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Sédiments_Avant-Garde_© - Page 230

  • L'irrespect

     



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    Certains sentiments nous manquent de respect. Le mépris est une marque d'irrespect vis à vis de soi-même. Mépriser son prochain, comme le hair, c'est omettre de voir dans l'autre un frère, une soeur.

    Mon humanité se révéle dans la reconnaissance de l'autre.

    Ce matin en me réveillant, aprés avoir subi les affres d'un cauchemar durant toute la nuit, je me demande combien nous étions cette nuit  à errer dans ces terres envahies de souvenirs grimaçants.

    La solitude n'est qu'une vue de l'esprit.

    Nous partageons la même terre, le même air,

    parfois le même esprit

    et nous reconnaissons parfois au détour d'une rencontre

    un frère de souffrance, une soeur de bonheur.

    Le monde est loin d'être vaste, nous sommes donc loin d'être possiblement perdus dans une masse informe. Nos références culturelles nous relient, nos gênes nous identifient comme partageant le même lit identitaire.

    Se sentir envahie par d'autres présences n'a rien d'anormal puisque nous sommes nombreux à interroger les mêmes domaines, à secouer les mêmes idées reçues pour en retirer l'essence.

    O combien il doit être doux d'être véritablement seule et d'avoir enfin pour jouissance entière le bonheur de cette solitude.

    Ce n'est qu'un rêve;

    la réalité elle, est emplit de chacun, de chacune, jalonnée par les expériences passées, soutenue par la vie présente, élevée par la souffrance aussi parfois, souvent nourrit de la compassion des autres, de la sienne propre...

    Finalement on pourrait presque se réjouir de la beauté de cet "autre" dans nos vies, si certains n'étaient pas aussi bruyants...

     

     

     

     

  • Best.

    Homologué par le peuple


    L’aspect utile dans l’excès d’idéalisme, c’est principalement son caractère malléable

    et ses objectifs toujours revus à la baisse,

    le tout homologué par le peuple.

    La collusion des pouvoirs médiatique et politique en Italie font partie intégrante de l’hygiène de vie du système démocratique.

    Qui mieux qu’un président de club vendant du rêve à des supporteurs peut comprendre la misère affective de celui ne pouvant pas acheter son billet pour le match ?

     

    Faire le procès de Silvio Berlusconi de l’autre côté des Alpes, qui plus est avec un référentiel français et un léger sentiment de supériorité technocratique, voilà un acte géographiquement courageux, une pensée ethnocentrée qui rappelle les pratiques marketing dans les pays du Moyen-Orient et une certaine nostalgie du business napoléonien.

    La mascarade électorale est toujours plus honteuse sur le paillasson du voisin.

     

    Les puissants n’ont que le titre, leurs aspirations, leurs initiations, leur succès et leurs défaites qui ne sont que le programme, le plus lucratif et déficitaire à la fois, de la télé-novela démocratique.

    Le goût du pouvoir cannibale est diamétralement opposé à la solitude de son exécution et

    la nature périssable de son action face au temps des petites gens.

    Depuis que la politique est devenue une équation médiatique déterminée par des constructions économiques,

    ses fondations idéologiques sont devenues accessoires et son humanisme intermittent un hymne au développement durable.

     

    « Du bois à la télécommande, de l’écologie au recyclage, des ficelles aux cordes,

    de la détermination au déterminisme, des.....

    La suite ici

     

     

    Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip

    Nouvelle de dernière minute:

     

    Marianne.

    A la Une.

    Brice hortefeux : un ministre nul. (?!)

     

    Qui sont ces gens de Marianne?

     

    Que veulent-ils?

     

    Un Ministre efficace?

     

    Mais j'ai un conseil à vous donner : ouvrez grand vos réservoir à miel pleins de poils.

    Hitler est mort.

    Mussolini aussi.

    Les Serbes n'ont plus rien en réserve.

    Aucun dictateur en vue à part peut-être chez les Coréens du Nord mais c'est pas facile d'entrer. (dommage)

    All.....Vo....Fa....En....!

     

     

    Bon restons calme mieux vaut aller ce we, c'est quand même plus sympa.

     

     

    Bon ça va mieux moi déjà.

     

    "La poésie et les armes.

    Sans les larmes."

    *

    RIP

     

     

  • Froissée.









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    Tu lui diras que je m'en fiche
    Que je m'en fiche






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    "La vie d'artiste."

