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  • Joli "moi" de Mai

                     may (2).jpg
                                      http://www.behance.net/sabeenu#sort=creatives_order&page=1 



    Note 1 :

    Pourquoi j'aime les collages?


    Parce que.
    Et les patchworks?
    Parce que aussi.
    Les scrapbooks?
    Pareil que précédemment.

    En réfléchissant et en lisant le titre de ce blog vous devriez trouver pourquoi.

    Mais pourquoi alors, dans une note précédente, suis-je en train de pester contre un certain esprit que l'on retrouve dans la 
    photographie contemporaine et que personnellement je trouve moche, morbide, incongrue, inapproprié, déplacé, et qui copie vaguement et avec autant de prétention qu'il est possible d'en rassembler des souvenirs de camps de concentration (tas de chaussures and co) et pourquoi dans cette note-ci je vous parle de formes d'expression nées durant ces années?  (En fait, pour être exacte, ces formes d'expressions sont nées bien avant. Si l'on s'interesse à l'art on pourra trouver des pièces qui sont construites de cette manière, par ajout de morceaux différents et à des époques ecessivement lointaines.)


    Je me contredis? 

    Je dis, j'écris n'importe quoi? 

    Mais non, lecteur tu me connais depuis au moins dix ans et tu sais par avance que mon mépris ne s'applique qu'à ceux qui le méritent et certainement pas à toi lecteur (et surtout lectrices) qui prend le temps de me lire!

    Pourquoi donc, ai-je tant l'air de me contredire en exprimant deux avis qui semblent opposés?

    Collages, scrapbooks, et patchworks ont été créé par des gens (des femmes surtout) qui vivaient cette époque (et qui n'avaient pas d'autres choix car la matière première était rare et qu'il fallait faire avec des morceaux récupérés et rassemblés comme il était possible de le faire) tandis que ces photographies sont des sortes de jeux intellectuels qui n'ont aucun rapport avec la réalité et qui moi m'évoquent plus une promenade à la morgue plutôt que la mémoire des gens qui ont combattu ou vécu durant ces années. Car ces gens qui ont vécu ces époques n'étaient pas des morts en train de collecter des morceaux de vie mais plutôt des vivants dont les vies étaient limitées par les circonstances (guerres, pauvreté, ignorance, misères en tous genres donc) et dont les créations artisitiques souffraient d'un manque de matière d'où le collectage de matière. Evoquer leurs existences de cette manière automatisée, systématisée, morbide m'est toujours apparu comme étant vide de sens et ne rendant pas hommage à l'immense courage et à la créativité de ces artistes du temps passé. Bref.

    Donc voilà. 
    Ca va mieux lecteur? Tu t'y retrouves un peu. 

    _Quand aux lectrices les devinant un peu je pense qu'elles avaient compris car je ne suis pas la seule à aimer ces formes d'expressions.
    Je n'ai rien inventé et en cherchant un peu vous devriez trouver dans le travail de nombreuses femmes la référence à ces formes de création.
    Ces femmes qui m'ont inspirée et transmise ces jolies formes se sont auparavant inspirées du travail des précédentes que je ne fais que transmettre à mon tour...

    C'est tout pour la note sur les formes d'expression féminines, leur transmission et leur survivance à travers les époques et les modes. 

    Un autre jour je vous ferai une note sur le sujet suivant: 

    Note 2 :

    Apparition et disparition des formes d'expression féminine dans la création artistique notamment.

    Il s'agit d'une sorte texte que je dois écrire sur le combat entre l'expression des formes selon le genre, masculin ou féminin dans les arts, leur survie, leur transmission dans la mémoire collective en dehors de la sphère familliale (bourgeoise ou prolétaire), ainsi que la manière dont "certains" hommes (mais plus seulement les hommes puisqu'aujourd'hui les phallocrates sont mieux connues et qu'elles sont aussi présentes et aussi voleuses que leurs confrères mâles) s'accaparent le travail des femmes de moindre condition sociale par exemple (ceci ne vient pas uniquement par le fait de la condition sociale) mais pas uniquement, et s'en attribuent la paternité ou maternité pour les femmes.

