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Sédiments_Avant-Garde_© - Page 128

  • Nucléaire : "Quand ça démange, ça démange!"

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                                         Donc point presse en direct live de mon bloggy-boulga!


    Donc ça y est : la télé (qui lit certainement "bloggy-boulga"!) s'y met! Yès!
    Oh yés! 
    Yés!
    Yés!

    Il faut dire que ces tarés recrutés dans la nature avec l'aval des chômeurs du coin et du préfet de police n'ont en générale pas grand chose à raconter entre les coupures publicitaires, ça va de soi aussi!

    A part répèter les dépêches Afp (en France ce sont les seuls journalistes à travailler, les autres, ils répètent ce que balance l'Afp et même dés fois! Ca les interesse tellement pas, qu'y en à même qui sont foutus de se planter et de répèter n'importe quoi! Genre Bashar machin-chose vient d'épouser la princesse de Galles, pff! Je te l'avais dit, n'importe quoi! Bref, pour les jeunes de moins de vingt ans qui savent encore lire...je vous file un tuyau! Si vous voulez être journaliste, il faut dire : "je veux travailler à l'Afp et être correspondant!" et donc là au moins vous ferez un travail de journaliste et non pas de plante verte! Ce qui pour une femme peut-être sympa vu qu'il y a des coiffeurs, des habilleurs, et des maquilleurs dans les studios. Ca permet  tout de même de tester un nombre conséquent de tenues et de coiffures. On peut montrer ses seins comme ils sont gros (yololo!) et un peu ses fesses et ses jambes aussi dés fois! Bon. Et ensuite d'exhiber fièrement toutes ces jolies choses avec les dents blanches phosphorescentes en prime (waouh)! Moi franchement je trouve ça quand même assez cool, comme boulot! Et ils sont payés en plus! Bon j'arrête!)

    Donc voilà t-y pas donc que j'ouvre le poste l'autre jour, peut-être hier je ne me souviens pas exactement et que vois-je qu'entends-je? qu'ouï-je, qu'esgourde-je?!

    O miracle, allélulia, dieu existe, O sole miooooooo, madre de dios et tout le tsintsouin!

    Des tas de choses pas jolies, jolies (oh non c'est pas joli, joli tout ça! Avoir fait autant de bêtises et tout et tout, sans penser aux générations futures à qui ça va coûter dix milles ans de nettoyage de mère nature doublé d'un tas d'oseille, dont franchement avec la crise qui s'amène on aurait largement autrechose à faire etc etc ) sur les méfaits du nucléaire dans notre pays et surtout!

    Tadam!

    Esgourdissez-vous!

    Que ça va coûter du pognon, des grozoufs, du blé, de l'année de retraite (nouvelle unité inventée récémment) bref, un max d'oseille de démanteler les centrales les plus anciennes et je ne vous dis pas dans 40 ans!
    Vu que le nombre de centrales rendues obsolètes par le géniallissime travail et talent conjugué au plus que parfait de nos ingénieurs aura forcément augmentée (hé oui je sais compter!)

    Oui lecteur tu as bien entendu! Du blé, des grozoufs, du pognon, de l'oseille, de l'année de retraite, qu'on va venir chercher dans ta pôche comme d'habitude, et en priorité.

    Quoi tu n'entends rien!

    Ben tu devrais...
    Parce que toute langue de vip que je puisse être je sais déjà que tu n'aimes pas du tout qu'on vienne te prélever des grozoufs dans le fond du falzard! Non...je sais, lecteur chéri adoré que tu préfères acheter des ballons à la fête foraine à tes enfants, ou payer une belle mise en plis en 3D à ta jolie femme, plutôt que de filer tes sous au gouvernement pour qu'il le refile à des fainéants.

    C'est ça que tu te dis lecteur chéri adoré, je te connais!

    Eh bien tu as raison!

    Donc écoutes bien la machine à fabriquer des idées creuses (la téloche!) qui te dit que le nucléaire dont tu te sers et moi aussi par la même occasion pour faire couler tes bains chauds et cuire tes pâtes
    Ben c'est pas bien et il va falloir trouver autrechose!

    Mais quoi donc alors??? 

    On ne sait pas trop bien encore mais comme on a des idées et toujours pas de pétrôle (certes, mais quelle mauvaise langue, pff!) en creusant on finira par trouver! 

    Moi, qui suis très peu instruite en matière de fabrication d'électricité, il me semble bien me souvenir qu'autrefois dans le garage de mon grand-père il y avait un vélo relié à une dynamo, en cas de panne de l'électricité. 

