Ohlalala! Mais toutes ces fleurs et tout ces oiseaux qui chantent nuit et jour!
C'est vraiment sublime : le Printemps!
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Ohlalala! Mais toutes ces fleurs et tout ces oiseaux qui chantent nuit et jour!
C'est vraiment sublime : le Printemps!
Ou s'énerver,
se rendre fou de rage,
éructer, (pour cela il faut rajouter un brin de cynisme, d'ironie, de grincements de dents ou de portes si on a perdu ses dents, bref!)
bouffer un rat de rage avec allitération en R (que l'on peut se mettre à rouler comme ceci grrrrrr grrrr, comme les ours!)
s'exciter sur n'importe quoi, ou n'importe qui (Ohla n'importe qui! La ferme! Non mais, où tu vas là toi! Ca va pas bien de l'ouvrir comme ça hein, on t'a rien demandé! La ferme on t'a dit!)
se mettre à gueuler,(Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!)
hurler très fort en levant les yeux et les bras accessoirement, quand on les a encore, vers le ciel! (ou jeter les épaules en avant, quand on a des épaules amovibles, bon je ne connais personne dans ce cas mais on peut toujours imaginer que ça existe! Hein? Non! Bon ben non alors! Désolée.)
Bref, il arrive parfois que l'être humain soumis comme tout être vivant à des humeurs fluctuantes
pique une crise! (des graves, grosses, et très très grosses crises, énormes genre le système boursier quand il s'y met, vous voyez!)
Est-ce mal?
Nul ne le sait ou pour faire plus long, tout le monde l'ignore!
Comment faire dans ces cas-là pour que le gros du grain nous passe à peu près au-dessus voire carrément très très loin au-dessus (oui, oui très très très loin), et sans qu'il aille se planquer dans les coins!
On peut...
faire semblant de rien et passer son chemin, (coin-coin?)
regarder ailleurs en prenant l'air intéréssé par la couleur du papier peint, (Ohlala mais trop joli ce papier peint avec des fleurs rosées et des papillons bleutés et tous ces reflets Z-irisées. Trop, mais trop joli!)
courrir à perdre haleine (dans l'autre sens de préférence; et vite en plus!)
dire que en fait en ce moment on est très occupé et que en fait là ben c'est carrément triste mais j'ai pas le temps du tout! (ah bah nan j'ai pas le temps du tout du tout.)
mettre des boules quiès........(ça je sais pas c'est silencieux donc je ne peux pas traduire en mots!)
un écouteur dans ses oreilles (brrrrrr? brrr? br? br?)
des cotons tiges (krkrkrkr? kr?)
se gratter un peu l'oreille, vroire le pied, en tirant sa chaussette légèrement (slurphd? slurp? nan?)
lire la presse à scandale (ah pardon, regarder des images bizarres de gens que tu ne connais pas avec des sous titres que tu ne comprends pas vraiment...mais si tu relis lentement tu t'aperçois soudainement qu'il s'agit là de quelquechose qui n'a pas trop d'intérêt donc en fait il faut vite refermer le livre avant que quelqu'un ne te voie en train de faire ce truc bizarre : lire un journal à scandale donc, qui dit n'importe quoi sur des gens que personne ne connait à part ceux qui ont du temps à perdre mais comme tu ne connais personne de ce genre, tu te dis qu'en fait ce n'est pas pour toi, car toi, relis au-dessus, tu es très occupé et tu n'as pas de temps à perdre du tout et tu ne connais personne de ce genre non plus! Et surtout tu n'es pas certain qu'il reste du papier dans le petit coin qu'il va falloir aller voir très vite ce qu'il s'y passe....
donc, aller au toilette (voir si par hasard il ne serait pas temps d'aller faire des achats urgents au supermarché!)
ouvrir son agenda, un ordi, une boîte de thon, ou peut-être un cadeau, si tu en trouves un qui n'aurait pas été déballé ben là c'est le moment de s'en occuper...
penser aux cours de la bourse qui fluctuent en fonction de l'air du temps, de la pluie, du beau temps, de la couleur du tablier de la cantinière, de l'humeur de la ménagère de moins de soixante-dix-sept ans, ou de la taille de ses rosiers, bref.
se mettre au tricot?
Donc vous avez vu...
Piquer une crise est très simple, éviter la crise est un peu plus compliqué.
Faire des études pourra vous aider, vous aurez ainsi des munitions et un peu plus d'imagination, faire du sport, pour la course à pied peut être très utile...aussi!
Sinon on peut ouvrir un blog comme celui-ci et parler de tout ce qui ne vous intéresse pas en générale, en particulier et de préférence.
:)
Il y a longtemps:
"Souvent au paradis à la porte gardée par Saint Pierre, des files d'innocents viennent pâles et épuisés plaider leur cause....C'est ce qu'autrefois l'on apprenait au catéchisme...Les innnocents, pauvres sont souvent sommés de plaider leur cause et de justifier de leur existence..."
Aujourd'hui :
"Ce qu'il faut faire pour "protéger" les âmes innocentes, de la voracité des loups, c'est impressionnant!"
Ce soir:
"J'ai regardé dans une télé, en noir et blanc un reportage qui traitaient encore une fois des survivants de l'holocauste...Des images prises d'un avion qui survole les baraquements d'un immense camp, des kilomètres de baraquements...
C'est vraiment étonnant les moyens déployés parfois pour les détruire justement ces "innocents"!
A croire qu'il manque de place sur terre.
Impressionnant!
La mémoire et la mer. Léo Férré.
La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l'ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergère m'appelle