    Donc pour une première partie, il s'agira à nouveau de montrer bien que cela ait été fait auparavant par ce que l'on nomme des grandes intellectuelles comment la forme de pensée la mieux entendue et la mieux transmise est celle du genre masculin. Particulièrement dans l'écriture mais pas uniquement, dans la peinture surtout, mais aussi dans le domaine politique.

    Comment et pourquoi le genre féminin est à nouveau nié dans ses formes d'expression, étant souvent jugé ennuyeux et pourquoi il est implicitement demandé aux femmes qui s'expriment publiquement d'utiliser la violence dans le discours ou d'avoir recours au langage obcène, ainsi que la pornographie des images et des mots afin de pénétrer les cerveaux masculins en vue de laisser une trace autre que celle autorisée par la société : la reproduction (ou famille) ou le travail à fond perdu c'est à dire le travail qui permet seulement de payer les factures.

    Comment donc en tant que femmes nous sommes sommées d'utiliser la violence pour écraser le concurrent masculin spécialement dans le discours, le choix des mots, mais aussi dans l'attitude, la gestuelle, le langage infra-verbal.

    Est-il possible de fuir la confrontation masculin-féminin afin d'éviter la défaite symbolique du féminin et donc sa soumission? Ou bien de se retrouver dans le rapport de domination de genre qui me semble à moi assez inconfortable du fait de sa nature sexuée et donc assez embêtant pourrait-on dire pour faire court.
    Les deux versions étant assez inconfortables d'ailleurs car, je m'explique :

    "Autrefois on réduisait les femmes à leurs attributions sexuelles, sexy quand elle n'étaient pas mères et asexuées et donc sans désir quand elles étaient mères, pareillement dans le discours et la manière de le recevoir. On s'adressait tantôt à une mère tantôt à une femme jugée capable de recevoir le désir masculin voire de l'utiliser etc etc

    Aujourd'hui et en tout cas dans la sphère médiatique et publique c'est le discours "sexualisé" qui est très mode. Avec juste ce qu'il faut d'allusion sm ou autres, pervertissant légèrement le discours afin de lui donner de l'intêret j'imagine. Bref. La même rengaine depuis cent, deux cents, trois cents ans...

    Deux hommes qui se parlent ce sont deux cerveaux qui échangent par le biais du langage mais quand un homme s'adresse à une femme on se demande toujours ce qui discourt en dehors des mots et ceci est toujours aussi parfaitement dérangeant que cela pouvait l'être à l'époque de la Princesse de Clève ou de la Comtesse de Ségur ou bien de Simone de Beauvoir.
    Bien sûr il y a les hommes "polis" ceux dont on supporte le verbiage avec beaucoup d'intérêt car ils ont le courage face à leurs congénères d'écouter (ou du moins de faire comme s'ils écoutaient) des femmes. Ce que beaucoup d'hommes ont beaucoup de mal à faire, comme s'il était difficile pour un être humain de sexe masculin de lâcher cinq minutes le pouvoir symbolique (c'est-à-dire la parole) au profit d'un autre être humain de sexe lui différent, c'est à dire féminin.

    C'est assez souvent le problème du discours masculin, agressif  le plus souvent dans sa forme primaire il oblige à la confrontation sur le terrain qui est le sien celui de la violence verbale, de l'humiliation ou de la négation du féminin donc du recours à la force afin d'affirmer sa supériorité et donc de garder le pouvoir même dans le domaine du langage où les hommes publiques depuis leurs ancêtres cro-magnon ont progressé, et où depuis Cro-Magnon (c'est à dire depuis le moment où la société est à peu près parvenue à civiliser le "masculin", en lui expliquant que le recours à la force face au "féminin" le plaçait directement dans la lignée de ceux qui peuvent dire d'eux-mêmes :
    _Je n'ai pas quitté mon ancètre Cro-Magnon.
    Je n'ai pas passé l'âge de bronze.
    Ou bien je suis encore à l'âge de pierre et je l'utilise pour faire taire mon concurrent!

    Comment donc dans cette lutte acharnée pour devenir et rester les maîtres du discours, les hommes qui n'ont plus trop besoin de solliciter leurs muscles dominent et contrôlent le discours publique.

