C'est la vie. def ou le progrès.

C'est la vie, dit-on simplement quand on ne sait pas quoi dire parce qu'on ne comprend pas forcément tout. Alors on ouvre la bouche et tout ce qui sort c'est cette phrase que des milliers de gens se sont passées à travers le temps, que les "jeunes" ne veulent pas prononcer parce qu'il n'est pas encore temps d'être vieux. Il faut être vieux pour savoir ce que c'est la vie. Les autres... ben ils apprennent, ils ne connaissent pas encore tout. Ils pensent pouvoir changer tout justement mais ils s'apercevront un jour que ce n'est pas si facile et que les vieux modèles ont la vie dure. Ils reprennent leur forme dès qu'on les lâche... Et sinon tout le monde se sent perdu et dit : "On est perdu, on ne reconnait plus les traces de nos anciens. Vous effacez tout. Comment faire? On est perdu!" Alors on reprend les vieux modèles en disant qu'hier ça marchait ce truc pourquoi ça ne marcherait plus aujourd'hui? Et ça marche, mais on n'a pas changé. On est revenu au point de départ. Et on n'accepte plus les nouveau trucs, parce que c'est bizarre et que ça nous casserait tous les anciens trucs qui marchaient si bien.

Donc voilà, on dit, on ne peut pas : "C'est la vie!" Et puis on passe à autrechose car ça nous casse un peu les pieds de devoir revenir sur ces vieux trucs qui marchaient si bien et qu' on ne voit pas qui nous obligerait à les changer.

Territoire.def

Sorte de place forte délimitée par une série de frontières, à l'intérieur duquel des lois se forment, existent et  s'appliquent à ceux qui marchent par exemple sur cette terre délimitée définie par le terme de territoire, donc.

2012. Village global.def

Sorte de création marketing et accessoirement socio-culturelle, et/ou inversement qui permet à une sorte de marché parrallèle de passer au-dessus des us et coutumes de chaque nationalité et de vendre des produits ultra-standardisés ayant pour but la création d'un monde culturel débarrassé des lois de chaque pays, et spécialement des lois super durs des travailleurs français, (pour le cas de la France) qui produisent des cotisations sociales et qui sont carrément super mal vues par le Marché. Bouh!

Pour s'en débarrasser et s'enrichir au maximum et en flattant les artistes par exemple mais pas seulement, le marché qui se ré-invente continuellement, utilise cette sorte de communauté virtuelle et un peu intellectuelle (qui existait auparavant) afin de se donner un vernis bien-pensant et esthétisant qui ne manque ni de charme ni d'intérêt d'ailleurs, sauf quand on s'aperçoit que les outils qui permettent de diffuser et de faire la promotion du "village globale", sont créés dans des usines où les travailleurs sont hyper exploités, voire où leurs enfants sont employés à titre gratuit et amicale parfois, et là ça craint!

Donc village global : nouvelle manière d'exploiter l'homme en répartissant tous les besoins d'enrichissement des entreprises en fonction des lois, des richesses culturelles et des avantages apportés par tel ou tel pays dans le monde et en éliminant (bang-bang) les inconvénients qui franchement n'ont aucun intérêt, ne rapportent pas et même coûtent, ô comble du scandale!

Extrêmement intelligemment inventée, cette nouvelle manière d'exploiter l'homme, la femme et l'enfant accessoirement à mis une trentaine d'années à apparaître comme un "Nouveau système d'exploitation mondialisé" (grâce à des savants mélanges marketings, publicitaires et psychologiques par exemple.) 

Appuyé par une active politique de corruption morale et financière, (où comment convaincre les jeunes générations de se laisser berner avec le sourire) ce système ayant pour origine première les états-unis procuraient aux américains des états unis un niveau de vie trois ou quatre fois (pour les plus pauvres) supérieur à la moyenne mondiale, permettant à des familles moyennes de se fournir en réfrigérateurs, télévisions, écrans en tous genres, voitures : "Super!" donc de consommer à outrance, de polluer la planète avec des matières totalement pourries dont le plastique et de se ridiculiser "all around the world" en vantant les mérites de la vie chez Mickey qui mange des hamburgers en lisant des mails, yahoo?

