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L'être et le non-être!

Il n'y a pas d'heures plus vives que celles qui rejoignent la part inexprimée d'une vie.

Les absences, les "blancs", les points de suspension laissent l'être à sa liberté d'être justement. Silence et recueillement, trajets secrets, retrouvailles immatérielles, un peu diaphanes, presqu'iréelles entre soi et le souvenir de soi.

 

L'être au monde absent n'est pas un véritable absent il est "recueillement", attention de soi, ou retrouvaille intérieure.

Ne pas communiquer n'est pas se taire. Refuser d'apparaître dans le monde n'est pas disparaître ou mourir. Il est juste occupé par l'ailleurs, par l’autrement, par autre chose, par ce qui n'est pas justement mais qui existe certainement puisqu'il le ressent.

C'est ainsi qu'il vit en croyant ce qu'il ressent, premièrement, avant toute autre considération...Rapidement on dit : "auto-centré, égotique, occupé par soi-même, égoïste ou bien encore égocentrique, qui ramène tout vers lui, qui se prend pour le centre de l'univers, voire du monde..."

Mais s'il ne veut pas être là parmi ces gens qui n'ont pas choisis d'être où ils sont, de vivre ce qu'ils vivent, de côtoyer qui ils côtoient.... Car on ne choisit jamais vraiment, le choix s'impose....qui l'y obligerait?

Des gens, qui pensent que la liberté d'autrui n'existe pas, pour qui elle n'a pas d'importance, pour qui seuls comptent les avis des autres qui disent oui, qui disent non courbant indéfiniment l'échine devant les désirs des autres justement. Indéfiniment.

Être ou ne pas être ne serait donc pas la plus importante des questions à se poser.

La vraie question s'il y en avait une qui importerait au dessus des autres serait comment être si l'on doit  absolument Être.

 

 

 

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