    Tout ceci étant bien sûr à mettre entre guillemets et conditions de ceci et cela parce que les généralités ceci et cela. Bref!

    Mais bon je reviendrai plus tard sur le sujet et je nuancerai plus tard aussi ;)

     

  • Quick résumé 2012/

    Penser que donner le vote aux étrangers ferait barrage au front en cas



    de retour  de l'extrême droite est une bêtise. 


    Pourquoi?


    Je pense que derrière l'apparence de la bonne idée, se cache en


    fait une ânerie, en tout cas une bonne idée 
    qui se transformerait vite



    en bêtise!



    Car on ne sait pas exactement combien d'immigrés présents



    de longue date sur le sol français seraient capable



    de voter l'extrême-droite



    pour se différencier enfin des "racailles"! 


    Il ne faut pas attendre en réalité que le vote des immigrés soit différent



    de celui de la population dîtes "de souche"




    (par des gens qui devaient aimer les arbres car le


    terme se réfère directement à l'arboriculture, enfin).



    Pourquoi? 


    Parce que ces immigrés de longue date sont des travailleurs


    et pas des chômeurs (car qui peut penser une seule seconde



    qu'un chômeur de longue durée pourrait légitimement demander


    une carte de séjour dans un pays? A part un âne je ne vois pas. Bref!)


    qui en ont assez que leur origine les rapproche de certains "jeunes"


    en révolte!


    Il y aurait donc là une manière pour eux de montrer


    leur patriotisme en se rapprochant de


    l'extrême droite en montrant ainsi qu'ils sont de "bons français"


    et qu'ils n'ont


    rien à voir avec ceux qui, par exemple se permettent


    de dégrader le matériel urbain ou bien


    ceux qui se comportent mal dans la société et qui vont



    dés qu'ils le peuvent se reposer en prison!



    Les populations d'origine immigrée peuvent se sentir victime


    de racisme dans leur  quotidien en France,



    q
    ue ce soit à force  de vivre des contrôles d'identité  uniquement 


    basés sur le faciès dans les transports en commun


    ou bien lors d'autres 
    épisodes de leur vie quotidienne.



    Elles peuvent être régulièrement confrontées au racisme



    et à la discrimination 


    provenant de gens de tous bords politique et pas uniquement



    de gens provenant de la d
    roite extrême


    mais plutôt d'un
    ensemble de population n'ayant d'autres points


    communs


    que la haine et le rejet de tout ce qui n'est pas blanc. 


    Le racisme n'étant absolument pas l'apanage des "racistes" identifiés!


    Personnellement j'ai toujours pensé que le racisme  n'avait pas d'autre


    origine


    que le rejet des couleurs de peau différentes,


    les nationalités n'ayant absolument rien à voir dans


    cette différenciation ,



    tout comme l'antisémitisme se nourrit de la haine entre deux religions


    (catholiques contre juifs, ou bien musulmans contre juifs)


    et strictement rien d'autre, le racisme établit la distinction


    entre les hommes et les femmes


    à partir du seul critère de la couleur de la peau!



    Pensant certainement mettre fin à la discrimination


    en rejoignant les rangs de ceux qui


    discriminent et afin  d'autre part d'affirmer leur patriotisme


    et par là même leur appartenance à la nation française


    en montrant des gages réels


    de ce patriotisme  certaines


    populations d'origine immigrée ne seraient pas très utiles


    dans la lutte contre l'avancée de


    certains partis politiques d'extrème-droite.



    D'autre part, l'aide morale apportée par les gens 
    du front nationale


    aux populations d'origine


    immigrée qui votent pour eux n'est plus à prouver.


    En interrogeant ceux qui veulent bien se montrer on peut parvenir


    à le montrer. 


    Le racisme "frontiste" étant plus un racisme idéologique que


    quotidien pour une grande


    partie des sympathisants et votants d'ailleurs!


    Voilà pourquoi même si cela reste une bonne idée


    car on ne voit pas pourquoi des gens qui


    ont cotisé dans un pays pendant vingt ou trente ans


    n'auraient pas le droit de prendre part


    au vote citoyen et à la vie de la cité, même s'ils sont d'anciens immigrés!



