Ca sert à par exemple à mettre de la couleur sur un travail en noir et blanc.
Comme sur celui-ci que j'ai fait pour exemple. C'était juste pour vous donner un exemple d'utilisation des textures. Bref, bref.
Bonne soirée et bon week-end à toutes et à tous :)
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Texture.
Pour la fin de l'année voici mon cadeau :pour mes fidèles lectrices ou lecteurs.
(jpeg : 1200dpi / 10cm) -
Bloguez utile. mode d'emploi
"Je suis un blogueur de terrain"
Clement RobinDimanche 27 Novembre 2011Chrystophe Oléon, fondateur d'un blog d'actualités sur Grenoble, Greblog, nous fait part de ses projets, de sa vision des blogueurs et du monde journalistique.
"Une des forces de mon blog, c'est que les gens ont compris que je n'étais pas quelqu'un qui restait les fesses sur une chaise devant mon ordinateur. Je suis un blogueur de terrain".En mars 2006, Chrystophe Oléon crée Greblog " sans objectif précis ". " C'était un moyen de m'intéresser à la vie locale et politique". Au lancement du site, il publiait environ deux articles par jour. "Je racontais ce que je voyais dans la rue, sans faire d'analyse, et rien que ça, ça a plu !". Trois mois plus tard, il décide de s'inscrire à un concours et gagne le prix du meilleur blog local de France. C'est à partir de ce moment là que son blog a réellement décollé.
"L'avantage en tant que blogueur, c'est qu'on est plus libre"
"Je n'ai rien fait pour me faire connaître", déclare-t-il. Mais le bouche à oreille fait son chemin et les personnalités politiques locales commencent à le courtiser. "J'ai mis un pied dans la vie politique sans le vouloir forcément. Je me suis fait happé par le système politique et médiatique" : rencontres avec les hommes politiques locaux, interviews avec des journalistes, invitations à des conférences de presse... les sollicitations sont multiples. La réputation de son blog prend de l'ampleur.
Chrystophe Oléon garde néanmoins l'esprit critique, "je n'ai pas hésité à attaquer les projets locaux quand il ne me plaisaient pas. L'avantage en tant que blogueur, c'est qu'on est plus libre. On peut donner son avis".
"Un blogueur doit avoir de l’ego"
Il concède aussi que jalousie et concurrence sont présentes dans la sphère des blogueurs. "Un blogueur doit avoir de l’ego". Mais c'est parfois source de conflits. Greblog s'est un temps ouvert à d'autres collaborateurs blogueurs. "Ça n'a pas fonctionné. Le ton de certains blogueurs ne me plaisait pas. Il y a eu des problèmes d'ego, et pour moi le premier", avoue-t-il.
Relations compliquées entre blogueurs, mais également entre blogueurs et journalistes. "Au début, aux conférences de presse, les journalistes me regardaient en se disantQu'est-ce qu'il veut celui-là ? Quel est son but ?". Il est difficile pour un blogueur de gagner en crédibilité. Mais il est par contre plus facile de tester les nouveaux outils sur le web et tirer partie d'Internet. "Par exemple, les blogueurs insèrent beaucoup de liens externes dans leurs articles. Pour montrer qu'ils sont crédibles". Cette pratique est moins courante sur les sites des journaux traditionnels: "ils n'ont rien compris. Le lien, c'est la clé du web-journalisme".
"On m'a déjà proposé de travailler en tant que journaliste, mais j'ai refusé"
"C'est un des plus beaux métiers du monde, mais les journalistes ne savent pas s'adapter au changement. J'ai vu comment la profession a évolué en quatre ou cinq ans et ça m'a un peu dégoutté. Ce métier est de plus en plus dévalorisé et se paupérise, tant en terme de salaire que de qualité de contenu. On m'a déjà proposé de travailler en tant que journaliste, mais j'ai refusé".
