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Sédiments_Avant-Garde_© - Page 48

  • Bloguez utile. mode d'emploi

    "Je suis un blogueur de terrain"

     

    Clement Robin
    Dimanche 27 Novembre 2011

    Chrystophe Oléon, fondateur d'un blog d'actualités sur Grenoble, Greblog, nous fait part de ses projets, de sa vision des blogueurs et du monde journalistique.

     

    "Je suis un blogueur de terrain"
    "Une des forces de mon blog, c'est que les gens ont compris que je n'étais pas quelqu'un qui restait les fesses sur une chaise devant mon ordinateur. Je suis un blogueur de terrain".
     

     

    En mars 2006, Chrystophe Oléon crée Greblog " sans objectif précis ". " C'était un moyen de m'intéresser à la vie locale et politique". Au lancement du site, il publiait environ deux articles par jour. "Je racontais ce que je voyais dans la rue, sans faire d'analyse, et rien que ça, ça a plu !". Trois mois plus tard, il décide de s'inscrire à un concours et gagne le prix du meilleur blog local de France. C'est à partir de ce moment là que son blog a réellement décollé.
     

    "L'avantage en tant que blogueur, c'est qu'on est plus libre"

    "Je n'ai rien fait pour me faire connaître", déclare-t-il. Mais le bouche à oreille fait son chemin et les personnalités politiques locales commencent à le courtiser. "J'ai mis un pied dans la vie politique sans le vouloir forcément. Je me suis fait happé par le système politique et médiatique" : rencontres avec les hommes politiques locaux, interviews avec des journalistes, invitations à des conférences de presse... les sollicitations sont multiples. La réputation de son blog prend de l'ampleur. 

    Chrystophe Oléon garde néanmoins l'esprit critique, "je n'ai pas hésité à attaquer les projets locaux quand il ne me plaisaient pas. L'avantage en tant que blogueur, c'est qu'on est plus libre. On peut donner son avis".
     

    "Un blogueur doit avoir de l’ego"

    Il concède aussi que jalousie et concurrence sont présentes dans la sphère des blogueurs. "Un blogueur doit avoir de l’ego". Mais c'est parfois source de conflits. Greblog s'est un temps ouvert à d'autres collaborateurs blogueurs. "Ça n'a pas fonctionné. Le ton de certains blogueurs ne me plaisait pas. Il y a eu des problèmes d'ego, et pour moi le premier", avoue-t-il. 

    Relations compliquées entre blogueurs, mais également entre blogueurs et journalistes. "Au début, aux conférences de presse, les journalistes me regardaient en se disantQu'est-ce qu'il veut celui-là ? Quel est son but ?". Il est difficile pour un blogueur de gagner en crédibilité.  Mais il est par contre plus facile de tester les nouveaux outils sur le web et tirer partie d'Internet. "Par exemple, les blogueurs insèrent beaucoup de liens externes dans leurs articles. Pour montrer qu'ils sont crédibles". Cette pratique est moins courante sur les sites des journaux traditionnels: "ils n'ont rien compris. Le lien, c'est la clé du web-journalisme".
     

    "On m'a déjà proposé de travailler en tant que journaliste, mais j'ai refusé"

    "C'est un des plus beaux métiers du monde, mais les journalistes ne savent pas s'adapter au changement. J'ai vu comment la profession a évolué en quatre ou cinq ans et ça m'a un peu dégoutté. Ce métier est de plus en plus dévalorisé et se paupérise, tant en terme de salaire que de qualité de contenu. On m'a déjà proposé de travailler en tant que journaliste, mais j'ai refusé". 
      
    Responsable en communication dans une entreprise de e-commerce, formateur dans la communication web et les technologies multimédias, enseignant à SupCréa (École supérieure de la création graphique de Grenoble), il a pour le moment laissé de côté Greblog, faute de temps. Le site est en restructuration depuis plusieurs mois. Mais Greblog version 3 est prêt , ainsi qu'un nouveau site basé sur la participation de Grenoblois.
     
  • L'art une histoire d'amour?

