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Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines,
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne,
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme
Ce soir, l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades,
Ohé les tueurs, à la balle et au couteau, tuez vite.
Ohé saboteur, attention à ton fardeau dynamite...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves.
Ici, nous vois-tu, nous on marche et nous on tue... nous on crève...
Ici, chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait, quand il passe.
Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute...
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines,
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne,
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme
Ce soir, l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
Paroles de Joseph Kessel, Maurice Druon
Musique de Anna Marly
Et voici donc à ma manière, une petite pensée accordée à ce jour décisif.
Ce fameux appel du général qui n'était alors que Colonel, dans le fog anglais et dans l'indifférence assez grande de ces contemporains, mais ô combien important. Tout comme aujourd'hui l'espoir était rare. En cherchant bien au fond des tiroirs on doit pouvoir trouver encore une petite miette de ce fameux espoir. Quoi qu'on en ait pas tous forcément besoin, on se le crée aussi l'espoir!
Merci aux initiateurs de ce blog.
Décidemment Toulouse est une ville magique. Je me souviens d'un été extraordinaire dans une petite rue de l'est Toulousain. Je n'avais jamais vu autant de jolies filles. Et ce soleil qui vous prend le coeur comme s'il caressait un ami. ° Nimp°
Résister, de Mauthausen à mai 68; Georges Seguy
Dans la joie et la bonne humeur, je reçois ce mail, un si joli jour de printemps.
Oui bien évidemment les oiseaux chantaient, le ciel était bleu et le soleil en pleine forme, rayonnant donc.
Mais qui vient décidemment gaché par son existence ma si bonne humeur du jour, de ce si joli jour de printemps remplit de chants d'oiseaux et de ciel bleu et aussi de gens souriants partout. Bref! Lisons donc voir.
Premier Mail de la journée:
Bonjour strand,
Encore merci pour ton commentaire sur mon blog de photos... Je suis allé voir le tien également.
Ce qui m'a permis, en naviguant un peu, de voir qu'une de tes lectrices, une certaine "Fuligineuse" (que tu lis également d'après ce que tu lui réponds dans un commentaires), s'est grandement inspirée du nom de ton blog à toi pour créer son nouveau blog sur la plateforme wordpress!
http://2009sediments.wordpress.com/
Voici son dernier billet publié sur le vieux blog que tu devais connaître donc...
CE BLOG A MIGRé
IL SE TROUVE DéSORMAIS CHEZ WORDPRESS
SOUS LE TITRE DE
A bientôt...
john
P.S.: Fuligineuse a eu raison de migrer sur la version hébergée en ligne de wordpress... c'est probablement l'une des meilleures pour la gestion du texte...
What about " mauvaise foi":
Réponse de "fuligineuse" au commentaire que j'ai laissé sur son nouveau blog qui porte le nom du mien après avoir lu le premier mail de la journée.
Reponse de ma part au mail ci-dessus:
Il n'y a aucun malentendu, mademoiselle, si ce n'est votre inénarrable "mauvaise foi". Je me fiche éperdument du nom de ce blog, et encore plus du contenu puisqu'il s'agissait pour moi d'un simple essai qui m'a permit de lire et de découvrir d'autres blogs parfois trés intéressants dans lesquelles les auteurs avec beaucoup de simplicité et sans prétention ont tentés de partager et d'offrir aux lecteurs compréhensifs quelques pages de détente ou de reflexion. Le plagiat est donc a fortiori sur internet une des choses les plus répugnantes et stupides que je connaisse. Le seul intéret d'un blog c'est d'être " perso", sinon on se trouve face à une succession de pages inintéressantes qui parle de culture ou d'autre chose sur le ton que l'on prend lorsque l'on s'adresse a quelqu'un que l'on n'apprécie pas : ennuyeux!
Voici pour le stupide!
"Répugnant" parce qu'il s'agit effectivement de reprendre de manière totalement malhonnête des idées qui ne vous sont pas propres, que vous ne comprenez pas dans le sens dans lequel ils ont étés employés et donc que vous galvaudez de manière idiote un peu à la manière d'une oie qui cancannerait dans le coin de sa basse-cour.
Voila donc ce que je pouvais dire rapidement sur le sujet.