Responsable en communication dans une entreprise de e-commerce, formateur dans la communication web et les technologies multimédias, enseignant à SupCréa (École supérieure de la création graphique de Grenoble), il a pour le moment laissé de côté Greblog, faute de temps. Le site est en restructuration depuis plusieurs mois. Mais Greblog version 3 est prêt , ainsi qu'un nouveau site basé sur la participation de Grenoblois. -
L'art une histoire d'amour?
En 1962, les travaux de Ruscha ont fait partie de l'exposition « New Painting of Common Objects »
au Norton Simon Museum à Pasadena, à côté d'autres artistes tels que Roy Lichtenstein,
Andy Warhol, Robert Dowd, Phillip Hefferton, Joe Goode, Jim Dine, etWayne Thiebaud.
Cette exposition est historiquement considérée
comme l'une des premières expositions Pop Art aux États-Unis.
Ruscha est reconnu pour ses peintures incorporant des mots et des phrases,
et pour ses nombreux livres photographiques, qui sont liés à la fois au mouvement
pop art et à l' art conceptuel
Source Wikipédia.
Portrait d'une amie
L'art conceptuel c'est quoi? Juste extraire l'idée d'une toile (souvent avant même de
l'avoir réalisée...) et la transformer en mot ou en signe, objet inanimé etc etc.A quoi ça sert? A se débarasser du figuratif? (tiens ça va d'ailleurs donner lieu à une
note, plus tard. Le figuratif.def) Comment on fait? On réfléchit et on trouve une idée.
Puis on la représente. Non on ne la dessine pas ni ne la photographie, on la
représente.
Marcel Duchamp souhaitait représenter quoi en présentant son urinoir dans une desexpositions les plus courues de son temps?
_Faudrait lui demander répondrait la voix du quidam!
Personnellement, je dirais un rejet de la représentation bourgeoise de l'art, des
scènes classiques, des portraits de famille, des inventions marquantes de son
temps, (l'électricité ou le vélo les I phone machin aujourd'hui) les trucs habituels quoi.Un truc inhabituel, donc hors norme qui étonne et surprend, choque un peu et
bouscule l'idée que l'on a de l'Art avec un grand A comme Anémie intellectuelle ou
bien A comme Attention danger! Nombrilisme! ou encore : "Atchoum!", ce truc
m'ennuie profondémment.
Donc.
Lisez, sortez promenez-vous
respirez l'air de votre temps,
regardez les jeunes femmes,
jeunes hommes,
essayez de voir et de regardez autrement
ce qui est autour de vous.
Ainsi vous comprendrez un peu mieux ce que
l'Art d'aujourd'hui dit à tous
Comme ce que faisaient certains artistes comme Ben
en France dans les années 90 et qui reste aujourd'hui."Il écrit des phrases que vous lisez
qui vous donne des idées et hop
vous entrez dans le concept de cette sorte d'art
en réagissant dans vos vies
et de cette manière vous donnez de la vie
au concept de la phrase sur tableau noir
qui au départ aurait pu sembler dérisoire."En prenant la parole aujourd'hui, dans votre vie, blog et autres
vous faîtes oeuvre d'expression commune.
Et à mon sens cette sorte d'expression est la plus importante.
Cette sorte d'Art peut sembler démago
(entendons qui sert à flatter les goûts du plus grand nombre)
pour certains
mais pour d'autres il communique avec la foule,
avec nous, avec vous.
Il transmet de l'envie de vivre et de réaliser des choses personnelles.
Il prend une fonction.
Il s'emploie à ce que cette fonction soit sociale et pas uniquement esthétique.
Bref l'Art se rend utile à la communauté
Est-ce intéressant?
Aucune idée.
Ps: pourquoi j'aime le travail d'Edward Ruscha?
Parce que ces tableaux me rappellent ceux d'Edward Hopper,
même si je sais que cela n'a rien à voir et
qu'ils sont issus d'époques et de mouvements picturaux très différents.
Moi je trouve ces deux univers proches et je les trouve intéréssants.