    162716.jpg

    En 1962, les travaux de Ruscha ont fait partie de l'exposition « New Painting of Common Objects »

    au 
    Norton Simon Museum à Pasadena, à côté d'autres artistes tels que Roy Lichtenstein

    Andy Warhol, Robert DowdPhillip HeffertonJoe GoodeJim Dine, etWayne Thiebaud. 

    Cette exposition est  historiquement considérée

    comme l'une des premières expositions  Pop Art aux États-Unis. 

    Ruscha est reconnu pour ses peintures incorporant des mots et des phrases,

    et pour ses nombreux  livres photographiques, qui sont liés à la fois au mouvement 

     
    pop art et à l' art conceptuel
    Source Wikipédia. 

                  Portrait 4b.jpg
                                                                   Portrait d'une amie




    L'art conceptuel c'est quoi? Juste extraire l'idée d'une toile (souvent avant même de

    l'avoir réalisée...) et la 
    transformer en mot ou en signe, objet inanimé etc etc.

    A quoi ça sert? A se débarasser du figuratif?  (tiens ça va d'ailleurs donner lieu à une

    note, plus tard. 
    Le figuratif.def)  Comment on fait?  On réfléchit et on trouve une idée.

    Puis on la 
    représente.  Non on ne la dessine pas ni ne la photographie, on la

    représente. 

    Marcel Duchamp souhaitait représenter quoi en présentant son urinoir  dans une des

    expositions les plus courues de son temps? 

    _Faudrait lui demander répondrait la voix du quidam!

    Personnellement, je dirais un rejet de la représentation bourgeoise de l'art,  des

    scènes classiques, des portraits de famille, des inventions marquantes de son

    temps, 
    (l'électricité ou le vélo les I phone machin aujourd'hui) les trucs habituels quoi. 

    Un truc inhabituel, donc  hors norme qui étonne et surprend,   choque un peu et 

    bouscule l'idée que l'on a  de l'Art  avec un grand A comme Anémie intellectuelle  ou

    bien A  comme  Attention danger! Nombrilisme! o
    u encore : "Atchoum!", ce truc

    m'ennuie profondémment.


    Donc.

    Lisez, sortez promenez-vous

    respirez l'air de votre temps,

    regardez les jeunes femmes,

    jeunes  hommes,  

    essayez de voir et de regardez autrement

    ce qui est autour de vous.

    Ainsi vous comprendrez un peu mieux ce que

    l'Art  d'aujourd'hui dit à tous 

    Comme ce que faisaient certains artistes comme Ben 

    en France dans les années 90 et qui reste aujourd'hui.

    "Il écrit des phrases que vous lisez

    qui vous donne des idées et hop

     vous entrez dans le concept de cette sorte d'art 

    en réagissant dans vos vies

    et de cette manière vous donnez de la vie

    au concept de la phrase sur tableau noir

    qui au départ aurait pu sembler dérisoire."

    En prenant la parole aujourd'hui, dans votre vie, blog et autres

    vous faîtes oeuvre d'expression commune.

    Et à mon sens cette sorte d'expression est la plus importante.

    Cette sorte d'Art peut sembler démago

    (entendons qui sert à flatter les goûts du plus grand nombre)

    pour certains

    mais pour d'autres il  communique avec la foule,

    avec nous, avec vous.

    Il transmet de l'envie de vivre et de réaliser des choses personnelles.

    Il prend une fonction.

    Il s'emploie à ce que cette fonction  soit sociale et pas uniquement esthétique.

    Bref l'Art se rend utile à la communauté

    Est-ce intéressant?

    Aucune idée.

    Ps: pourquoi j'aime le travail d'Edward Ruscha?

    Parce que ces tableaux me rappellent ceux d'Edward Hopper,

    même si je sais que cela n'a rien à voir et 

    qu'ils sont issus d'époques et de  mouvements picturaux très différents.

    Moi je trouve ces deux univers proches et je les trouve intéréssants.

