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Sédiments_Avant-Garde_© - Page 78

  • Les héros se suivent...

    Se ressemblent-ils?

    Pas tout à fait mais cependant on pourra noter un courage hors norme ainsi que la volonté pugnace de ne jamais perdre de vue la défense de "la veuve et de l'orphelin" comme on disait autrefois. 

    Et les salauds me direz-vous, se suivent-ils, et se ressemblent-ils?

    Pas tout à fait, mais cependant on pourra noter une lâcheté plus grande encore ainsi qu'une indéfectible volonté de faire le maximum de saloperies avant de repartir d'où ils proviennent (à mon sens des mines de l'Enfer je ne vois que cela, ou bien d'une culture génétiquement modifiée de monstres et d'immondices.)

    Vous ferais-je une liste des pires salauds dont tous ont eu à supporter l'ignoble présence? Euh?

    Comment dire en fait....

    Non.

    Juste non parce qu'en fait ils sont trop laids, trop  sales, trop méchants, trop malhonnêtes (comme disent les enfants) et risqueraient de salir ma page, donc je préfère éviter.

    Que peut-on faire pour leur pourrir l'existence?

    Pleins de trucs marrants, mais comme certains lisent ici, je ne vais pas dévoiler ces trucs.

    Bonne journée. 


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    Salaud mort et désséché.
    (date et lieu indifférent)


     

  • Sans peur et sans reproche.

     

     

    Né vers 1475, Pierre Terrail de Bayard devient célèbre dès l'age de 17 ans grâce à sa bravoure et ses faits d'armes lors de toutes les guerres d'Italie qui seront menées par Charles VIIILouis XII et François Ier.
    En 1503, il s'illustre notamment en défendant le pont du Garigliano, seul face à deux cents Espagnols pour protéger la retraite de ses compagnons.
    En raison de son courage légendaire, il est surnommé le chevalier sans peur et sans reproche.
    Fait capitaine par le roi Louis XII pour lequel il remporte plusieurs victoires, Bayard est nommé lieutenant général du Dauphiné par François Ier dès son accession au trône.
    Au soir de la bataille de Marignan, où il a encore joué un grand rôle, le roi de France afin de l'honorer lui demande de l'armer chevalier.
    Au cours de la sixième guerre d'Italie, Bayard est mortellement blessé par un coup d'arquebuse alors qu'il protège la retraite des Français. Il meurt auprès de ses ennemis qu'il avait si vaillamment combattu mais dont il a gagné le respect et l'admiration.
    Bayard restera dans les mémoires comme l'exemple même du parfait chevalier à la loyauté et au courage indéfectible.


  • Léon.

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    Il fit ses études au Lycée Henri IV. 1890, Léon Blum entre à l'École normale supérieure. 1891, Il est licencié en lettres. 1892, Il collabore à la Revue blanche.

    1894 : Il est licencié en droit.

    1895 : Il est nommé Auditeur au Conseil d'État en décembre 1895.

    1895 : Il prend parti pour Alfred Dreyfus.

    1897 : Première rencontre avec jean Jaurès.

    1899 : Il adhère au Parti socialiste (SFIO).

    Le 31 juillet 1914 : Assassinat de Jean Jaurès.

    1914 : Il est nommé chef de cabinet de Marcel Sembat, ministre des Travaux publics. 1906/1914, il publie "En lisant : réflexions critiques", "Au théâtre", "du mariage" et une biographie de Stendhal.

    1919 : Il est élu député de la Seine, il sera secrétaire, puis président du groupe parlementaire socialiste à l'assemblée.

    1920 : Congrès de Tours. La majorité des adhérents socialiste sont pour l'adhésion à L'internationale communiste. Léon Blum ainsi que quelques autres s'y opposent, la scission est inévitable. Le Parti communiste est crée et est majoritaire, la SFIO se retrouvant minoritaire. 


    1924 : Victoire du Cartel des gauches.
    Léon Blum soutient Édouard Herriot radical de gauche et nouveau président du conseil.

