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Sédiments_Avant-Garde_© - Page 131

  • Déclaration.

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  • Orangé.

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  • Jolie chanson.

  • Il y a tant de guerres.

    Il y a tant de guerres dans ses yeux qu'à peine ai-je finit de l'aimer que son sourire s'éteint comme s'il ne devait jamais revenir. La souffrance étire ses traits. Cet infini qui la ronge et qu'elle ne prononce jamais c'est comme si mon coeur accroché à un hameçon, était trainé sur des mètres sans que jamais je ne trouve la solution à ce silence qui emplit ma vie.

    Elle est assise depuis une éternité et ses yeux qui n'en finissent plus de se perdre décrivent des courbes dont les creux et les sommets me donnent la nausée...

    Ligne infiniment blanche dans mon souvenir de ses mains posées sagement sur un coin de mon visage.

    Je respire mais c'est encore un son de trop....Je laisse la fenêtre envahir mon espace et la courbe de ses cils me revient à la mémoire, doucement courbés ils se sont posés sur moi.

    Et le souvenir de cette douceur ineffable ne cesse de me hanter car il n'y eut jamais de chute à cette histoire. Jamais aucune porte ouverte sur l'ailleurs. Jamais autrechose qu'un long couloir désert dont on ne sort que par l'imaginaire.

    Prendre la parole dans ce silence c'est comme pénétrer un territoire dont elle défend l'entrée avec un regard si froid, si dur que peut-être après ce regard il n'y aurait plus de possibilité de parler, d'ouvrir son coeur et de tenter l'amorce d'un dialogue. 

    Alors je garde le silence et pour la première fois de ma vie je comprends le sens de ses mot : "il y a tant de guerres dans ses yeux...".