    Donc j'imagine qu'on peut faire des centrales remplies de vélos, avec plein de chômeurs qui pédalent pour la patrie, ou même des patrons-voyous qui se sont jadis tirés avec la caisse et qu'on a depuis retrouvé terrorisés dans le fond de la cale d'un navire chinois, en train de se dire que peut-être il vaudrait mieux les geôles françaises aux cachots asiatiques (oui parce qu'ils ont fuit comme ils ont pû, ces pauvres patrons les pôches pleines de biftons, c'est pas facile de rester discrets! Les autres ils voulaient y mettre le feu aux patrons! Ben vi ça craint dés fois d'être un voyou on risque sa peau!) condamnés à des travaux d'intêrets générale (TIG pour les intimes), séquestrés dans une usine, assis sur une selle de vélo 18h sur 24, sans pause pipi, ni cigarettes, bref le bagne (et je te raconte pas les hémorroïdes!)

    Attends je te raconte la suite de l'anecdote sur la fuite d'un patron-voyou!

    Quand l'équipage du cargo sur lequel le PV (patron-voyou tu avais bien compris) a réussi à s'embarquer en échange de quelques biftons roulés façon nems et glissés dans la veste marinière du commandant du navire, a su qu'il s'agissait d'un patron échappé de son usine avec la caisse ils ont eu un coup de sang et il a fallu au moins trois personnes pour maîtriser le cuisinier "chong" qui a eu très chaud d'un coup et qui s'est mis à affûter ses couteaux sans rien dire!
    Il prévoyait de le servir au dîner au "mess" façon nouilles chinoises. 

    Ca l'a retourné le pauvre "chong"!

    Ah ben ça, faut se méfier! Les chinois ils sont communistes à l'origine! Y'a des restes dans la conscience populaire. Même sur les navires marchands en partance pour Hong Kong!

    Bref, ou en étais-je?

    Au nucléaire? Ah oui!

    Ben c'est tout pour aujourd'hui!
    Faudra revenir un autre jour pour la suite parce qu'en vrai j'ai un peu mal à la tête, dés fois ces trucs on se demande pourquoi ça te donne un de ces mal de tête.
    Tu te dis que tu devrais te remettre à la poésie, parce que franchement le reste ben ça craint!




     

  • Ghetto.def

    ghetto.png


    J'ai oublié de faire un point définition dans ma petite note sur l'existence des ghettos (je sens que ça vous manque) sur le territoire français.

    Donc qu'est-ce qu'un ghetto?

    Trois rues, des fois deux, voire parfois même quatre!

    Pas trés grand le ghetto peut se trouver n'importe où dans la ville. En province le ghetto peut se trouver dans une cité, au milieu de beaucoup d'immeubles. (Contrairement à ce que l'on pense la cité dans sa totalité n'est pas un ghetto, non, non. Enfin pas partout et pas toujours!)
    Un ghetto est en générale un endroit mal famé, voire pire que ça!

    [Parce qu'en vrai, des fois, les gens ils ont faim alors au lieu de rester à crever de faim à l'intérieur de leurs maisons vides, ils vont dehors voir si par hasard ils ne trouveraient pas de quoi remplir le frigo et c'est ton téléphone portable dernier cri qui prend. Ben ouais, ça se vend bien. T'avais qu'à acheter un truc qui les interesse pas! Demain je te mets la photo du mien. Pas prêt de me le voler celui-là!]

    Mais surtout et là tu vas voir que tu vas t'instruire même sans t'en apercevoir et je t'assure que tu vas être trop content après (si, si).

    Le ghetto est surveillé, quand même.

    épie.png


    Même s'il est abandonné, il est tout de même constamment épié.

    (Epié, ça n'a l'air de rien mais on commence par épier donc des gens qui n'ont rien à se reprocher puis on les persécute, de l'un à l'autre, il n'y a aucune frontière. C'est ce que font "les corbeaux" dans les campagnes, ils épient. Puis... il persécutent. C'est une technique éprouvée. Bon dans certains coins ça ne s'appelle pas des "corbeaux", mais ça a un peu le même comportement dés fois.)

    Au cas où...sait-on jamais....quelqu'un aurait envie de se révolter contre sa condition....Ca, je te le dis tout de suite, c'est formellement interdit. Ta condition t'es né dedans tu te la coltines jusqu'à ta mort et à moins d'avoir "un sens aïgu de la lèche" comme on dit parfois, tes enfants c'est pareil et leurs descendants, ce sera le même tarif! Donc te voilà prévenu ami du ghetto, tu "stand the ghetto" comme tu peux mais tu fais attention à ne pas trop faire parler de toi sinon : double tarif! Ca c'est le cadeau! Et ne cherches pas à t'échapper ça ne sert à rien partout où tu iras on te retrouvera, enfin c'est la misère et les ennuis qui te retrouveront!

