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  • Le racisme. (précis mi-figue mi-raisin)

     

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    J'aime le racisme sous toutes ses formes, mais je n'en fais pas profession, ni métier, ni de quoi faire venir les épinards dans la gamelle. Non, c'est une passion! J'aime les gens racistes! Ils me font rire, sauf quand bien entendu leur bêtise d'insupportable devient criminelle. Là, je fais comme tout le monde, je me défends; mais la défense que je choisis et que j'ai toujours choisie nonobstant les années d'enfer que j'ai traversée en leur compagnie est le silence. Un autre silence celui-ci, plus simple et plus évident que tous ceux dont j'ai jusqu'ici suivit la trace dans la mémoire. Un silence épais traversé des insultes et des mauvais coups dont j'ai le souvenir. Leur lâcheté, leur suffisance de dindon me revient alors en mémoire, et me donne l'envie de cracher, de hurler, de tout jeter à la figure de ces "trucs"! Bref! Je les tuerais.
    Pourtant quand je suis calmée et que j'envisage la situation sereinement je prends conscience de l'insupportable bêtise de ces gens, de leur suffisance et de leur méchanceté et je ris. Oh je ris! pas méchamment du tout. Juste en me disant que franchement le bonheur de ne pas être ainsi fait est inégalable en terme de plaisir apporté.
    Non, rien ne peut égaler cette sensation unique de ne pas appartenir à cette sous-espèce, dont les calculs et la stupidité me ravissent parfois. Tout comme il m'est parfois si agréable de penser que je suis née où je suis née et que je suis qui je suis!

    Avec toute ma sympathie à tous ceux et à toutes celles qui ont du mal à aimer la couleur café! 

    Ps: D'ici à ce qu'Hitler se réveille et que les camps soient réouverts, il y a encore un peu de temps.... que j'emploierais à vous faire des jolies lettres pleines d'amour et d'attention pour vous montrer que non le monde n'est pas si laid et que oui la vie est belle quand on sait mettre de la distance entre la haine et soi. Et même quand on a des raisons de haïr, et je sais à peu près de quoi je parle :)

  • La vie ainsi qu'elle est.

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    Panser vaguement les blessures,
    comme si après un accident
    il y avait une vie nouvelle
    mais non...après l'accident il y a...

    rien
    juste un corps qui regarde par la fenêtre... 
    et parfois le printemps...
    le chant des oiseaux...
    quelques rayons de soleil
    et puis...
    des fleurs partout..
    et puis ceux qui décident
    de partir
    parce que ça n'a pas de sens
    La vie comme cela. 

  • Rapide évocation...

    Penser le monde.
    Que pense-t-on du monde?
    Pense t-on le monde?
    Penser avec ou contre le monde?
    Penser pour soi ou avec soi, contre soi aussi parfois?
    Se penser, s'envisager, se réfléchir?
    Pour qui pense t-on? Pour soi? Pour d'autres que soi-même? D'autres que soi-même est-ce l'Autre, autrui? Qui est cet autre? Est-ce l'autre que l'on aime? Ou bien l'autre que l'on envisage comme être pensant de la même manière que l'on s'envisage soi. L'alter-ego. L'autre soi-même à qui l'on accorde le même respect et la même attention que l'on se porte.
    Exclusion de l'autre en tant qu'ennemi.
    Penser le monde est-ce se le représenter en incluant les ennemis et les alter-ego?
    Penser le monde en dehors de l'affectif? Comment penser en dehors de soi-même? Est-ce utile, souhaitable, important d'être capable de construire une pensée en dehors de ses pré-supposés personnels? L'objectiver. Pourquoi?


    Etc etc...

    Les questions se posent et se reposent à toutes les étapes de la vie. Elles sont une et un million. Elles se déplient dans l'espace de la réflexion comme une carte intime avec ces notes en marges, ces petits signes pour mémoire, des couleurs qui indiquent des reliefs, des blancs, des flous. J'aime l'espace indéfini de la réflexion humaine surtout quand il ne mène nulle part.

    On dirait : "perte de temps", avec une moue de dédain, et pourtant qu'est-on sans cet appel incessant à la pensée et à la représentation, à la création et à la projection? Cette référence constante au questionnement et au doute, à la remise en cause de ce que l'on dit exister, et qui existe de tant de manières différentes? Cette constante recherche de la vérité, d'une vérité qui en tout cas exclut et détruit les faux-semblant, les mensonges, l'hypocrisie. Cette insatiable curiosité envers ce que l'on ne connait pas et qui enrichit d'une manière certaine ce que l'on est et ce que l'on peut partager avec les autres.

    La question de la laïcité dans notre société est une question grave. Elle est à la charnière d'un des plus graves problèmes que notre société ait eu à traverser depuis des décennies. Comment faire en sorte que des milliers de gens provenant d'origines culturelles différentes puissent continuer à vivre en paix dans le même pays? On voit bien en regard de l'actualité récente et moins récente d'ailleurs, que cette question soulève à la fois pléthore de sentiments et de remous dans notre société, du débat orchestré par l'UMP au non-débat, donc au silence imposé par le PS depuis des années et à la présence récurrente du FN dans les élections, tout l'échiquier politique est agité par cette question qui est à la fois la manifestation du mécontentement populaire ainsi que l'inévitable recherche du bouc-émissaire qui en tant de crise à toujours fait et fera toujous oeuvre de rassemblement et de soupape d'évacuation.

    Mais pas seulement....

    Notre pays comme tous les pays européens a besoin de se rassembler autour d'idées fortes et importantes pour avancer vers le futur "européen" de manière moins cahotique et moins heurtée. L'Europe est à la fois notre avenir et notre présent, plus personne ne peut le nier. Sauf que l'Europe qui s'amène est une Europe _on va oser le dire ici_ (on n'est pas payé donc on peut se permettre) un peu bizarre...

    Je m'explique. Par de très nombreux aspects l'Europe que nous avons actuellement me semble être une Europe politiquement étrange. Et notamment sur la question (je ne suis bien évidemment pas la seule à le dire) des principes fondateurs de notre République Française, laïque donc et républicaine...sauf que l'Europe n'est pas ou en tout cas n'a pas été pensée comme une république...et non...d'où le caractère assez étrange de cet amas d'interêts financiers et économiques que l'on appelle actuellement l'Europe.

    La laïcité quant à elle, a fait l'objet de nombreux débats et d'une réflexion commune au moment de sa création en France, or aujourd'hui il faut bien avouer que le problème de son respect existe. Et très loin de moi l'idée de stigmatiser qui que ce soit. Non. Car de toute façon le problème du respect en régle générale se pose partout tout le temps et de manière constante dans l'espace publique évidemment, donc le respect de la laïcité est un parmi quantité d'autres, ni plus ni moins. Et l'absence de débat sur ce sujet dans l'espace politique Européen est un problème qui me semble tout au moins aussi important que le débat que l'on a tenté d'initier en France avec le résultat que l'on sait.

    L'UMP qui débat dans son coin tandis que les autres répondent quant à eux par l'invective et le déni!


     

     

  • Déclaration.

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