En revanche si je prends la peine de parler ici de ce problème c'est que bien sûr ici tout le monde connait cette : "fuligineuse", pour avoir lu ces commentaires. Je vous laisse apprécier le culot et l'attitude purement suffisante et méprisante de cette personne.
Commentaires que je m'empresserai de détruire sitôt cette polémique terminée en espèrant, qu'elle conserve ou non " bêtement " ce titre dont elle ne peut évidemment saisir le sens utilisé ici, ne plus recevoir sa visite desormais indésirable.
ps: la réponse recue sur ma boîte aux lettres personnelle est quand même je dois le dire un assez bel exemple de " foutage de gueule"; c'est d'ailleurs pour cela que je ne résiste pas au plaisir de faire partager à mes lecteurs exemplaires, cette lecture. Bien qu'en réalité cette histoire ait très peu d'interêt si ce n'est celui d'occuper le blanc de l'oeil internet.
"Accessoirement" ( mouarf, mouarf, je me tape les cuisses sur le clavier de rire. Qu'est-ce que c'est que ce mot pourri d'abord, qui ne veux strictement et positivement rien dire!) j'en ai rien à foutre des versions antérieures de ce blog appellé "sédiments" ici par mes soins mais j'en ai quequechose à faire des tarés qui se trimballent ici comme s'ils étaient chez eux, qui non seulement se permettent de laisser des commentaires insipides (qu'il m'a fallut lire ce qui est déjà en soi une sacrée corvée) , mais qui en plus attendent comme de vilains rapaces que ce blog ferme pour réutiliser le titre. C'est vraiment écoeurant le nombre de C.O.N.N.E.S que ce monde porte alors qu'il y a tant de gens qui mériteraient une existence correcte.
Pensée personnelle:
Quand les cons auront tout bouffé, tout sali, tout envahit, il ne restera rien de cette planète qui deviendra cette fois totalement irrespirable!
Ce blog milite activement pour l'euthanasie des cons!
Voici donc que ma journée se termine sur cette note d'un optimiste ravageur je dois bien l'avouer.
.
Dans l'autre une présence descellée. Un jeu d'absents. Dans ses regards, des ombres en fuites longent le sol de ces profondes pupilles. Des mares troubles où se lisent tant d'incertitudes. Je m'intéresse à l'autre, dans ces mouvements, je lis, devine, un roman de désirs. Je me tais, prudente. On ne sait jamais ce que disent les mots d'autres que soi. C'est éculé. Mais on ne sait jamais à quels maux les siens s'ajoutent. Dans les mots des autres, il y a d'autres présences que je ne connaîtrais jamais, que je devine seulement, planqués à l'affût, prêt à dégainer de vieux grimoires où leur histoire s'est écrite avant que l'autre ne naisse. Bien longtemps avant. Dans le passé.
Je me retourne pour voir quel genre de miroir déformant je porte sur le dos. On ne sait jamais dans quel marigot les autres se planquent pour vous observer. Là je revois le visage d'une grand-mère, rousse comme une méduse. Je cherche le grand-père mais dans les fumées des gaz de 14, je n'entrevois qu'une silhouette courbée, c'est Bardamu, le héros de "Voyage au bout de la nuit". J'ai toujours vu mon grand-père ainsi parce que le jour où j'ai entendu l'histoire de sa mort, je lisais Céline. En réalité, j'avais tout confondu il est mort à la suite de la seconde pas de la première guerre mondiale, sinon ma mère serait centenaire. J'étais enfant et j'avoue que les dates n'étaient pas mon fort. Ca ne s'est toujours pas arrangé...
Les mots des autres sont pleins de passé, pleins de visages disparus, pleins d'ombres errantes. Les mots des autres sont comme les miens tantôt lumineux, tantôt sombres. On les sort de la pénombre ces mots, on les dépoussière pour les présenter aux autres, on les offre comme des visages de soi, mais l'on se sait parfois multiples, à facettes, traversés d'ombre et de lumière.
Les maux des autres se voient souvent dans leur langage, dans leurs écrits, même dans leur corps aussi. Mes maux se voient dans mes écrits, dans mon langage, parfois même dans mon corps. Nos maux sont visibles jusque dans nos mots. C'est éculé mais cela se sait, se voit, se ressent. Nos maux se voient aussi dans le silence, jusque dans le silence. Le silence est un mal qui se retient, un non-dit qui se contente de lui-même.
Il est ce mot qui refuse la parole.