    (pour ma part et  je le précise


    on immigre qu'une seule fois dans sa vie


    puis on s'établit dans un pays où l'on


    cherche à vivre en harmonie avec les us et les coutumes de ce pays


    dont on n'est plus à proprement parler


    des "immigrés" toute sa vie d'autant plus ,


    quand les enfants que l'on a fait


    son nés et vivent dans le pays d'adoption des parents, bref, bref!)


    Toujours est-il que si la question de donner une position


    de citoyen normal à des g
    ens qui vivent dans ce pays

    depuis pour certains cinquante ou soixante ans, 

    où ils côtisent


    et où ils vivent sans enfreindre la loi puisque faut-il le rappeller


    les séjours en prison


    s'accompagnent souvent d'une interdiction de voter


    plus ou moins longues,


    ce ne sera jamais une manière utile


    de se prémunir de manière radicale contre l'avancée du front


    national.



    L'idée aurait pu être bonne mais la réalité est souvent très différente

    de ce que l'on


    souhaiterait qu'elle soit. 


    ndla (Elle "est" avant d'être "pensée".


    Et donc échappe aux prévisions en dehors de celles


    qui peuvent provenir de l' observation attentive du réel


    donc et pas de nos fantasmes ou


    projections!


    In... "Logique quand tu nous échappes!")


    Dommage que cette "bonne idée" soit une fausse bonne idée


    en tout cas pour ce qui


    concerne une manière efficace de barrer l'avancée du front national...


    En cas de retour de



    bâton après j'imagine, l’inéfficacité du socialisme en matière de gestion


    de crise financière



    et boursière et donc sociale in fine!



    Je vous l'avoue, cela m'attriste mais comment dire quelquechose


    qui me semble assez


    important enfin que je trouve important :

    " Les ceci ou les cela, n'existent pas vraiment".


    Pour discuter dans la presse essentiellement, on parle de tel ou


    tel groupe social afin de


    donner un peu de crédibilité au discours sur ceci ou cela,


    on dit : " Les immigrés".! "Les femmes"!


    " Les chômeurs de plus de cent ans ou ceux de moins de dix ans".

     

    Bref on invente des groupes qui seraient censés avoir


    des us et coutumes communs.


    Donc "les immigrés" en tant que groupe


    n'existent à proprement parler pas.


    Ils n'ont pas de vote commun.


    Ils sont ce que chaque individu est dans une société ou


    la liberté de penser et d'agir est


    garantie par le respect et le droit :


    "des individus réunis par un critère qui sert de critère discriminatoire


    dans le discours au moins. En attendant le jour où des mesures visant


    tels ou tels groupes soient prises...


    Je ne vous ai jamais fait de confidences sur mon horreur


    de toutes les survivances d'après seconde guerre mondiale, j'aurai dû. 


    Vous sauriez que j'estime la présence des préfets


    sur le territoire français parfaitement inacceptable,


    leur rôle n'étant que des rôles de super policiers


    on devrait les remettre dans les commissariats


    et plus dans les services de l'administration, qui ne sont pas


    censés jouer aux "flics"  et dont le travail est déjà visé


    par les maires et conseillers de toutes sortes,


    que je pense


    que les renseignements généraux devraient perdre


    leur manie d'estampiller et de grouper tout ce qu'on leur laisse sous les yeux.


    La Loi aurait dû leur retirer ce pouvoir depuis bien longtemps.


    Il n'est pas acceptable que dans une démocratie nous ayons


    des services qui se comportent comme des polices secrètes


    d'anciens régimes, que ce soit des régimes monarchiques


    ou bien des régimes d'anciennes républiques de l'Est. 


    Voilà pour les vieux trucs dont on aurait dû se débarasser

    depuis des lustres :


    redéfinir le rôle du préfet, limiter les mélanges de genre


    entre les services administratifs, de manière à préserver


    les droits des citoyens


    et à limiter les persécutions organisées par certain(es) individus


    au sein des administrations


    ainsi que l'intrusion dans le domaine réservé qui est celui de la vie privée.
     

    _Apparemment certain(es) n'ont pas encore bien compris que la police


    et l'état de Vichy n'existent plus._