Le système ayant multiplié tous les facteurs d'exploitation et de récupération des richesses mondiales, production physique et marchés financiers réunis, (préssurisation, concentration , etc etc) il semblerait que nous soyons entrés dans une période de grave crise financière qui risque de nous déclencher des catastrophes phénoménales, comme une pauvreté dîte endémique (mot permettant à ceux que l'on élit de ne pas trop se sentir directement responsable de l'état du pays en matière d'emploi) qui risque de s'installer durablement dans certains pays, dont le nôtre ( mais aussi d'autres pays dont on parle peu grèce, portugal) car il est visible à l'oeil nu que les avantages pour lesquels se sont bravement battus les anciens, comme les droits à la santé pour tous, ainsi que des retraites correctes pour tous et aussi un certain niveau de vie que beaucoup d'autres habitants d'autres pays jalousent et qu'ils utilisent en venant par exemple se faire soigner sur notre territoire tout en continuant à se plaindre du nombre de grèves en France et à rêver de nous greffer un système ultra libérale sur l'ensemble de notre société sans remarquer l'énorme contradiction qu'il existe entre leurs rêves et la réalité, il semblerait donc que tous ces avantages ou avancées sociales fassent un peu délirer les "chefs" du monde industriel mondiale qui rêvent donc de venir nous faire des cours d'esclavagisme en vrai sur notre territoire. (argh)

Bien entendu, ce n'est pas pour demain, car mis à part les cours de marketing et de gestion du personnel désastreux (et sauvages) qui produisent un lot conséquent de suicides, ces "amerloques" du dimanche ne sont pas encore parvenus à nous faire perdre la raison et nos prérogatives de français et donc à inter-pénétrer notre culture aussi loin qu'ils auraient aimé le faire! ( Dômmage pour eux mais l'interpénétration de culture étant trop douloureuse pour les populations interpénétrées nous préférons nous en passer et continuer à cultiver nos différences et à faire naître une culture qui ne se nourrit pas d'emballage en cartons et de dérivés pétrolifères mais bien de veaux, de vaches et de cochons et accessoirement d'histoires humaines et nn de rêves débilitants qui tenderaient à nous faire aduler des déesses et des icônes paîennes par le biais de contes de fées modernes diffusés à grande échelle sur les écrans de cinémas.)

Pour bien vivre en France évidemment il faudrait que l'ensemble de la population prenne conscience d'un fait simple :

Consommez des produits français permet de garder des usines en état de marche sur le territoire donc, etc etc.

Ah, ah, ah,  mais j'oubliez c'est un peu tard, il aurait fallut commencer cela il y a trente ans et s'y tenir très sérieusement quitte à accepter des prix un peu plus élevés qui auraient été justifié par la qualité des produits et le respect des normes sanitaires, par exemple mais pas uniquement justifié aussi par le respect des droits des travailleurs à être payés justement en retour du nombre d'heures éffectuées. (Je lisais récemment dans un article qu'un nombre conséquent de vêtements de luxe_provenant en partie de l'étranger_ se sont faits épinglés à cause des matières cancérigènes contenues dans leurs tissus. Et ce n'est qu'un exemple. Car notre pays à tout de même fait des progrès considérables en matière de protection des consommateurs!)

170 000 emplois industriels perdu en 10 ans lisais-je récemment dans la presse. Pas perdu pour tout le monde! Ces emplois sont actuellement ré-utilisés en Inde, Chine, à l'Est, etc etc.

Est-ce grave?

Pas si l'on écoute les âneries diffusées en boucle sur les radios et télévisions françaises, nos exportations ont rapporté ceci, cela. On perds des emplois mais on vend plein de trucs!

Super!

Chômeurs français de longue durée et de tous accabits, de toute provenance, taille ou origine, remerciez donc!
(A genoux fainiasses infâmes, bubons rosés, ridicules profiteurs de la société-qui-bosse-beaucoup moins-bien-que-les-chinois-et-qui-continuent-à-se-plaindre-malgré-sa-médiocrité-sa-laideur-son-absence-totale-de-talent-son-incroyable-bêtise,-sa-méchanceté-originelle-bref!) chômeurs donc, on va pouvoir continuer à vous entretenir et vous, à déprimer parce que vous vous sentez mal, seuls, inutiles, rejettés, bref bons à plus rien du tout et qu'en plus ceux qui n'ont pas eu la chance de perdre leur emploi vont partout sur les médias se plaindre qu'ils paient pour ceux qui ont eu une chance folle de s'être fait virer comme des "malpropres"

(mot de région regroupant le lot de "moins que rien" dont personne ne veut, qui sentent l'animal mort et qui perdent leurs poils et dont tout le monde se fout parce qu'ils ne possèdent pas de valeurs ajoutées, ne sont pas des cadres dans une grande entreprise ni des stars de ciné, ni de footchebôl!)

et qui peuvent désormais parader chez LIDL et engraisser comme des gros rats sur le dos de la société qui "bosse" qui aime ça, en redemande et prendrait bien deux ou trois coups de fouets le matin parce que ça réveille et qu'ils aiment vraiment ça! (hum, miam, oh oui, oh oui! Aïe, aïe, pas trop quand même. On aime se faire étriller un peu mais bon se faire massacrer non merci! Humphf.) 

