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Sédiments_Avant-Garde_© - Page 123

  • Souvenir. (Sulfuré)

    chagrin.png

  • Lune d'argent.

    roses.png

    Ce que lune dirait à son poète:

    "Poète tu délires, tu éructes et vitupères!

    Je te vois tous les soirs,

    ravagé et l'oeil hagard

    la mine en bataille

    et le poing furibard,

    levant et dardant sur moi tes regards noirs

    de fou envahi

    de sombres présages

    au sujet du contemporain,

    _l'âne avide de ton époque_

    Mais saches-le mon ami,

    je ne suis pas responsable,

    des serpents et vipères,

    crotales et autres animaux rampants

    que ce sale animal tient au chaud dans son ventre.

    Son venim m'est inconnu!

    Et tu me sais bien, ami...

    je ne suis pas astre

    à prêter attention

    au monde grouillant qui se trouve sur terre.

    Non mon ami!

    Je rayonne.

    Toute de nuit vêtue,

    je fais en sorte que ma trouble lumière

    enveloppe chaque chose

    d'une aura nimbée d'un reflet lait-argent

    dont je ne me sépare jamais

    sauf quand je me change

    en rousse endeuillée.

    Tu vois poète

    les mensonges d'ici-bas ne me parviennent jamais

    car je ne possède point d'oreille.

    Je sais mon ami désolé...

    Tu sors de ta maison rouge,

    la canne à la main,

    le regard suave quand tu viens à ma rencontre.

    Tu sais me dispenser tes peines, à moi qui suis ta plus ancienne consolatrice, ton idôle quoi!

    Je te vois sourire.

    C'est bien...

    Je te retrouve.


    Douce nuit, poète ami! 


    Et n'oublies pas...


    _Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre,

    Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour, 

    Est fait pour inspirer au poète un amour 

    Eternel et muet ainsi que la matière._



     
     

  • Si l'on aime écrire, si l'on aime lire.

    luxuriance.png

    Quand on veut écrire, des jolies choses, à partager, à transmettre, à offrir aux autres.

    On prend son temps. 
    On réfléchit. On rêve un peu pour construire à l'avance un de ces chemins

    délicieux où  il fera bon passer 
    quelques temps en compagnie d'un auteur comme s'il était un ami,

    une connaissance  dont on aime les 
    paroles, dont on aime les pensées.


    Pour écrire de jolies choses il faut rêver de ce que l'on aimerait écrire à quelqu'un de

    particulier, peut-être 
    même quelqu'un que l'on ne connait pas vraiment mais que l'on imagine, que l'on

    peut imaginer, intéréssant, 
    différent, attentif, plein de rêves secrets et d'illusions un peu perdues...à qui

    on peut parfois donner un 
    conseil et si l'on est chanceux celui-ci se révélera être un bon conseil. J'ai

    croisé une année un petit nombre de mes lectrices. J'ai eu cette chance en faisant

    une lecture mise en 
    musique. J'étais très émue et ce souvenir reste un de mes

    meilleurs souvenirs apporté par ce blog. Je ne 
    savais pas que certaines de mes

    lectrices étaient aussi jolies et discrètes. J'aime penser à elles quand le 
    vent mauvais

    souffle un peu trop fort et que ces miasmes me dérangent.


    Il y a d'autres personnes qui ont alimentés les quelques rêveries que j'ai pu faire ici.

    Notamment un 
    monsieur qui m'a beaucoup fait rire et rêver aussi tant le style de son

    écriture est intéréssant, proche et 
    attentif à l'humain qui se trouve en soi et que l'on

    peut partager avec d'autres. 
    Je vous fais le lien vers ce blog où j'espère que vous

    passerez un moment instructif ou drôle, en tout cas 
    vous ne perdrez pas votre

    temps. http://blog-trotter.hautetfort.com/


    Parce que voyez vous ce que je trouve

    parfois fascinant dans le temps et l'attention apportés à ses petites 
    créations

    magiques que sont les blogs c'est la volonté de faire partager et de partager

    avec d'autres, des 
    inconnus un peu de ces idées ou de ces pensées sur le monde qui

    nous entoure et qui bien que nous nous 
    en défendions souvent est un monde

    passionnant, plein de gens formidables quand on sait bien regarder.