    Bref, sachez-le : dans le ghetto il y a des gens gentils honnêtes, polis et même propres pour certains, voire cultivés et instruits pour d'autres ce qui doit t'étonner car vu de chez toi : on dit que c'est un coin de pouilleux, de moins-que-rien et de tarés (ce qui dés fois n'est pas tout à fait faux mais d'autres fois assez érroné).

    Donc, donc, les gens qui sont nés dans le ghetto n'ont pas choisi de naître là. 
    Ca c'est normal personne ne choisit de naître dans le quart-monde! C'est comme ça!
    Le jour de ta naissance Dieu était en congé chez Saint-Pierre et...voilà, tu nais là!
    Pas marrant comme truc je sais. Ta mère est handycapée, (depuis que ton "father" s'est passé les nerfs dessus, il ne sort plus rien d'elle, à part toi et tes frangins!). Ton père s'est tiré, il a fallut refaire d'autres enfants pour éviter la mort par famine. Heureusement que Giscard est arrivé et qu'il a créé les allocations familliales (à trois tu survis!) sinon tu serais mort de faim avec ta mère, parce que ton père qu'était pas blanc, il devait voler pour vous nourrir ou bien il aimait voler, ça l'histoire ne le dit pas.

    C'est Cosette ou pas ton histoire que tu demandes gentiment?
    Ben ouais ça ressemble à du Victor Hugo et presque à du Balzac, tellement les gens autour de toi, ils sont sales, parfois, affreux, méchants, bêtes et je t'en passe d'autres et des plus crues et tellement que la vie que tout le monde ici a est une horreur à répétition, longue, cruelle et sans aucun espoir de modification!

    Bref le ghetto est bourré de gens qui sont nés comme ça n'importe où et qu'on a rassemblé dans une même zone pour les surveiller!
    Ca c'est du pragmatisme! Ainsi, il est possible de faire des études sur leur condition de "nés dans le quart-monde", "vivant dans un ghetto", où ils ont bien eu de la chance de naître finalement parce qu' avant c'était les baraquements!

    Qui meurt quand et comment? Taux d'échec scolaire des enfants nés dans la violence! Nombre de viols au mètre carré!
    C'est vachement utile ça occupe plein d'universités.
    Ca s'appelle le département sociale et c'est un peu Balzac et Hugo réunis avec les statistiques en plus! chômage, violence conjugale, meurtres, viols dans les escaliers, agressions et vols dans les locaux à ordures, bref t'as de quoi occuper un tas d'étudiants un peu fainéants (C'est méchant ça! On dit _qui n'ont pas encore trouvé leur voie_ pff!)

    Donc le ghetto si tu as bien retenu ta leçon c'est l'endroit où sont réunis tous les gens dont personne ne veut plus entendre parler parce que là franchement faudrait nous donner des sous pour leur adresser la parole tellement on est méprisant nous les roturiers du village d'à côté! On n'est pas très beau, ni très intelligents mais on a bien léché et on a été récompensé! 

    Nous on a eu notre village de vacances qui est plus beau, plus propre et plus fleuri que le coin "ghetto"!

    Avant quand les "ghettoïsés" étaient follement écrasés par leur infortune, la famine et l'alcool, on pouvait venir faire pisser le chien contre les murs de leurs immeubles! C'était drôle ça!
    Quand on trouvait une femme un peu moins môche on pouvait se vider les sacs tranquillement. Ben oui le jojo il en sortait une, la Marie-louise! 

    On pouvait copieusement insulter tous les gens qui vivaient au crochet de la société que nous on te les aurait laissé crever, voire on les aurait fait travailler tous ces fainéants en les payant une misère, voire rien du tout! (Faut pas les plaindre! On les fait travailler! On est déjà bien bons. On ne va pas en plus les payer!) 

    Bref, ils sont tout déçus les gens du village d'à côté de ne plus pouvoir employer des gens qui n'ont rien à faire en les payant une misère (C'est une jolie plante d'accord mais qui nourrit peu!)!
    Et depuis c'est un peu la guerre!  
    Ils font des dépressions! (les pauvres!)