Effectivement, c'est un système d'une rare intelligence. Clap. Clap.

Mais bon. Mais bon. 

A l'occasion et puisque je suis dans les sujets un peu ripoux :
"Islamophobie"! (help!) 
"Mondialisation"! (argh! je me meurs), je vous ferai une autre petite note sur un autre sujet tout aussi passionnnant :

"La dette publique française" : argh!

Suivie de près en terme d'ennui par celui-ci : "La dette publique de chaque états européens pourrait-elle être mutualisée (réunie) de manière à faire plonger toute l'Europe dans une crise économique sans précédent et plus seulement la Grèce, l'Espagne, le Portugal, et l'Italie?

Mais argh! Argh! Arghrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr!
France 2012 : 112 milliards d'euros.  ( le chiffre est faux bien entendu, ça augmente sans arrêt! Argh mais argh mais argh!)

Et encore argh! Non mais Arghrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr! 

Quel sujet pourri dis donc! 

Sujet du bac fin 2012,

Lettres
Raconter en quelques pages, comment la crise de 1929 est finalement devenue une pauvre crisounette au début du vingt et unième Siècle comparée à celle qui va nous tomber sur le paletot le jour où les spéculateurs auront finit de jouer à la marelle avec le pognon de tout le monde. [Je ne suis certes pas communiste puisque cela n'existe plus trop mais pour m'amuser je mutuallise la masse monétaire mondiale à distance! Et si ça m'amuse moi hein?!]
Raconter le futur en prenant en compte le passé, donc.

Histoire.
Episode qui précède les guerres mondiales du vingtième siècle. Pauvreté endémique, stagnation économique, spéculation boursière, délitement morale des élites, corruption endémique (morale et financière), disparition des valeurs morales traditionnelles, mépris des lois (euh les élites qui vont partout clamant qu'ils font et défont les lois au gré de leurs intérêts et qu'ils n'ont donc pas à les respecter aussi scrupuleusement que doivent le faire les petits, les sans grade, les opprimés de la société), etc etc. Citer. Montrer les mécanismes de pourrisement qui conduisent généralement les pays vers la révolte. Décrire.

Economie.
Que fait un Etat en cas de banqueroute? Solutions entreprises. Nombre de morts.

Mathématiques.
Expliquer un modèle de calculs des bénéfices dit "exponentiel" à partir d'une simple équation. Montrer comment les marché internationnaux ayant trouvé une martingale dans les calculs de risques mettent à nouveau et comme c'est historiquement assez habituel, en péril l'équilibre mondiale à cause de leur insatiable appétit et leur impossible voracité. 

Sciences occultes.
Comment déjouer les pièges de la répétition en histoire?

Sciences du vivant.

Récupérer toutes les bonnes habitudes de survie en milieu hostile de vos arrière-grands-parents. Comment  gérer une économie familiale avec très peu, se chauffer avec deux morceaux de bois, s'éclairer avec de la graisse animale etc etc. "Pendre les "enculés, coupez la tête aux affameurs, et trancher la gorge des élites corrompues." Ces expressions tirées de textes célèbres vous aideront à mettre en perspective les mesures de survie en milieu hostile.

Bon je pense que cette année vous allez encore avoir du pain sur la planche avec tous ces sujets plus passionnants les uns que les autres. (Ah, ah! "Pain sur la planche" et hop chez le boulanger, la métaphore! Depuis "Pain au chocolat" de Copé nous sommes absolument keen on "les métaphores boulangères")

Il faudra que j'ouvre un blog marrant sur le sujet. Les trucs de ma grand-mère ou comment survivre dix ans avec deux kilos de pomme de terre, un animal qui produit du lait et/ou des oeufs en vivant dans une cabane au fond des bois sans chauffage et en supportant les moqueries des exploiteurs, escrocs, profiteurs, faux intellectuels et vrais salopards de votre coin de province mondial où la vie est si belle.

Amen.

 

 

Promo!

Il m'arrive de "promotionner" des gens dont j'aime le travail ou les réalisations.
C'est rare je sais.
Ici on s'occupe plus de soi que des autres, en régle générale.

Donc ici

Vous trouverez des tee-shirts sympas, par exemple.

Descendre un film.def

Descendre un film en flêche un peu à la manière d'un  Supermarine Spitfire prenant en chasse un Messerschmitt Bf 109 et qui ne veut surtout pas le rater, qu'est-ce que c'est?