    Une sorte d'ultra réalisme

    qui se transforme en objet de contemplation

    dans les choix des sujets représentés :

    une cafétéria pour l'un,

    ou un quai de gare désert peint à partir d'un angle  particulier,

    fermé où l'on aperçoit une silhouette au loin

    (comme s'il était inutile de s'approcher),

    des panneaux d'affichages pour l'autre. 

    Tout ceci entouré de vide et d'absence. 

    Comme une sorte de gouffre autour d'un lieu ou d'un paysage commun à tous

    et qui devient par la magie de la représentation

    une sorte de lieu imaginaire

    qui cristallise et met en scène des sentiments humains  

    *(l'angoisse, la peur du vide, l'absence, l'attente)

    dans l'absence d'humains justement,

    qui moi m'étonne.

    Car comment dire,

    il y a une sorte de majesté dans la laideur

    et la presque totale lividité de ces objets

    ou paysages inanimés et sans interêt, 

    la création d'une sorte de miroir 

    de la société de consommation  

    ou industriel pour Hopper

    dans laquelle chacun peut apercevoir son reflet, 

    tandis que le spectateur se demande déjà

    qui voit ces paysages,

    quelle partie de la population entre et sort de ces lieux

    et pour Ruscha qui voit ces panneaux Hollywood à l'envers

    alors que tous ont l'habitude de voir le panneau à l'endroit?

    Quel est le regard qui est posé sur ces lieux?

    Qui voit cela et dans quelle circonstance?

    Le sentiment d'étrangeté provient en tout cas pour ce qui me concerne

    de la mise en scène qui entoure l'objet représenté.

    Bref.

    J'aime bien donc!

    * C'est interessant cette notion d'attente assez présente dans l'art du 20éme Sicècle.

    on le retrouve mise en scène dans une pièce trés connue

    de Samuel Beckett : " En attendant Godot". (pour l'exemple le plus célèbre)

    Et c'est ce que je retiens le plus des tableaux d'Edward Hopper.

    Une sorte d'infinie attente qui semble planer sur des lieux  

    dont on n'entrevoit souvent qu'une partie,

    l'éclairage électrique trés présent qui renforce

    cette impression de vide et de lieu non pas abandonné

    mais en attente de passants.

    Je trouve en fait cela assez drôle d'être capable

    de mettre en scène une telle absence de vie.

    Comme si dans ces lieux de passage toute la désespérance

    de ceux qui ne sont pas dans la lumière apparaissait soudainement

    que l'on ne voit pas justement,

    que l'on tente d'imaginer mais avec peine.

    Juste des sortes de fantômes qui n'ont d'existence que dans le regard

    et la mémoire des spectateurs rassemblés devant ces sortes de stèles

    que sont les tableaux de ce peintre.

    [Pour la critique habituelle il est écrit : 

    "Hopper est attentif à l'évolution de la société américaine.
    Son oeuvre, à travers les paysages ruraux et urbains dresse un portrait de la classe moyenne, à la fois laborieuse, authentique et solitaire.
     ".


    Dans le cadre de cette note ce n'est pas ce qui m'interesse, 

    et ce n'est pas ce que je retiens de la peinture de cet homme.

    Pourquoi?

    Parce que je ne suis pas critique d'art et que je n'ai donc pas d'avis

    tentant d'englober la totalité de son oeuvre à donner

    afin d'éclairer ou de diriger de potentiels acheteurs,

    ou d'éventuels lecteurs de revue de critique d'art.

    Je ne fais que transmettre un sentiment sur un sujet qui me plait

    et je ne cherche pas à faire le compte rendu circonstancié

    du travail d'un peintre  que  

    1_ dans l'ensemble je ne connais pas assez pour faire une critique interessante pour

    d'autres que moi-même!


    2_ et dont faire la critique ne m'interesserait pas du tout. Je ne lis pas de critique sur

    l'art. Je préfère l'oeuvre en elle-même. Même si je sais que la critique est utile pour

    remettre une oeuvre et un artiste dans un contexte précis et pour faire avancer la

    compréhension d'une oeuvre. Bref!