    Ils se plaignent beaucoup (oui ils aiment bien se plaindre ces gens, ça occupe leur langue quand ils ne sont plus occupés à lécher qui le patron du dessus, qui la jolie cliente pour qu'elle ouvre un peu mieux son porte-monnaie etc etc) et parfois ils votent Extrémisme.
    Bah si ça leur fait du bien!

    Dans le ghetto c'est le silence, parce qu'ici on a rien à dire.
    Entre ceux qui nous apprendraient bien à voler pour vivre ou à vendre nos femmes et ceux qui passent leur temps à nous cracher dessus on est déjà trés occupé! 

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    Ah j'oubliais : Ghetto c'est aussi le terme politisé pour endroit abandonné de toutes et tous, où sont rassemblés les gens ayant des ennuis sociaux à répétition, voire qui ne "s'en sortent" jamais parce qu'ils sont indésirables voire limite proche de la lèpre, qu'on n'en veut pas parce que leur existence fait honte à la terre entière d'après certains et qu'on les éliminerait bien à la kalashnikov' si on pouvait mais on ne peut pas encore parce que c'est encore (encore?! Oh mais ohlala de ohlala, on ne s'en sortira jamais avec tous ces pauvres qui nous sortent par les trous de nez avec leur misère et leur ceci et leur cela!) interdit par la loi et qu'on veut bien être méchants et bêtes mais certainement pas téméraires ( Témé quoi vous dîtes? Raires? Ah ben ça, nous on n'est pas comme ça du tout. Ah non alors! ) donc comme tous les lâches on fait des trucs de lâches. (Ben oui, nous on est plus comme ça, comme vous dîtes là, lâches! Oui c'est ça : des bons gros lâches!)

    On se rassemble entre gens du village et on va voir le maire! On se plaint que la famille "truc" est "indésirable" et qu'elle fait honte à toute la rue parce que le père "truc" a mit une raclée à sa femme la semaine dernière et que franchement ce n'est pas un spectacle pour les enfants, même en son et lumière et que là ça suffit, et qu'on paie des impôts, et que la fois prochaine si ça continue (...j'en enlève un peu parce que sinon ça va faire long mais ils manquent des phrases) on va déménager et on ira payer les impôts locaux du village d'à côté!

    [On oublie de dire, parce qu'on est faux-jetons et menteurs que le père Truc on l'a fait virer de son boulot parce qu'on ne pouvait pas lutiner sa femme, qu'elle était trop prude, ou trop moche! C'est pour ça que maintenant il est bourré, il n'en peut plus de ne pas savoir comment il va payer le loyer du mois etc etc etc Ca, nous les gens du village avec le chef des contestataires en tête on n'avouera jamais qu'on a tout fait pour les détruire ces gens parce qu'on est des veaux infâmes etc etc etc mais je m'emporte]

    Là, le maire il flippe d'un coup! Brrr...Parce qu'il connait monsieur truc quand il a un coup dans le nez c-a-d tous les soirs de la semaine et même le dimanche (oui je sais c'est blasphématoire mais bon le père truc il préfère le café à l'église, bref!) il est capable de démembrer sa femme en trouvant ça hilarant!
    Vaudrait mieux que ça se fasse loin de tous dans un coin où y'a personne qui va et que même les chiens galeux n'y vont pas non plus! Bref.
    Et de l'autre côté il connait aussi ses administrés! Il sait que celui qui est venu se plaindre, qui est le moins couard de tous est aussi le plus concerné par l'état de ses voisins, car il n'a pas du tout envie que son coin à lui où il éléve des enfants propres et sages soit dévalorisé par la présence de ce gougnaffier de voisin ("èyré_èy(r) enfin Mr Truc!

    Bref le maire sait que si celui-ci met sa menace à éxécution il risque fort bien de se retrouver seul dans son villlage avec certes la famille Truc qu'il aura réussit à protéger de l'exclusion sociale mais qu'en vérité ça lui fera une superbe belle jambe de ne plus avoir aucun administré et surtout peut-être même le pire de perdre la mairie aux prochaines élections, donc.....Il s'écrabouille tranquillement et il se met en chasse de crédits afin de pouvoir externaliser les familles à problèmes de son village et afin surtout de montrer sa bonne volonté à ses admininstrés en priant tous les saints pour qu'ils n'aient pas la mémoire courte le jour où ils seront requis pour déposer le Saint-Graal (c'est à dire le bulletin à son nom) dans l'urne sacrée, Amen!

