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Citations, polices, typographie, images modifiées - Page 33

  • Pensée du soir, très peu d'espoir.

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    Allez vers ceux qui n'ont rien, plus rien que leurs yeux pour pleurer quand ils trouvent encore la force de verser des larmes. Qu'ils soient riches ou pauvres, blancs ou autrechose, pensez à aller vers eux.
    Même quand ils ne montrent rien qu'un peu d'ennui teinté de dégoût. Penser que sa peine est loin d'être unique et qu'en partageant un peu de cette chaleur qui nous fait ressembler à autrechose qu'à des animaux assoiffés de pouvoir et de jouissance serait une chose qui ferait de sa vie une vie remplie. 
    De très beaux "autres". 

     

  • Le soir glisse contre le ciel rose.

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    La nuit éclaire de ses trouées imaginaires l'espace que je parcours inlassablement.
    Milles fenêtres allumées dans la nuit, au-dessus du vide le long des parois sèches : les immeubles de la ville. Cela ne m'inspire rien. L'inévitable et incroyable ennui que dégage toutes ces constructions immobilières, souvent blanches, grises, beiges, des couleurs absentes, des teintes qui prennent la pluie et le soleil avec la même indifférence, la même absence de vie, justement. 

    Les gens qui vivent à l'intérieur me font le même effet, me donnent la même impression d'absence de couleur, d'attitudes et de comportements passe-partout.
    La ville d'ici c'est comme un grand désert me dis-je parfois en pensant à un de ses livres pour lesquels on aurait vendu une partie de sa bibliothèque. "Désert", (jmg LeClézio). Ou forêt. Champs ou prairies, vallons bordés de bois. L'espace naturel en regard de l'espace urbain quotidien et fonctionnel?
    Quoi? Une question? Une interrogation? Une pensée quelconque à ce sujet? Non. Même pas.
    Juste en souvenir se remémorer le bien-être que procure l'espace devant soi, vide, emplit du seul oxygène, traversé de quelques nuages un peu idiots, peut-être groggy de tant de vent, de tant d'air, bercé par les parfums de la nature, l'odeur des feuilles séchées par le soleil, ou très humides selon la saison, les couleurs, les rayons perdus entre les arbres, les trouées de lumière... 
    Si j'écris je n'ai pas vécu, j'ai rêvé. De quoi aurais-je l'air? Certainement d'une mauvaise "écriturière", écrivain sans veine, ratée, boursouflée, prétentieuse, copieuse de toutes les phrases d'avant, écrites par d'autres au talent reconnu aujourd'hui. Si je dis, je n'ai pas vécu, j'ai rêvé. J'aurais l'air autiste, décalée, associale, irrécupérable, instable, improductive, destinée à la pauvreté, à la misère, condamnée à l'errance!
    Bref, il vaut mieux ne pas dire ce que l'on vit en silence, 
    car..."d'ailleurs" il n'existe qu'en soi
    jamais à l'extérieur.

     

  • L'elfe du vent.

     

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    Vous me trouverez en compagnie d'autres oursons uniques ici
    L'esprit poétique a soufflé sur ce site et certainement sur les deux créatrices : à découvrir.