Une sorte d'ultra réalisme
qui se transforme en objet de contemplation
dans les choix des sujets représentés :
une cafétéria pour l'un,
ou un quai de gare désert peint à partir d'un angle particulier,
fermé où l'on aperçoit une silhouette au loin
(comme s'il était inutile de s'approcher),
des panneaux d'affichages pour l'autre.
Tout ceci entouré de vide et d'absence.
Comme une sorte de gouffre autour d'un lieu ou d'un paysage commun à tous
et qui devient par la magie de la représentation
une sorte de lieu imaginaire
qui cristallise et met en scène des sentiments humains
*(l'angoisse, la peur du vide, l'absence, l'attente)
dans l'absence d'humains justement,
qui moi m'étonne.
Car comment dire,
il y a une sorte de majesté dans la laideur
et la presque totale lividité de ces objets
ou paysages inanimés et sans interêt,
la création d'une sorte de miroir
de la société de consommation
ou industriel pour Hopper
dans laquelle chacun peut apercevoir son reflet,
tandis que le spectateur se demande déjà
qui voit ces paysages,
quelle partie de la population entre et sort de ces lieux
et pour Ruscha qui voit ces panneaux Hollywood à l'envers
alors que tous ont l'habitude de voir le panneau à l'endroit?
Quel est le regard qui est posé sur ces lieux?
Qui voit cela et dans quelle circonstance?
Le sentiment d'étrangeté provient en tout cas pour ce qui me concerne
de la mise en scène qui entoure l'objet représenté.
Bref.J'aime bien donc!
* C'est interessant cette notion d'attente assez présente dans l'art du 20éme Sicècle.
on le retrouve mise en scène dans une pièce trés connue
de Samuel Beckett : " En attendant Godot". (pour l'exemple le plus célèbre)
Et c'est ce que je retiens le plus des tableaux d'Edward Hopper.
Une sorte d'infinie attente qui semble planer sur des lieux
dont on n'entrevoit souvent qu'une partie,
l'éclairage électrique trés présent qui renforce
cette impression de vide et de lieu non pas abandonné
mais en attente de passants.
Je trouve en fait cela assez drôle d'être capable
de mettre en scène une telle absence de vie.
Comme si dans ces lieux de passage toute la désespérance
de ceux qui ne sont pas dans la lumière apparaissait soudainement
que l'on ne voit pas justement,
que l'on tente d'imaginer mais avec peine.
Juste des sortes de fantômes qui n'ont d'existence que dans le regard
et la mémoire des spectateurs rassemblés devant ces sortes de stèles
que sont les tableaux de ce peintre.
[Pour la critique habituelle il est écrit :
"Hopper est attentif à l'évolution de la société américaine.
Son oeuvre, à travers les paysages ruraux et urbains dresse un portrait de la classe moyenne, à la fois laborieuse, authentique et solitaire. ".
Dans le cadre de cette note ce n'est pas ce qui m'interesse,
et ce n'est pas ce que je retiens de la peinture de cet homme.
Pourquoi?
Parce que je ne suis pas critique d'art et que je n'ai donc pas d'avis
tentant d'englober la totalité de son oeuvre à donner
afin d'éclairer ou de diriger de potentiels acheteurs,
ou d'éventuels lecteurs de revue de critique d'art.
Je ne fais que transmettre un sentiment sur un sujet qui me plait
et je ne cherche pas à faire le compte rendu circonstancié
du travail d'un peintre que
1_ dans l'ensemble je ne connais pas assez pour faire une critique interessante pour
d'autres que moi-même!
2_ et dont faire la critique ne m'interesserait pas du tout. Je ne lis pas de critique sur
l'art. Je préfère l'oeuvre en elle-même. Même si je sais que la critique est utile pour
remettre une oeuvre et un artiste dans un contexte précis et pour faire avancer la
compréhension d'une oeuvre. Bref!En quoi est-ce interessant pour moi, d'un point de vue intellectuel?