     



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    Léo Férré










     


     

  • Trois afghans.

    J'ignorais, comme tout le monde jusqu'à présent qu'il était possible de renvoyer des réfugiés dans un pays en guerre.

    Heureusement que nos amis du gouvernement existent, j'aurais pû continuer à l'ignorer.

    C'eut été franchement dommage.

    Ah j'oubliais.

    En ce moment le long du canal, la nuit il doit faire en dessous de zéro.

     

    Je rentrais un soir

    un peu tard il est vrai,

    peut-être n'aurais-je pas dû,

    mais tout de même,

    j'hésite encore à rester cloîtrer chez soeur marie-josette

    (je suis encore un peu jeune il me semble

    et tant que ma moustache,

    qui n'est encore à l'heure actuel qu'un doux duvet, n'aura pas atteint

    une dureté suffisante,

    eh bien j'attendrais.)

    donc je disais :

     

    "La nuit était tombée depuis un moment, je marchais."

     

     

    Bon c'est vrai je commençais à m'ennuyer.

    Je n'aime pas marcher ça m'ennuie.

    J'aurais préféré -ailes ou -roulettes,

    mais le créateur s'est foutu de moi en me mettant sur deux jambes

    qui me servent juste parce qu'il le faut bien.

    Oui je marchais à m'ennuyer à mourir.

    Mais c'est juste un effet de style.

    Car en réalité je trottais (oui je trotte moi bien sûr.) gaîement vers ma couette,

    en pensant aux courses du lendemain et soudain :

    " Que vois-je, qu'entends-je, qu'ouïe-je d'aussi loin que je pus?!"

    "Olah compagnon, koitesse?! Mais bougre d'andouille et tuti-frutti, c'est bien cela!"

     

     

    _Quoi ?!

     

    (oui je sais j'ai l'air débile mais j'étais seule ce soir-là et pour mettre un peu de vie et constituer un semblant de dialogue je suis bien obligée de m'interroger et par là même de me répondre sinon j'ai l'air encore plus stupide, voyez-vous.)

    me répondis-je donc à moi-même,

    en pensant toujours et de plus en plus sérieusement à l'ombre portée de ma couette pliée sagement sur mon lit....

     

    Des flics!

    Ah oui...

    Ca c'est des flics!

    (oups la hop qué passa en la ciudad por aqui et por là aussi)

    Mince me dis-je encore

    (eh oui je me parle beaucoup comme ça je suis certaine de ne pas trop m'ennuyer)

    Mais qu'ai-je fait à mon père le créateur pour les croiser tous les jours qu'Il fait?????

    (d'ailleurs un peu comme ça lui chante, pff mais bon)

    Eh oui pas un jour sans eux.

    Je ne suis pas recherchée. J'ai vérifiée sur le site d'Interpol. Rien sur moi.

    Bon évidemment à ce niveau du récit après m'être esbaudit autant que je le pouvais, je m'interroge sur leur présence.

    Et ce que je découvre me fend le coeur une nouvelle fois.

     

    "Dans le froid glaciale, contre le trottoir et dans les courants d'air tourbillonnants sous les arcades des immeubles avoisinants

    les afghans

    dorment habituellement."

     

    Sauf que là, peut-être se sont-ils dit soudainement que près des fenêtres sous les auvents que forment les balcons ils auraient peut-être un peu moins froid, et puis ils ont poussés l'audace jusqu'à s'entourer de papier bulle et autres cartons droit sortis des poubelles afin d'avoir, à moins que ce ne soit une lubie mais j'en doute,"un peu" moins froid. Quoique ça reste à prouver, la thermodynamique du papier-bulle n'étant pas trop ma spécialité, je n'ai aucune information sur le sujet. (non ce n'est pas la peine d'essayer je n'irais pas tester).

     

    Franchement on ne peut pas trop leur en vouloir vu le froid extérieur, on se dit qu'humainement c'est un peu normal!

    Oui je me dis ça en passant. Mais bien entendu pour ceux que ça effraie "ça ne m'engage à rien de dire ça, voire même de l'écrire, et encore moins de le penser". C'est pas encore interdit. Quoiqu'on ferait mieux de se méfier vu la vitesse à laquelle ça se précise, lentement il est vrai mais assez sûrement, d'après ce que je peux voir ( pas grand-chose d'ailleurs, juste assez) ou entendre ou croiser les soirs où je me sens heureuse de marcher seule dans les rues désertes sans craindre autrechose que l'ennui. Mais bon par rapport à certains autres l'ennui c'est assez sympa finalement et puis ça ne me change pas, j'ai l'habitude, l'ennui me suit comme un grand manteau que j'enfile parfois quand j'ai un peu froid. Mais jamais autant que ceux dont je parle ici. Nous en étions donc à ..... oui je sais je ne peux pas m'empêcher les appartées, à croire que ça me distrait!