    Voilà comment -ça se fait-(c'est une expression qui est assez parlante en réalité, ça se fait, mais pas tout seul, on aide, on pousse un peu les choses pour qu'elles dégringolent plus bas! Bref) que certains ne s'en sortent jamais! On les éloigne, on les envoie loin du centre, on les isole et après on les stigmatise à longueur de temps : genre les mères de famille qui racontent qu'il ne faut surtout pas parler au fils "truc" parce que le père "truc" c'est un (-é"ç-"'&é-) qu'il a faillit démonter sa femme....Qu'en plus ces gens ne savent même pas utiliser une douche, qu'ils "sentent" (quoi l'histoire ne le dit pas) et que si jamais tu parles à ces gens tu vas avoir affaire à ton père, c'est moi qui te le dis...etc...etc...Ca c'est au supermarché! Dans la file d'attente entre les barils de lessive et les pommes de terre. Après à l'école, bref, etc, et re-belote. Et partout dans le village tout le monde se répète l'histoire, limite si quelqu'un ne va pas chercher le correspondant du Dayly News du coin pour voir si par hasard il ne serait pas utile de faire la une avec l'histoire! On cherche déjà la photo du père, de la mère et des enfants l'an dernier à la kermesse! Bref ça craint sévère! Heureusement encore que le père Truc il ne peut pas encadrer les curés, et qu'il se fout de la gueule du Père Abbé chaque fois qu'il le croise, sinon il aurait eu droit au sermon et à la honte catholique en plus de celle laïque, que le maire va lui mettre quand il va lui faire la morale en le convoquant dans son bureau, le mardi d'après!

    Voici donc pour vos oreilles esbaudites l'histoire de la création d'un ghetto parmi tant d'autres...Oui y'a plein d'autres exemples mais moi j'ai pris celui-ci pour vous faire un peu sourire. Parce que sinon y'a les tris entre couleurs et provenance des parents et là franchement moi ça ne parvient pas à m'arracher ne serait-ce que l'ombre d'un sourire! Je n'arrive pas à trouver un récit cocasse de ce côté-là!

    Politisée, la misère prend un air utile, un genre de : "ah oui on peut essayer de faire autrement, on pourrait éradiquer le ghetto?" Ca occupe des gens qui ont l'âme charitable! Oh non personne ne se plaint que sur terre il y ait des gens pour avoir l'âme débordante de tendresse, prompte à la déverser sur le voisin, non, certainement pas! Mais le combat est inégale comme toujours quand il s'agit de justice!

    exclusion.png


    De l'autre côté le nombre de personnes
     qui souhaitent profiter du spectacle de la misère c'est impressionnant! Ca leur donne l'impression qu'ils s'en sont sortis dans la vie, même s'ils sont loin d'être riches, intelligents, beaux, brillants avec des enfants blonds qui courent dans les prés comme dans une pub pour le shampoing! Bref!  

    La misère sert essentiellement aux tarés qui se prennent pour autrechose que ce qu'ils sont c'est à dire des demeurés, à continuer à se prendre pour ce qu'ils ne seront jamais : "des gens formidables, drôles, intelligents, beaux, séduisants, brillants, bref des stars!"
     

    cqfd : CeQuinestFollementplusaDemontrer

  • La poésie?

    Un besoin essentiel, l'envie de s'exprimer, de s'évader, de construire des paysages différents intimes parfois ou renversants. L'envie d'entrer en relation avec un monde imaginaire et de partager son voyage. De construire des ponts entre le réel de l'écriture et l'imaginaire qui vous emporte. De regarder ce qui nous entoure avec le regard de tous ceux qui l'ont rêvé pour vous et avant vous. De partager donc d'exprimer donc d'extérioriser d'une certaine manière des sentiments en les enrichissant et en les polissant de manière à séduire autrement, à découvrir en soi des trésors de patience et de générosité aussi, à se voir humain, bouleversé et traversé de tant de manières différentes par ces rayons de matière lumineuse, les mots.

    Avec le temps on équilibre le propos, on rationnalise le récit, on mesure les vers parfois, on recherche l'effet...A d'autres moments on part volontairement aussi loin que l'on peut. On lâche volontairement règles et lois au profit d'une totale liberté, une volonté de s'émanciper de l'habit trop étroit du cadre pré-défini : on se débrouillera avec trois fois rien, on fera des robes de princesse avec quelques haillons retrouvés ça et là dans le fond de la mémoire et les malles s'ouvriront et les souvenirs ressurgiront : arbres, chemins, forêts, trajets d'enfance, vallons adorés, toutes sortes de paysages dont jusqu'à présent on n'avait pas encore trouvé l'utilité se bousculeront pour être présents dans la distribution.

