Bianca Chang - Recent Works, June 2011 from Bianca Chang on Vimeo.
Notes - Page 15
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Focus on others work!
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Le nucléaire : qu'est-ce que c'est et pourquoi ça me gonfle depuis au moins 20 ans!
En réalité le nucléaire dont j'ai dit ici tout le mal que je pensais est une énergie irremplaçable.
Je le sais.
Tout le monde le sait.
Pourquoi cette énergie m'énerve autant?
Parce que c'est une énergie dangereuse.
Vous me direz l'electricité aussi!
Certes.
Alors quoi encore?
L'electricité tue mais ne contamine pas un environnement pour des milliers d'années bien qu'autour
des centrales et pour cela nous prendrons l'exemple de la Hague en Cotentin, l'environnement est
mieux protégé qu'il ne l'a jamais été, il n'empêche donc qu'en cas d'accident nucléaire (fukushima) les
dégâts eux sont irreversibles.
Bref.
J'ai vu récemment Monsieur Besson face à un type de la télévision s'agacer des critiques qui lui sont
opposées... Bien sûr quand on est dans un gouvernement et que l'on doit faire face à des échéances
financières régulières et importantes sentir qu'on vous attaque sur ce que l'on peut nommer des
peccadilles peut avoir un côté agaçant.
Il n'en reste pas moins que le débat démocratique dont rester ouvert sur toutes ces questions, et doit
permettre à la critique d'exister même si les contradicteurs semblent de mauvaise foi.
Mais moi qui aime tant la nature et qui pense que la préserver est un devoir pour permettre comme
toujours à tous de pouvoir ne serait-ce que de respirer tranquillement, ce qui dans certaines villes n'est
pas une vue de l'esprit mais bien une réalité à laquelle tous sont confrontés.
Ici par exemple dans paris, à certaines heures et sur certaines artères il est presque nécessaire de se
munir d'un respirateur pour sortir de chez soi!
Pour que ceci ne se généralise pas il est évident que la lutte contre la pollution est devenu un enjeu de
santé publique incontournable et risque de ne plus sortir justement du débat publique jusqu'à temps
que des solutions efficientes soit trouvées, dont le nucléaire il me semble fera toujours partie tant les
risques liés à cette activité sont importants.
Ce Qu'il ne Faut pas oublier de Dire :
Normalement et cela jusqu'à ce qu'un nouvel incident ne vienne
déranger ma tranquillité vous ne devriez plus entendre parler du nucléaire ici.
J'imagine que ça vous soulage d'un poids (quoique personne n'ait jamais été obligé de lire quoi que ce
soit ici, on peut regarder les images ou écouter de la musique, je pense même qu'un jour je mettrais
des mots croisés si j'arrive à vous en fabriquer de drôles!).
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ECrituriers de jours fériés!
La pulsion ou la raison.
Liste du genre de gens qui écrivent sur le net :Les "tourne en rond", les "je-n'ai-rien-à-raconter" et ça se voit!
Les écrit-couturiers (ceux qui raccomodent tous les mots) entre eux et avec les autres.
Les Fabricants de paix intérieur.
Les doux rêveurs.
Les écrivains du Dimanche (ceux qui n'écrivent que le Dimanche, au son d'un oiseau et
dans la lumière du soleil exclusivement), un peu cul-bénits, prudes et trop respectueux
aux dires et aux pensées de ceux qui "rentrent dans le lard" de tout ce qui se trouve sur
leur passage souvent des murs et des portes et qui ont un peu raté leur carrière de
violeurs!Les pulsionnels (ceux qui écrivent ou se masturbant ou en s'affamant).
Les obcénes qui n'ont que des gros mots, des tournures grossières, des interjections, des
inventions "abracadabrantesk" sous leurs plumes.
Ceux qui créent de nouvelles formes pour faire oublier le vide qui se trouve derrière.
Les vendeurs de "glitter" et de "glam".
Les "généralistes" qui effacent leur visage de l'écran au fur et à mesure qu'ils écrivent.
Les "copiteurs" de bas étage, mâles ou femelles, ces "neuneus" écrivent de ce qu'ils
peuvent pomper à droite et à gauche, en tentant vainement de se faire passer pour des
écrituriers mais leurs tournures creuses, ampoulées, leurs théories tirées des études du
guide touristique de la culture ne font pas longtemps illusion.
Bref le "net" est rempli de gens de toutes sortes, de tous accabits, de toutes
provenances qui écrivent, des pages, des lignes, que dis-je des kilomètres de blablas qui
donnent envie de relire un bon livre comme peut-être "Cent ans de solitude", en se
faisant un thé et en regardant les fleurs pousser.
Rire.
Bon week-end à toutes et tous.
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Ballade...
J'aime l'ambiance sonore de ce mini-film avec trés peu de couleurs, pas mal d'ombres, une série de chansons, quelques rires d'enfants, des "allelulia" dans la nuit, moments tristes ou purs, selon l'humeur.
Dans le bruit de la circulation, le piétinement des femmes préssées (ces pas pressés dans la nuit), quelques notes dans l'air, comme pour se rappeller que la musique existe.
Comme toujours ce "trés peu" qui me fascine...
Pas de sentiments échappés de ces instants, rarement émouvants. Assez souvent portés par la seule lumière de la mémoire. Unique endroit où se retrouve les souvenirs.
Extraits de l'oubli, du silence et de la disparition. Je re-pense à W de Perec et me souviens avoir été interloquée par le nombre de répétition, l'obsession du souvenir qui ne revient pas.
Comment fait-on pour vivre sans mémoire, sans sa mémoire? Vit-on encore ou est-ce un semblant de vie? Quelquechose d'irrémédiable s'inscrit dans le silence, une sorte de disparition de soi-même comme engloutit par un trou noir : l'oubli.
Et puis renaissent peu à peu les sensations avec la musique, la série de notes accrochées les unes aux autres qui fabriquent du sens en dansant dans la nuit. Pour soi-même, uniquement cela.
Rarement filmé. Assez souvent, peu de temps ou de moyens.
Mais peut-être une façon de s'exprimer interessante.
Ou le son.
En tout cas pas de récits : horreur de ça! Totalement crétin, aucun interêt! Bref.
Garder l'envie de faire voyager la pensée dans le vide ou le trés peu. Ne pas envahir, ne pas "forcer" la pensée des autres, ne pas aller dans le présent. (réservé aux envahisseurs)
Créer une sorte de rappel de la liberté, ou de la rêverie, ou de l'ennui aussi parfois, mais léger.
Une sorte de vague où poser ce souvenir à l'abri du temps qui passe en créant de l'oubli. Bref.
A revoir.
[1990]