Voici donc qu'en ce jour bénit par la Sainte famille, c'est-à-dire en ce Dimanche, il me prend l'envie soudaine et rocambolesque de vous livrer à vous (ô lecteur chéri adoré qui portez indifféremment jupons ou pantalons), l'envie donc de narrer l'une de ces soirées inoubliables passées dans un cinéma, un samedi soir.

Bien évidemment grâce à une de mes précieuses notes, je me souviens qu'il me faut impérativement ne pas oublier la lecture du synopsis à l'entrée du cinéma, je m'empresse donc vers le panneau de présentation des films.

Je lis donc le titre : Comme un homme.
Film de : Safy Nebbou. 
Résumé de l'histoire : 
"Louis 16 ans est le fils du proviseur de son lycée. Son meilleur ami greg est sous la menace d'un renvoi définitif après avoir agréssé sa jeune prof d'anglais. pour se venger, il décide de la kidnapper. Louis devient complice en fournissant les clés d'un cabanon de famille isolé sur un îlot, dans les marais.
Ligotée, humiliée, Camille est emprisonnée.
Ils doivent la libérer le lendemain matin, mais greg ne vient pas au rendez-vous..."

Bon.
Autrechose?
Ben non?
Les machins Batman and co n'ayant jamais reçu mon fameux label "Approuvé. Bon à manger " (humour donc!), le reste de la programmation de la soirée n'ayant reçu qu'un vague coup d'oeil ennuyé de ma part, je me dis bêtement et sans trop y prendre garde j'imagine, qu'il s'agit peut-être d'un fait divers que le regard éclairé et éclairant d'un réalisateur va pouvoir aggrémenter de quelques réflexions vaguement sociologisantes ou bien même moralisantes (qui moralisent pour ceux ne connaissent pas encore la "nov'langue" repassée à l'ignorance, ne pas employer le mot moralisateur, trice qui fait trop genre "je-veux- me-la-jouer-qui-a-fait-des-tutudes-même-s'il-gagne-moins-bien-sa-vie-qu'un-joueur-de-footchebôll, bref : "On ne peut pas tout réussir dans la vie, y'en a même dés qui échouent carrément tout !" dirait mon ami Henry qui ne rate jamais une occasion de se la boucler même et surtout quand on ne lui a rien demandé. Mais bref, passons.)

Décidée donc, à prendre un coup de morale sur la tronche [parce qu'il est bien entendu que le réalisateur "normal" disons qui veut justifier de son salaire astronomique est censé aider la société à comprendre un peu mieux ce qu'il prend à certaines personnes d'aller se fourrer dans certains faits divers sordides et qui choquent la société ?! OO. Il est donc bien vu dans un film qui traite de la misère morale et de la décrépétude  du faits divers d'apporter le point de vue "morale" donc qui dit aux gens que ce qu'ils vont voir leur est formellement interdit de reproduction sous peine de graves sanctions pénales ou autrement attention spectateur toi qui a la chance de pouvoir te payer une place au cinéma et d'avoir un cerveau qui fonctionne normalement nous allons t'aider à comprendre comment ne pas te retrouver à la place du héro malchanceux de cette triste histoire. Sympa non? ] au détour d'une salle obscure, je me mis bravement en quête d'un peu d'attention à dispenser au film qui allait suivre non sans m'être munie d'une bonne "platée" (mot de région qui dérive du mot "plat", facile à comprendre non?. Dans le même genre nous aurons aussi "bolée" qui vient de bol, et toujours aussi facilement compréhensible, la fameuse "cuillérée" qui vient pareillement du mot cuillère. Ca sert d'aller à l'école je vous le dis toujours! D'autant que quand tu as la chance de tomber sur des profs amoureux du langage des "croquants" du 12ème Siècle, on peut se dire qu'effectivement en tant qu'enfant on ne perd son temps à apprendre des trucs aussi utiles. Mais bon, mais bon.) donc accompagnée de ma "platée" de bonbons au chocolat, au cas où, sait-on jamais le dit film se révélerait, décevant, ennuyeux, plâtreux (du mot plâtre), plus emmerdant qu'une messe orthodoxe et aussi passionnante qu'un compte rendu de conférence en mandarin, langue de l'amour s'il en est une!
Je m'installe donc et j'attends.
J'attends encore un peu. 
Bon voilà, ça commence.
Ah oui mais non, personne ne m'avait prévenu que le réalisateur allait se prendre pour un caméraman de génie et enfiler les plans séquences sur de l'herbe folle et de la rivière en automne : mince me dis-je à part moi, ça commence mal, même très mal. 

