelqu'un alors que vous êtes déjà quelqu'un. Que non vous n'êtes pas rien, ni personne parce que vous ne possédez pas le dernier truc à la mode, ce truc affreux que certains vous envient et qui en fait vomir d'autres!

    On n'est pas ce que l'on a! L'habillage n'a jamais fait de quelqu'un de bien un imbécile et inversement. Vous êtes ce que vous comprenez, ce que vous vivez, ce que vous partagez avec les autres! Mais vous n'êtes pas un objet, ni une chose comparable à ce qui se trouve sur un étal de magasin.

    Bref, notre société court à la catastrophe à une vitesse phénoménale avec cette idéologie véhiculée à travers le marketing et parfois il y a de quoi avoir les larmes aux yeux de tant de violence déchaînée à l'encontre de l'Etre par l'Avoir.

  • Nucléaire : "Quand ça démange, ça démange!"

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                                         Donc point presse en direct live de mon bloggy-boulga!


    Donc ça y est : la télé (qui lit certainement "bloggy-boulga"!) s'y met! Yès!
    Oh yés! 
    Yés!
    Yés!

    Il faut dire que ces tarés recrutés dans la nature avec l'aval des chômeurs du coin et du préfet de police n'ont en générale pas grand chose à raconter entre les coupures publicitaires, ça va de soi aussi!

    A part répèter les dépêches Afp (en France ce sont les seuls journalistes à travailler, les autres, ils répètent ce que balance l'Afp et même dés fois! Ca les interesse tellement pas, qu'y en à même qui sont foutus de se planter et de répèter n'importe quoi! Genre Bashar machin-chose vient d'épouser la princesse de Galles, pff! Je te l'avais dit, n'importe quoi! Bref, pour les jeunes de moins de vingt ans qui savent encore lire...je vous file un tuyau! Si vous voulez être journaliste, il faut dire : "je veux travailler à l'Afp et être correspondant!" et donc là au moins vous ferez un travail de journaliste et non pas de plante verte! Ce qui pour une femme peut-être sympa vu qu'il y a des coiffeurs, des habilleurs, et des maquilleurs dans les studios. Ca permet  tout de même de tester un nombre conséquent de tenues et de coiffures. On peut montrer ses seins comme ils sont gros (yololo!) et un peu ses fesses et ses jambes aussi dés fois! Bon. Et ensuite d'exhiber fièrement toutes ces jolies choses avec les dents blanches phosphorescentes en prime (waouh)! Moi franchement je trouve ça quand même assez cool, comme boulot! Et ils sont payés en plus! Bon j'arrête!)

    Donc voilà t-y pas donc que j'ouvre le poste l'autre jour, peut-être hier je ne me souviens pas exactement et que vois-je qu'entends-je? qu'ouï-je, qu'esgourde-je?!

    O miracle, allélulia, dieu existe, O sole miooooooo, madre de dios et tout le tsintsouin!

    Des tas de choses pas jolies, jolies (oh non c'est pas joli, joli tout ça! Avoir fait autant de bêtises et tout et tout, sans penser aux générations futures à qui ça va coûter dix milles ans de nettoyage de mère nature doublé d'un tas d'oseille, dont franchement avec la crise qui s'amène on aurait largement autrechose à faire etc etc ) sur les méfaits du nucléaire dans notre pays et surtout!

    Tadam!

    Esgourdissez-vous!

    Que ça va coûter du pognon, des grozoufs, du blé, de l'année de retraite (nouvelle unité inventée récémment) bref, un max d'oseille de démanteler les centrales les plus anciennes et je ne vous dis pas dans 40 ans!
    Vu que le nombre de centrales rendues obsolètes par le géniallissime travail et talent conjugué au plus que parfait de nos ingénieurs aura forcément augmentée (hé oui je sais compter!)

    Oui lecteur tu as bien entendu! Du blé, des grozoufs, du pognon, de l'oseille, de l'année de retraite, qu'on va venir chercher dans ta pôche comme d'habitude, et en priorité.

    Quoi tu n'entends rien!

    Ben tu devrais...
    Parce que toute langue de vip que je puisse être je sais déjà que tu n'aimes pas du tout qu'on vienne te prélever des grozoufs dans le fond du falzard! Non...je sais, lecteur chéri adoré que tu préfères acheter des ballons à la fête foraine à tes enfants, ou payer une belle mise en plis en 3D à ta jolie femme, plutôt que de filer tes sous au gouvernement pour qu'il le refile à des fainéants.

    C'est ça que tu te dis lecteur chéri adoré, je te connais!

    Eh bien tu as raison!

    Donc écoutes bien la machine à fabriquer des idées creuses (la téloche!) qui te dit que le nucléaire dont tu te sers et moi aussi par la même occasion pour faire couler tes bains chauds et cuire tes pâtes
    Ben c'est pas bien et il va falloir trouver autrechose!

    Mais quoi donc alors??? 

    On ne sait pas trop bien encore mais comme on a des idées et toujours pas de pétrôle (certes, mais quelle mauvaise langue, pff!) en creusant on finira par trouver! 

    Moi, qui suis très peu instruite en matière de fabrication d'électricité, il me semble bien me souvenir qu'autrefois dans le garage de mon grand-père il y avait un vélo relié à une dynamo, en cas de panne de l'électricité. 

    Donc j'imagine qu'on peut faire des centrales remplies de vélos, avec plein de chômeurs qui pédalent pour la patrie, ou même des patrons-voyous qui se sont jadis tirés avec la caisse et qu'on a depuis retrouvé terrorisés dans le fond de la cale d'un navire chinois, en train de se dire que peut-être il vaudrait mieux les geôles françaises aux cachots asiatiques (oui parce qu'ils ont fuit comme ils ont pû, ces pauvres patrons les pôches pleines de biftons, c'est pas facile de rester discrets! Les autres ils voulaient y mettre le feu aux patrons! Ben vi ça craint dés fois d'être un voyou on risque sa peau!) condamnés à des travaux d'intêrets générale (TIG pour les intimes), séquestrés dans une usine, assis sur une selle de vélo 18h sur 24, sans pause pipi, ni cigarettes, bref le bagne (et je te raconte pas les hémorroïdes!)

    Attends je te raconte la suite de l'anecdote sur la fuite d'un patron-voyou!

    Quand l'équipage du cargo sur lequel le PV (patron-voyou tu avais bien compris) a réussi à s'embarquer en échange de quelques biftons roulés façon nems et glissés dans la veste marinière du commandant du navire, a su qu'il s'agissait d'un patron échappé de son usine avec la caisse ils ont eu un coup de sang et il a fallu au moins trois personnes pour maîtriser le cuisinier "chong" qui a eu très chaud d'un coup et qui s'est mis à affûter ses couteaux sans rien dire!
    Il prévoyait de le servir au dîner au "mess" façon nouilles chinoises. 

    Ca l'a retourné le pauvre "chong"!

    Ah ben ça, faut se méfier! Les chinois ils sont communistes à l'origine! Y'a des restes dans la conscience populaire. Même sur les navires marchands en partance pour Hong Kong!

    Bref, ou en étais-je?

    Au nucléaire? Ah oui!

    Ben c'est tout pour aujourd'hui!
    Faudra revenir un autre jour pour la suite parce qu'en vrai j'ai un peu mal à la tête, dés fois ces trucs on se demande pourquoi ça te donne un de ces mal de tête.
    Tu te dis que tu devrais te remettre à la poésie, parce que franchement le reste ben ça craint!