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Scalpel pour nuit blanche.

medium_wisconsin-sky.jpgLes cieux bouleversés, en tournant sur la grande page de l'univers recommencent à provoquer au sol des tourments de vents, des mouvements incontrôlables de la Nature. Hommes accrochés aux débris de leurs constructions. Ces temps-ci les apocalypses ont repris du  service. "Il faut savoir approcher la prédiction comme on parle aux animaux et aux plantes". J'imagine qu'un  jour Nostradamus s'est fait cette réflexion. Ce n'est rien de plus qu'une capacité humaine à être avertis des dangers...Rien de plus. Le silence effraie, il est annonciateur de bien des transformations, bien des mutations. Pourtant la seule peur dont nous devrions craindre les effets c’est celle qui nous empêche de remettre en cause nos certitudes, nos croyances. Nous ne saurons jamais assez. Ce fait traverse nos époques, nos Siècles. Cette certitude éclaire nos philosophes, nos penseurs, nos chercheurs. Mais elle est sans cesse remise en cause par une autre certitude celle de l'absence de savoir définitif. A la manière d'un ciel qui ne cesse de changer, d'évoluer, de se transformer de son lever à son coucher, le savoir est en perpetuelle évolution.

Quelqu’un écrit un jour ceci :

" Un jour il était assis à table
Le silence tardait à venir
- la lettre jamais écrite
La brave maison lui soufflait des mots
et sa main sur le pain
oubliait la bénédiction
Car dehors soufflait avec la violence
d'un orgueil rouillé
un vent déchiré.
Le feu crépitant d'une peur farouche
alimentait ses incendies.
Il mesurait chaque instant
avec plus de hâte,
corde vibrante jamais soupçonnée auparavant.
Demain peut-être - ainsi murmure son rêve
comme si bienfaisant il avait dans le vin
goûté l'été, le soleil de la griserie à venir -
demain peut-être avec une clé de verre
il fermerait le Moyen Age. " 

 Il faut bien se rendre à l'évidence, les Temps sont troubles. On les dirait tombés entre des mains de diablotins qui jouent avec la poudre : celle qui nous arrive dans les yeux, celle dont on remplit les canons...

"Et le vent souffle indifférent aux tracas des hommes."

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