    En quoi est-ce interessant pour moi, d'un point de vue intellectuel?

    Parce que cela me parle de la société dans laquelle nous vivons tous,

    et de la manière dont la profusion d'objets, de signes et de message

    envahit tout notre espace,

    et guide de manière inconsciente nos trajets

    et par là-même une partie de nos pensées.

    L'attente, le vide, l'absence qui sont très présents

    dans certaines oeuvres d'artistes contemporains

    ne sont pas des notions "porteuses" , pas des notions qui peuvent servir à vendre et à

    transformer une oeuvre en objet de consommation.

    Quoi vendre avec ce genre de notion?

    A part des cercueils je vois mal. 

    C'est ce que je remarque en retrouvant constamment cette notion évoquée dans les

    oeuvres des plus grands de nos artistes.

    Est-ce que ces tableaux évoquent le deuil?

    Personnellement je ne le dirai pas,

    car en fait il me semble que cette façon de mettre en scène relate autrechose,

    de moins concret, de moins réel,

    quelquechose qui est plus d'ordre spirituel

    et qui est la sorte de ciment qui nous fait nous sentir humains,

    proches les uns des autres,

    dans un monde qui tend à fabriquer des lieux lisses et sans aspérités :

    des rues rectilignes,

    des cantines plastifiées,

    des kilomètres de parois vitrées.

    Une sorte d'ultra présence du carré et de la ligne droite,

    de la lumière crue qui ne laisse plus rien dans l'ombre,

    qui éclaire et met tout 
    à jour

    obligeant chacun à vivre dans la transparence.

    Une sorte de regard industriel posé sur les choses qui nous entourent,

    comme si toutes notions échappant à cet oeil mathématique devaient être évacuées.

    Marrant non?


    Je reprend mon titre?

    Allez.

    L'Art une histoire d'amour?

    L'amour des autres et de ce que l'on peut parvenir

    à leur transmettre directement en dehors des codes habituels? 

    Je doute.

    La réalité est autre.

    Souvent une histoire d'argent et de reconnaissance sociale.

    On va dire pour faire court que "d'aucuns" voudraient briller 

    "épater la galerie" faire "oeuvre".

    Rire.

    C'est drôle?

    Il me semble oui car à part quelques artistes extraordianires

    peu parviennent à leur but,

    peu parviennent à apporter à la société de leur époque

    assez de nourriture pour la modifier de manière substantielle :

    Leonard de vinci

    Le Caravage

    Poussin

    La renaissance française et italienne

    Quelques courants picturaux dont la portée parvient encore

    à nourrir l'intellect de tous. 

    L'Art n'est pas mort il est absorbé par l'industrie.

    C'est ce que je garderais d'Andy Warhol et de ses tableaux.

    Mais comme d'habitude ce n'est que mon avis

    et comme d'habitude celui-ci n'engage que moi.

    Donc quoi?

    Eh bien vous, pensez ce que vous voulez.

    Ca n'empêche pas d'aimer certains artistes et d'admirer certaines oeuvres.

    Je reprends mon avis.

    Pourquoi l'Art avec son grand A serait absorbé par l'industrie?

    Parce qu'a mon sens la société n'a plus besoin d'Art, tout le monde s'en fout.

    Les besoins de la société de consommation sont d'ordre Industriel.

    La population croissante, l'expansion des villes,

    font que les besoins ont changés

    et qu'aujourd'hui la société du spectacle permanent,

    l'Entertainement,  ont pris une place extrêmement importante dans la société.

    Déploré ou non c'est un fait dont chacun peut mesurer l'étendue dans sa propre vie.

    La place des réseaux sociaux?

    Une excroissance de la société du spectacle?

    (titre d'un livre de Guy Debord, Situationniste Film du même titre 1973)

    Où l'intimité de chacun tente de se mettre en scène et de communiquer

    sur un mode apparemment décontracté

    et qui en fait servirait assez uniquement à étendre le champs de la diffusion

    des objets de consommation usuels que sont les films,

    livres et autres gadgets culturaux-sociaux?

    Pas uniquement. Mais en partie.