    C'est fou, c'est loin, c'est présent ou absent, lourd ou léger, vague ou précis, coloré ou teinté d'obscurité, joueur ou sérieux, effronté, respectueux parfois, tenu au secret, au silence intérieur aussi...

    S'exclamant pour jouer, parodiant à satiété, déroulant obstiné une trajectoire étroite, fondant en larmes parfois, parce que vraiment ça suffit tous ces mots à perte de vue dont on ne saisit jamais que trop vaguement le sens et qu'à la fin on finirait par s'énerver de ne pas savoir communiquer exactement le millième de seconde, la teinte réelle de cette aquarelle que l'on regardait enfant dans le salon de thé, et que l'on se sentait un peu obligé d'admirer mais qui nous laissait totalement indifférent et que l'on s'empressait de dénigrer intérieurement une fois l'été arrivée : les pieds dans l'eau, béat d'admiration devant la beauté du coucher de soleil, bercé par le ressac des vagues, vaguement refroidit par le soir tombant...et parfaitement convaincu de la nullité de cette aquarelle!

    J'avoue! J'ai tant aimé, trop aimé, parfaitement adoré, la poésie française. Les longues strophes de Rilke que j'aurais pu lire des heures, ce que d'ailleurs je ne me suis jamais privé de faire, la délicatesse du lys dans la vallée de Balzac dont je découvris tardivement la magie évocatrice, (pourtant quand je le lisais il y a de cela des années et que je laissais trainer un brin de lavande entre les pages, j'ignorais qu'un jour les paysages décrits dans ce roman ne me quitteraient plus). 

    Ici, là, ailleurs. Tout, parfois presque rien.
    Légèrement ou définitivement la poésie est un atelier de fabrication pour la beauté qui provient de nos rêveries, que l'on ressent et que l'on éprouve et dont on fait un monde pour entourer ceux que l'on aime.


     

  • To stand the Ghetto!

    Ou tenir le ghetto.





    En France on a de la chance, comme on fait tout comme les américains parce que depuis au moins 40 ans on a perdu toute fierté nationale et on ne fait plus qu'une seule chose, copier et envier la patrie de Mickey!
    Donc maintenant après avoir eu le chewing-gum, le coca-cola, le rock'n roll (oh yeah!), le rap (bouge de là biatch), la dope, on a les ghettos...

    [Ah ça c'est cool!
    Depuis le temps que je rêve de Harlem
    du Bronx
    ou même de New Orleans
    pour la musique jazz noire issue de ces ghettos!
    Je me dis que ça y est chez nous on va avoir une poussée de génie sortie droit des caniveaux où la dope, les putes, la canaille et les keufs jouent à cache-cache!]

    Sauf qu'en France, une majorité de français moyens et gentillets ignorent tout du ghetto,
    pensent qu'on exagère, qu'on s'amuse à se la jouer gangsta pour le fun, pour faire genre on est des durs,
    ( mais moi ce n'est pas le cas je ne suis pas un gros dur, plutôt du genre pacifique même si j'ai tendance à exprimer mes détestations de manière assez vigoureuse, voire à gueu...s'il le faut!) 

    Ben non, ce n'est pas pour faire genre....

    Que nenni mes amis!

    Un jour où je serais de bonne humeur, je vous ferai une liste des principaux points qui font la caractéristique d'un bon ghetto, et vous verrez comme il n'y a aucune exagération et que nul besoin d'aller faire un tour en Amérique du Sud où le beau Bernard nous a récupéré ces images j'imagine...

    Allez! Pour vous allécher voici un genre de début de liste de tout ce que l'on peut constater quand on a des yeux (autant en profiter) pour voir, des oreilles pour entendre et des mains pour écrire (si c'est tout ce qui vous reste ne vous genez pas! Faîtes comme moi, blablater. Ca ne coûte ni ne rapporte mais bon ça distrait et c'est pas pire ni mieux que d'aller jouer au foot pour se détendre, pis y'en a qu'on plus l'âge et qui tiennent à leurs os!). Bref disons que...

    _Tout d'abord la saleté des trottoirs (à croire que les sociétés de nettoyage font le tour) et que les gens ne savent pas où se trouvent les poubelles, voire peut-être ne savent-ils pas à quoi ça sert en tout cas, le fait est que...les déchets se sentent bien dans les rues, personne ne les dérange!) On se demande comment on fait pour ne pas récupérer des épidémies de typhus et de choléra avec cette crasse!