    Je vous souhaite en tout cas une bonne lecture, si vous suivez ce lien.


    Si l'on aime écrire, si l'on aime lire, on aime les mots, tous les mots. Certains vous aideront à aimer ou

    à détester cordialement, certains vous donneront la force puisée dans les ressources du langage de

    faire reculer la violence physique, de raisonner ou d'apporter votre concours à quelqu'un qui souffre. Il

    faut, et c'est impératif si l'on veut être et rester un être humain savoir utiliser le langage, les mots, les

    phrases, savoir utiliser et transmettre des idées, des raisonnements, des réflexions,  tout

    ce que la culture apporte par la richesse de son passé, de ses penseurs, et de ces écrivains à la

    société dans laquelle nous vivons tous, même quand les choses font qu'on ne préférerait pas. S'exclure par

    dépit, colère, revanche, rage ou je ne sais quel autre sentiment ne peut être utile à personne et surtout

    pas à soi-même. Nous vivons quelques années où la propagande consumériste fait que nous

    sommes tous sommés d'être des individus et nous oublions parfois que nous sommes en même

    temps des membres d'un collectif qui s'est organisé de cette manière collective pour que chacun

    puisse pouvoir vivre son individualité paisiblement.

    Pour faire que ces deux rapports, à soi et aux autres puissent être corrects et puisse

    permettre à la vie de s'épanouir il faut savoir et connaître les méandres et les détours qu'emprunte le

    langage pour faire de nous non seulement je le disais plus haut des êtres humains mais aussi et cela

    définitivement, des êtres humains civilisés, c'est à dire qui appartiennent à la civilisation et non à la

    nature, au monde tel qu'il est décrit dans la philosophie Rousseauïste le monde sauvage précédant

    la civilisation c'est à dire essentiellement avant la domestication de la nature, mais aussi de l'homme.

    Le fait de ramener sans arrêt et constamment l'être humain, donc le citoyen (qui vit dans une

    société) à son individualité c'est exacerber la volonte de puissance qui sommeille en chacun de nous

    au détriment du collectif, c'est ramener chacun à sa volonté de dominer son voisin, donc de l'écraser!

    Et je vois dans cette constante, l'exacerbation des pulsions agressives produites par les industriels et

    leur propagande publicitaire mais pas seulement, un crime à l'égard de toute la société dont les

    journaux se font largement l'écho et notamment dans l'ultra violence exercée à l'égard des victimes

    dans la rubrique des faits divers, une des pire choses à laquelle il m'ait été donnée d'assister dans

    ma vie.

    En effet, il est inadmissible de laisser se développer à l'intérieur des sociétés une "philosophie" prônant,

    excitant et décrivant toutes les manières de détruire et d'excercer son pouvoir sadique à l'encontre des

    autres!

    Honteux et répugnant la diffusion de la pornographie de masse!

    Monstrueux de mépris et de négation de l'être humain! 

    Je m'arrête là car cette société délitée, désagrégée, totalement déliquescente et délétère ne provoque

    en moi que dégoût et mépris pour la cohorte d'escrocs et de manipulateurs qui vendent (car il ne s'agit

    encore une fois 
    que de cela : des milles et une manières de se faire du fric sur le dos de ses voisins!)

    une cohorte d'immondices, et notamment des produits culturels de basse consommation, quand ce

    ne sont pas des insanités déblatérées et vagies par des escrocs déguisés qui en chanteurs, acteurs

    et  autres clowns sinistres à qui l'on donne la parole à longueurs de temps sur les antennes, dans les

    cinémas, et sur les plateaux de télévision  qui font la promotion de la bêtise, de la méchanceté, du

    sadisme, à coup de remarques crétines et de délires mégalomaniaques !