    Donc quoi l'Art dans tout cela?

    Je ne sais pas

    c'est à vous de voir :

    quelle place a le monde artistique

    qui tente de produire des oeuvres de qualité

    et qui tente d'ouvrir et de nourrir des débats intellectuels

    dans votre vie?

    :) 

  • Such a good news!

                  hj.png

    "Jour de fête" est un film de 1949, réalisé par Jacques Tati.
    Pourquoi j'aime ce film et surtout ce réalisateur?
    Parce que tout d'abord, je l'ai découvert seule dans une salle de cinéma déserte d'une
    petite ville de province un après-midi d'Août, dans les annés 80. 
    Je ne connaissais rien du cinéma. Rien des auteurs ni des réalisateurs. 
    Cela devait être la première ou seconde fois que j'obtenais le droit d'aller au cinéma seule.  Et je dois dire que ce film m'a tout d'abord laissé dubitative. Je ne me suis pas ennuyée, non. J'ai juste passé la séance comme un poisson rouge aurait regardé le verre de son bocal, en bullant légèrement : mais en ne comprenant strictement et 
    absolument rien à la présence de ce film sur l'écran devant mes yeux! Plus tard, j'ai préféré : "Les vacances de Mr Hulot", auquel j'ai trouvé le charme désuet des personnages joués par Bourvil et dont l'humour a trouvé un écho plus favorable chez moi. En regardant par le prisme du passé on ne comprend pas toujours bien de quoi ces films parlent, car évidemment les codes de l'époque nous échappent à nous qui sommes nés bien après. 
    Et ce que nous comprenons est bien évidemment très peu 
    par rapport à ceux qui ont vécus ces périodes. C'est un peu comme regarder et écouter ses grands- parents, on ne comprend pas toujours tout  et surtout on a peu conscience de ne pas toujours tout comprendre même quand on fait l'effort de s'intéresser à ce qui a-priori ne nous interesserait pas...Mais le charme des jeux de lumière, l'intelligence des plans et la drôlerie cachée des dialogues et des situations ont un effet discret et léger que l'on commence à ressentir à mesure que se déroule le temps du récit, où l'on reconnait le talent de l'auteur dans notamment la grande attention portée au sujet ainsi que le soin apporté à la compréhension des spectateurs, tout comme et c'est peut-être cela que je relèverais en dernier lieu l'amour du réalisateur (l'auteur et le réalisateur étant la même personne dans ce cas) pour les gens et les situations simples. Dans certains films de la même époque on peut voir comment certains réalisateurs prennent le temps d'installer la situation générale grâce à de petites scènes et l'on peut presque ressentir que le film "attend la compréhension du spectateur avant de continuer"...
    Comme s'il s'agissait alors de montrer que le spectateur était présent dans l'histoire et que son avis comptait. 
    Le temps passant dit-on souvent même si l'on ne comprend pas non plus toujours ce qu'est le sens de l'expression tant que le temps n'est pas passé justement, notre regard s'affine et se bonifie...

    ;)



  • Chanson.



    Certaines chansons pourtant estampillées chansonnettes vous touchent parfois.

    Certains chanteurs dont la voix pourrait passer inaperçue sans la dose d'émotion

    contenue et la  douceur des textes vous émeuvent soudain par la justesse et la

    sincérité de leur présence. 

    Celui-ci par exemple que vous connaissez certainement et que j'ai découvert il y a de

    cela quelques années par hasard me touche particulièrement. 


    Evidemment c'est le travail d'un artiste que de savoir partager et transmettre de

    l'émotion. Mais certains prenant sûrement moins de précautions que d'autres

    parviennent à faire frissonner des sphères assez lointaines, les fibres secrètes de nos

    souvenirs repliés, de nos expériences passées.

    On se demande souvent à quoi servent les émotions?

    Et si elles servent, si elle sont utiles?

    A mon  avis oui, elles servent à ressentir et éprouver son sentiment d'être humain et à

    vivre dans un  monde où les sentiments humains ont une place. 

    C'est important.