La toile en lumière!

Immaterials: Light painting WiFi from Timo on Vimeo.

Le temps qu'il est.

Je n'ai jamais assez de temps pour faire tout ce que j'aimerais faire. Je fatigue de ce temps qui fuit entre les lignes tendues de nos désirs et volontés. Je m'énerve. Je m'exaspère. Je perds mon temps en futilité parce que tout m'escagace, comme disent les plus anciens du Sud. Parfois j'ose même me disperser tant je m'ennuie de ne pas avoir tout le temps pour moi. Je voudrais l'infini, de la longueur dans le temps, de la durée aurait souligné Bergson. Mais je fonce, je traverse, j'accélère et je disparais. A peine le temps de me dire, bon ça on verrra plus tard, que je suis déjà ailleurs.
C'est bien l'ennui de ce temps. Nous ne l'avons pas, ne le possédons jamais, ne pouvons jamais en faire un outil exactement taillé à la mesure de nos envies. Il dépend de tant de facteurs extérieurs.
Mais une chose est certaine : "toutes les années de ma vie, je prends le temps de regarder et d'envisager l'arrivée du Printemps. Je parviens toujours à me poser deux minutes pour regarder les fleurs arriver, les arbres s'ouvrir, les oiseaux parader, parce que cela m'est nécessaire. Tout comme l'oxygène est nécessaire à la respiration et la lumière à la vue.
Le Printemps est le cadeau après la traversée de l'hiver. Le froid et la boue ont séchés.  "La bise s'en est allée". Et l'air doux qui se pose sur nous lentement me fait le même effet qu'aux plantes, il me réveille. Donc peu importe que cela ennuie tout le monde, que des milliers de gens aient autrechose à faire, que la vie ceci et la vie cela....Je m'en fiche! Je me pose sur un bout de pelouse. J'ouvre un livre. Et l'après-midi s'étire comme un gros chat longtemps endormi, des tonnes de pensées disparaissent au profit de nouvelles. C'est magique, c'est juste le Printemps.

Et franchement les fleurs blanches sont toujours aussi belles!

Mars sous les fleurs blanches. Poncifs et autre.

In memoriam of...

Graffiti écrit sur un mur blanc.