Je passe donc sur les dialogues aussi intéréssants qu'un plan séquence (définition? Plan normal mais qui dure si longtemps que tout le monde a oublié le début quand la fin arrive et que le plan change, entre temps comme à l'accoutumée certains se sont endormis mais nous savons déjà suite à l'épisode "Cosmopolis" que discrètement et avec élégance le dormeur se fait rarement repérer et qu'il peut à loisir roupiller tranquillement grâce à ses choix avisés qui l'éloigneront rapidement de tout film utilisant des explosifs et des bruits de verres cassés qui sont légion au cinéma tout autant que la nullité des dialogues et encore à peu près autant que l'indigence des scénarii mais bref la mauvaise langue que je suis n'ayant plus rien à faire dans cette parenthèse, je sors!) sur un verre de lait en train de cailler (environ 24 heures en temps réel mais personne n'a encore osé prendre un cinéma en otage pour diffuser un plan séquence de 24 heures, surtout pour capturer la lente désagrégation des mollécules de lait, dont on n'a plus dit de mal depuis l'invention du lait pasteurisé, mais bon, passons toujours) et je me dis que je vais m'amuser (comprendre me faire suer comme un rat mort environ 1h30 voire 45 si les subventions de la commission européenne sont arrivées en temps et en heure, bref!).

Je commence à compter les spectateurs. Peut-être y aurait-il un lien occulte entre le nombre de spectateurs et l'intérêt du film me dis je soudainement à part moi même? °°
Moi = 1, le voisin de deux rangs en dessous = 2, celui du dessus trois rangs gauche= 3.
Bon voilà nous sommes trois.

Oh oui je sais, à la vue d'un tel engouement certains se seraient inquiétés, voire auraient filé aux caisses vérifier si un attentat à la bombe n'aurait pas été prévu ce jour-là, justement dans cette salle et à l'heure précise du démarrage du film.

Ben moi, non.
J'ai juste souffert le martyre durant 1h45 (les subventions de la commission sont arrivées à temps on a eu droit à quinze minutes de rab'. Cool.)
Donc à tout hasard si un quatrième spectateur envisage l'idée d'aller voir ce film, que cela vous passe
et le plus vite possible c'est mon conseil du jour donc conseil de la Sainte qui déjà?

_ Aujourd'hui, nous fêtons aussi les Saint Abonde ou Avond, Saint Gelais, Saint Irénée, martyr, (comme moi au cinéma hier soir) Sainte Natacha, Saint Siroine, Sainte Ténestine, Saint Zéphyrin, Sainte Zéphyrine.

Bon on a le choix, ce sera donc le conseil de la Sainte Zéphyrine.

Bonne fête à toi donc Zéphyrine :) et s'il te plait, écoutes mon conseil et ne vas pas voir ce film parce que :

_ 1,  tu risques de t'ennuyer,
_ 2, d'avoir peur car c'est carrément violent,
et...
_ 3, de vomir tes tripes parce que le viol d'une enseignante ne t'excitera pas tellement surtout dans un cabanon sans chauffage en plein début d'hiver (voire en automne mais je ne sais pas pourquoi "en plein début d'hiver" m'a parût soudain excessivement romantique) et sans café.
Le café arrive à la fin mais c'est toujours aussi peu sympa car il est empoisonné donc tu vois pas un film excessivement drôle et encore moins super passionnant.
Pour les trucs glauques, si tu aimes vraiment : y'a ça, et pour améliorer tes connaissances sur ce que les gens sont capables de faire quand on leur promet la Une d'un journal, tu peux aussi aller trainer par là. 
Dans ce coin c'est un peu plus pour lire des trucs inommables dont on se demande toujours si ce ne serait pas à moitié exagéré, voire carrément inventé tellement ça craint, mais bon.

Voilà, voilà.

Notedelarédac:
C'est tout finit pour aujourd'hui. Bon un jour, car vous êtes mes lecteurs préférés j'essaierai de trouver un film que j'apprécie afin de vous en vanter ici les qualités, un peu à la manière d'un forain sur un marché mais je ne suis pas encore certaine de pouvoir y arriver donc je réserve cette possibilité, afin de peut-être pouvoir avoir l'air d'autrechose que d'un vieux machin acariâtre, malchanceux et certainement très laid, qui n'arrive même pas à trouver un film correct pour un samedi soir de base, c'est à dire banal, et calme comme tout samedi soir qui porte son nom et qui n'essaie pas d'avoir l'air d'un samedi soir de ouf.