    _L'absence de policiers visibles au quotidien. Je ne parle pas des planqués en civil. Non, non, de la police rassurante et polie à qui tu peux demander ton chemin (et que tu vois partout ailleurs dans la ville baguenauder tranquillement mais pas dans le ghetto, parce que le ghetto c'est comme ça on le laisse se débrouiller, déjà, il a bien de la chance qu'on tolère son existence faut pas en plus demander à ce que de l'ordre soit mis dans ce foutoir.) sans risquer de prendre un regard à te décoller les neurones du plafond. Les "flics" (j'aime bien le terme ça fait genre série policière. (Bon on n'est pas dans une série quoique dés fois on s'en approche. C'est plutôt que la réalité rejoint la fiction sans que bien entendu les deux ne soient ici confondus) donc les "flics" ici, ils passent à toute pompe, tellement vite et tellement bruyamment que dés fois tu te dis qu'une bombe vient de sauter à l'autre extrèmité de Paris, mais non, finalement tu te dis non, ça ne doit pas être cela. Ca doit être normal parce que hier aussi! Et je n'ai rien lu à ce sujet dans les journaux : pas de bombe donc dans les infos!°°.
    Parfois aussi tu as l'impression d'être dans une série parce que quand ça débarque ça fait pas semblant! Tu vis "tranquillou" sans te douter que la police existe encore parce qu'à part les gyrophares tu ne vois jamais rien d'autre et tu finis par te dire, bon ici personne n'est étonné, donc c'est normal et puis soudain...Il t'arrive un truc pas commun, du genre de celui que je vais te narrer avec ma plus belle plume de canard, celle qui se trouve près du foie, une belle plume bien grasse trempée dans le foie du dit canard...bref, bref. Ca me prend dés fois faut pas t'étonner moi et le foie gras de canard on est pote. J'en mange autant que je peux sans toutefois déborder quand même. Bref dés que je pense à un canard je vois son foie!

    Un soir d'hiver alors que j'étais fatigué de l'ambiance néon crasseux du métro parisien je me dis gentillement (oui moi je me dis des trucs gentillement jamais méchamment c'est pas mon truc!) donc gentillement me dis-je, je vais sortir une station plus tôt et rentrer en marchant et en prenant l'air, me dis-je toujours (parce que c'est normal de se causer quand on a rien d'autre à faire que de rentrer chez soi!) C'est vrai je me dis des trucs mais en fait j'ai l'air idiot des fois à me causer tout seul que y'a même des gens qui pourraient se moquer en te demandant par exemple...
    _"Si vous êtes nombreux à l'intérieur?".
    Ce qui n'est pas super gentil! Mais comme ça fait un peu rire donc on ne dit trop rien, et on reprend son air idiot de gens qui se cause en marchant et on continue son chemin.

    En voilà une bonne idée, me dit mon cerveau gauche parce que la première fois c'était le droit qui parlait. _Eh ouais j'ai deux hémisphères à mon cerveau et c'est 'achement cool. Dés fois je sollicite le droit, dés fois le gauche et dés fois même quand je suis de bonne humeur les deux se parlent et se répondent (t'as vu ça un peu, si c'est pas la classe! Je pourrais répondre ça aux gens qui se moquent parce que des mots ils n'en ont pas en trop)_ bref, bref. 
    Donc...
    Dehors! me dis je, en remontant tranquillement les escaliers de la sortie du métro :
    Et là...Voilà que ça recommence!

    _Qu'ouie-je? Qu'entends-je? Que vois-je d'aussi près que je peux?_ Mais qu'est-ce que c'est que ça!

    Une armée que dis-je une palanquée, tripotée, nuée, bref un kilomètre de policiers en tous genres et de toutes les sortes, des femmes et des hommes (parité respectée), des civils et en tenues, des CRS casqués et bottés mais par kilos...!

    Mes deux hémisphères se sont cognés, tellement ça faisait bizarre que dans ce coin où rien ne se passe, où la bijouterie vend au mieux des bijoux Maty au pire des bijoux d'occase d'on ne sait où et que franchement ça ne doit pas dépasser le milliers d'euros en terme de fortune, donc ça ne mériterait pas un déplacement pareil. Je ne vis pas Place Vendôme dans un ghetto quand même j'aurais remarqué!

    Donc pendant que mes hémisphères se cognaient joyeusement, y'en a un qui disait "A gauche toute!" l'autre "Non, à droite!" ou encore "Si on changeait de trottoir voir ce qui se passe mieux de l'autre côté!".
    Je mis fin à la dispute en choisissant de continuer mon chemin sur le même trottoir sans bouger un doigt de pied ni même un orteil avec l'air décidé de la personne qui ne cédera pas un pouce, ni même un orteil (je sais je l'ai déjà dit dans la même phrase, c'est fait pour rigoler. Ca ne fait rire que moi! Ben va voir ailleurs si par hasard y'aurait pas mieux parce qu'ici c'est tout ce que j'ai, en terme d'humour.) de terrain! 