    La boîte de Pandore ouverte et qui se déverse sur chacun en continu! 

    Bref, comme vous pouvez le lire, Il n'y a pas pire profiteurs que ceux qui flattent endorment sucrent et

    cajolent leurs gogos pour leur refiler qui des denrées alimentaires qui produisent des tas de cancers,

    qui des idées faussement gaîes véhiculant autant de cochonneries qu'il est possible d'en véhiculer,

    qui des produits de consommations de masse qui salissent, polluent et gaspillent l'énergie et les

    réserves de nos pays mais aussi celles des autres. A confondre évolution et consommation, on finit

    par ne plus savoir comment vivre correctement dans une société où le respect des autres devrait être

    la valeur essentielle diffusée et relayée par l'ensemble de la société, et non pas seulement par

    quelques pauvres "curetons" oubliés et on assiste à l'effondrement des valeurs qui font et devrait faire

    une société, un pays où il fait bon vivre, et non d'où l'on rêve de partir
    parce qu'on ne voit plus

    comment vivre dans un tel cloaque!


     

  • Exposition.

    ALEXANDER CALDER

    LES ANNÉES PARISIENNES, 1926-1933

    EXPOSITIONS AU CENTRE

    < Toute la liste

    18 mars - 20 juillet 2009 
    11h00 - 23h00 

    Galerie 2
    Galerie du Musée
    Plan d'accès
    Plan d'accès
    Plan d'accès
    Plan d'accès


    12€, tarif réduit 9€ / Forfait donnant accès à toutes les expositions temporaires et aux collections permanentes du musée 

    PRATIQUE
    Exposition en deux parties : 
    - Galerie 2, nocturne tous les jours sauf le mardi jusqu'à 23h, payant le 1er dimanche du mois
    - Galerie du Musée, pas de nocturne, gratuit le 1er dimanche du mois
    - Tarif réduit (9€) pour les enseignants en exercice en France et les moins de 26 ans (la gratuité avec le pass éducation et pour les moins de 26 ans s'applique uniquement sur les collections permanentes).
    Liste des bénéficiaires du tarif réduit >
     


    Alexander Calder. <i>Joséphine Baker (IV)</i>, vers 1928
    Alexander Calder. Joséphine Baker (IV), vers 1928
    © Calder Foundation, New York / Adagp, Paris 2009
     

     

     

    L'ATELIER CALDER

    . Le site de l'Atelier Calder

     

    VISITES COMMENTÉES

    Tous les samedis à 15h30
    . En savoir plus

    AUTOUR DE L'ÉVÉNEMENT

    Artiste transatlantique, Alexander Calder (1898-1976) est bien connu en France grâce à ses grands mobiles qui dressent leurs antennes colorées dans nos villes et nos parcs.



    Le but de l'exposition, consacrée aux premières années de création de Calder à Paris (1926-1933), est d'explorer les sources de cet « art d'ingénieur », notamment à l'origine de son premier chef-d'œuvre, le Cirque. Grâce aux nombreuses pièces exposées, mises en mouvement à l'aide de films, de documents d'archives, les visiteurs d'aujourd'hui pourront retrouver lamagie des créations animées de l'artiste et la truculence de ses portraits au fil de fer, inspirés par des vedettes et artistes de l'époque.

    L'exposition met aussi en valeur l'autre temps fort de la création de Calder qui, en 1930, après une visite à l'atelier de Mondrian, bascule définitivement vers l'abstraction.


    5€ / tarif réduit 4€ / tarif famille 3 personnes : 12€ / tarif famille 4 personnes : 15€ / gratuit - de 13 ans

    Commissaires / organisateurs:

    Mnam/Cci - Brigitte Léal