    Donc je disais :


    "Franchement on ne peut pas trop leur en vouloir vu le froid extérieur, on se dit qu'humainement c'est un peu normal!"


     


     

    Ben non.

    ( Reprends moi ça un peu voilà que je délire !!!!

    "humainement"

    non mais franchement je me demande bien où est-ce qu'il y a de l'humain dans ces situations.)

     

    Ca n'effleure certainement ni le voisin bien au chaud presque sous sa couette qui s'est ému auprès du téléphone le plus proche relié au commissariat pour expliquer que franchement le "désordre" occasionné par ces gens est bien suffisant mais qu'en plus cette nuit* ( oui ma bonne dame voyez-vous ça un peu, on les accueille et voilà t-y donc pas qu'ils nous font des saletés partout à ouvrir les poubelles et à dormir là) Oui je sais je viens d'inventer toute seule comme une grande l'expression "s'émouvoir auprès d'un téléphone relié au commissariat... c'est beau comme un verre à pied je sais.

    *ils ont osés se découvrir une passion pour ses bas de fenêtre.

     

    Mais que c'est laid un voisin!

    (Laid c'est un petit mot quand même, par rapport à ce que cela m'évoque en vrai. Oui je trouve ça honteux. On vit dans un pays riche. On est assis sur des gros tas d'or et on passe son temps à pigner comme des mendiants. Pire que des mendiants, parce qu'eux en règle générale ils ont des raisons de se plaindre. Eh oui. On pue la honte dans ce pays. Gavés comme des gorets, la bouche pleine de graisse et le cul bourrelé de cellulite, on dégouline tous dans le saindoux. Ca me fout la gerbe perso. J'ai honte franchement.)

     

     

    Et puis les autres là

    ils arrivent à la manière de John Waynes,

    et ils se mettent à éructer

    entre eux

    l'air passablement mauvais

    (comme seul peut en avoir l'air un policier de mauvais poil,

    genre il fait froid dehors

    qu'est-ce que c'est que ces gus qui me font sortir le nez dehors)

     

     

     

    Bref, il faisait trop froid finalement pour que ce soit ne serait-ce qu'un peu cocasse!

    Et vu la tête de la maréchaussée, je n'ai pas eu envie de m'attarder ne serait-ce que pour voir le genre de choses qu'ils sont capables de faire la nuit ou bien même prendre une photo-souvenir. ( mais quelle bonne idée tiens, passer la nuit entourés de clodos au poste pour une photo et avec mes poumons patraques j'ai pas franchement envie et vu la vitesse à laquelle la médecine a décider de m'ignorer mieux vaut encore que je m'occupe de mon "..." voyez-vous!" si je veux survivre à la prochaine décennie.)

     

    "Pourtant je les ai vu

    faire remettre les cartons et papier bulle dans les poubelles,

    les faire sortir de leur lit d'infortune à coup de : "Eh bien voyez-vous cela"

    la jambe pendante et le regard salement énervé,

    pendant que les autres s'éxécutaient

    un peu honteux

    d'être sous le feu

    d'un tel

    regard."


    Les chiens ont trente millions d'amis et je connais une grand-mère qui achète de bon gros steack hâché pour son toutou chéri.

    Les afghans n'ont ni trente millions d'amis, ni les grand-mères qui achètent des steacks de viande rouge et fraîche pour eux,

    mais ça ne fait jamais rien à personne,

    les voisins appellent les policiers,

    les policiers arrivent

    et font dégager les "bougnoules" du jour.

    Voilà tout.

    Et le monde continue à tourner à toute vitesse.

    Mais ça franchement je m'en fous plus vite encore qu'il ne tourne.

    Par contre ne pas pouvoir rentrer sagement chez moi sans tomber

    sur ce genre de scènes contre lesquelles je ne peux strictement rien faire.

    Eh bien voyez-vous :" je ne m'en fous pas!"

     

     

    // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // --> // -->La porte!