Parce que cela me parle de la société dans laquelle nous vivons tous,
et de la manière dont la profusion d'objets, de signes et de message
envahit tout notre espace,
et guide de manière inconsciente nos trajets
et par là-même une partie de nos pensées.
L'attente, le vide, l'absence qui sont très présents
dans certaines oeuvres d'artistes contemporains
ne sont pas des notions "porteuses" , pas des notions qui peuvent servir à vendre et à
transformer une oeuvre en objet de consommation.
Quoi vendre avec ce genre de notion?A part des cercueils je vois mal.
C'est ce que je remarque en retrouvant constamment cette notion évoquée dans les
oeuvres des plus grands de nos artistes.
Est-ce que ces tableaux évoquent le deuil?
Personnellement je ne le dirai pas,
car en fait il me semble que cette façon de mettre en scène relate autrechose,
de moins concret, de moins réel,
quelquechose qui est plus d'ordre spirituel
et qui est la sorte de ciment qui nous fait nous sentir humains,
proches les uns des autres,
dans un monde qui tend à fabriquer des lieux lisses et sans aspérités :des rues rectilignes,
des cantines plastifiées,
des kilomètres de parois vitrées.
Une sorte d'ultra présence du carré et de la ligne droite,
de la lumière crue qui ne laisse plus rien dans l'ombre,
qui éclaire et met tout à jour,obligeant chacun à vivre dans la transparence.
Une sorte de regard industriel posé sur les choses qui nous entourent,comme si toutes notions échappant à cet oeil mathématique devaient être évacuées.
Marrant non?
Je reprend mon titre?
Allez.
L'Art une histoire d'amour?
L'amour des autres et de ce que l'on peut parvenir
à leur transmettre directement en dehors des codes habituels?Je doute.
La réalité est autre.
Souvent une histoire d'argent et de reconnaissance sociale.
On va dire pour faire court que "d'aucuns" voudraient briller
"épater la galerie" faire "oeuvre".
Rire.
C'est drôle?
Il me semble oui car à part quelques artistes extraordianires
peu parviennent à leur but,
peu parviennent à apporter à la société de leur époque
assez de nourriture pour la modifier de manière substantielle :Leonard de vinci
Le Caravage
Poussin
La renaissance française et italienne
Quelques courants picturaux dont la portée parvient encore
à nourrir l'intellect de tous.
L'Art n'est pas mort il est absorbé par l'industrie.
C'est ce que je garderais d'Andy Warhol et de ses tableaux.Mais comme d'habitude ce n'est que mon avis
et comme d'habitude celui-ci n'engage que moi.
Donc quoi?Eh bien vous, pensez ce que vous voulez.
Ca n'empêche pas d'aimer certains artistes et d'admirer certaines oeuvres.
Je reprends mon avis.
Pourquoi l'Art avec son grand A serait absorbé par l'industrie?
Parce qu'a mon sens la société n'a plus besoin d'Art, tout le monde s'en fout.
Les besoins de la société de consommation sont d'ordre Industriel.
La population croissante, l'expansion des villes,
font que les besoins ont changéset qu'aujourd'hui la société du spectacle permanent,
l'Entertainement, ont pris une place extrêmement importante dans la société.
Déploré ou non c'est un fait dont chacun peut mesurer l'étendue dans sa propre vie.
La place des réseaux sociaux?
Une excroissance de la société du spectacle?
(titre d'un livre de Guy Debord, Situationniste Film du même titre 1973)
Où l'intimité de chacun tente de se mettre en scène et de communiquersur un mode apparemment décontracté
et qui en fait servirait assez uniquement à étendre le champs de la diffusion
des objets de consommation usuels que sont les films,
livres et autres gadgets culturaux-sociaux?Pas uniquement. Mais en partie.
Donc quoi l'Art dans tout cela?
Je ne sais pas
c'est à vous de voir :
quelle place a le monde artistique
qui tente de produire des oeuvres de qualité
et qui tente d'ouvrir et de nourrir des débats intellectuels
dans votre vie?:)