    Mais ça ne s'arrangeait toujours pas et plus j'avançais pire c'était???

    Et finalement mes deux hémisphères se mettant d'accord au fur et à mesure que je marchais je finis par m'exclamer intérieurement, mes idées enfin rassemblées, (ouf) :

    _C'est quoi ça! La guerre?°°! (Hémisphère droit)
    _Ben ouais ça y est c'est la guerre!? (Le gauche!)

    J'ai faillit appeller quelqu'un pour faire constater un peu le genre de truc qu'on ne voit nul part ailleurs même pas dans un pays en guerre parce que là en fait y'avait trop de monde....
    C'est tout juste si je n'ai pas levé le nez pour regarder dans les arbres où en haut des réverbères?!
    Sait-on jamais!
    (ben oui je vous l'ai dit dans le coin c'est impossible de faire une ballade tranquille).

    Mais QUI! Bon sang qui a osé nous faire un coup pareil?! (me reprend-je à toute blinde faisant la jonction entre les deux hémisphères...°_°)
    Rapidement je cherchais...Nous étions l'hiver 2009-2010, j'égrenais rapidement les news pour voir de quel côté je pouvais envisager de me tourner pour me dire
    "Ah oui eux! Je m'étais toujours dit qu'on finirait par avoir des ennuis avec ceux-là! Des Irakiens?! On était en plein conflit, des afghans? Al Quaïda qui attaque l'avenue à main nue? °°/

    Je ne comprenais rien. Mais en marchant j'ai commencé à comprendre un peu mieux de quoi ça parlait, ça ressemblait un peu aux images de la révolte de Los Angelès sans les incendies ni les pillages mais avec le même genre de climat : c'est ainsi que je compris que j'entrais dans un ghetto...

    Bon ce n'est pas comparable au vieux ghetto traditionnel (genre Lodz pour le plus connu) mais si on poussait un peu plus ça finirait par y ressembler.
    Ce que je veux dire exactement?
    Rien, juste que les ghettos existent et que ce n'est ni une vue de l'esprit et encore moins une exagération de langage. 

    Je sais que vous ne savez rien de ces endroits, (tout comme moi j'ai ignoré jusqu'à aujourd'hui cette réalité) parce qu'évidemment quand on a rien à y faire on n'y va pas! Un, ça craint à moitié. Y'a un genre d'ambiance que tu veux bien trouver dans un film policier ou dans une série mais pas trop dans la rue où tu passes tous les jours pour acheter le pain!

    C'est un peu comme le commissariat où l'hôpital hormis pour les cas rarissîmes d'accidents on ne met jamais son nez ni le reste dans ces endroits.
    Et après quand on a finit, on préfère vite oublier à quoi ça ressemblait, tout ça tout ça...Franchement non.

    Donc à "ghettocity" à moins d'y être expressément invité (genre visite officielle, ça arrive quand même, faut demander un pass aux équipes de R.Dati) ou quand la télé passe ( car ça arrive aussi aux télé d'essayer de faire genre on fait des reportages sur la réalité?! °° Or dés qu'une caméra arrive quelquepart, c'est déjà plus la réalité et on passe un peu à la fiction or de la fiction au délire il n'y a qu'un pas que certain franchissent allègrement _et hop la hop_ et assez joyeusement je dois dire! Remarque vu les salaires mensuels de ces gens : on peut comprendre. Y'a de quoi faire la fête! Mais bon après le reportage sur le ghetto pas pendant!) Dernière option : avoir un ami dans le coin mais pour ça il faut être jeune, sinon au travail on ne cotoie pas de gens venant de ces endroits parce qu'on ne les embauche pas à cause de leur adresse (cqfd).

    Bref, bref.

    Ca promet d'être passionnant cette longue liste! (qui n'est pas terminée pour le moment mais que je me ferai une joie d'agrémenter d'autres récits qui je suis certain ne manqueront pas de passionner ceux qui ont la chance de vivre dans une ville normale et dans un quartier aussi normale que la ville dite normale)

    Ainsi vous pourrez augmenter votre connaissance de la vie moderne en milieu urbain tout en corrigeant mentalement mes fautes d'orthographe ou de syntaxe ce qui vous fera une double activité offerte gratuitement par laredacd'icietpasd'ailleurs!
     
    :)

    A venir donc.