    1929 : Il est élu député de Narbonne en 1929, réélu en 1932 et 1936.

    1934 : Création du Front Populaire alliance des différents partis de gauche socialiste et du parti communiste.

    3 mai 1936 : Victoire du Front Populaire aux élections législatives.

    5 juin 1936 : Léon Blum nommé président du conseil forme son gouvernement, les communistes ne font pas parti du gouvernement, mais ils le soutiennent.
    Pour la première fois des femmes sont ministres : elles sont 3.

    Cécile Brunschvicg
    Irène Joliot-Curie
    Suzanne Lacore.

    6 juin 1936, Léon Blum présente son gouvernement à l'assemblée.
    L'extrême droite se déchaîne, notamment Xavier Vallat, député de Droite, proche de l’Action française qui l'apostrophe en ces termes :

    "Votre arrivée au pouvoir marque incontestablement une date historique.
    Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain va être gouverné par un juif. 
    J’ose dire à haute voix ce que le pays pense en son for intérieur ; il est préférable de mettre à la tête de ce pays un homme dont les origines appartiennent à son sol... qu’un subtil talmudiste." 

    _On sent en France l'influence de l'Allemagne Faciste qui va mener la France au Pétainisme

    Apparté du site d'icietpasd'ailleurs.
    Là je vais me permettre un(e) apparté(e) sur le sujet parce que ce que dit cette phrase me déplait : la France de l'époque n'a pas attendu la montée du nazisme pour être profondémment antisémite, largement et de quelques couches sociales ou provenance que cela ait pu être.
    Journaux, romans, et récits de l'époque (c-a-d environ des années 20 aux années 40) on trouve trace de cet antisémitisme à la fois chez les catholiques et chez les laïques assez également réparti d'ailleurs.
    Comme quoi l'histoire, "c'est tous les jours partout et avec tous qu'on la réécrit et cela constamment"!

    D'où d'ailleurs la difficulté qu'il y a à comprendre certains personnages dont les travaux sont intimement imbriqués dans les vies, comme par exemple Louis-Ferdinand Céline qui certes est controversé mais surtout le produit d'une époque où il a pu vendre de nombreux exemplaires de ces pamphlets antisémites et qui donc n'était pas un cas isolé ou marginal et l'immonde discours dont il se fait l'écho pas uniquement le produit d'une hystérie mais aussi le reflet de ce que de nombreuses personnes pouvaient penser à l'époque. *

    Tout comme aujourd'hui le mépris et la haine des maghrébins et autres a cours dans de nombreux milieux sociaux, encore une fois quels qu'ils soient. Il n'y a pas d'origine sociale, religieuse, ou politique à la haine : elle se répand, s'ancre dans les esprits et prend racine partout en se nourrissant en priorité de la misère, du rejet et des difficultés de l'existence. [La contruction mythifiée, et populaire du "bouc émissaire" dans les sociétés est une construction dont le discours et la pensée sont les conséquences mais avant ce discours il y a la haine que certains groupes sociaux cristallisent et dont il est assez difficile voire quasiment impossible de se débarasser. On retrouve les traces de cette haine dans les productions artistiques de l'époque pas uniquement dans les discours politiques clairement identifiés ainsi que dans les journaux ouvertement antisémites.]


    D'autre part ce serait bien de rappeller ici qu'il me semble que le Pétainisme n'est pas le fruit du nazisme mais de la guerre 39-40 ( de ce que l'on a appellé La Débacle qui précède l'Exode) et qui a vu les déserteurs fuir, abandonner leur pays et la population Française aux bottes Allemandes. C'est une nuance, une précision plutôt qui me semble importante de rétablir pour éviter les amalgames douteux dont notre époque à tendance à se faire le porte-voix._Car si on gomme la désertion des élites politiques ou de ce qu'il en restait on comprend mal la suite. Bref je voulais juste faire une petite précision dans l'article copié ici.

    7 juin 1936. Signature des accords de Matignon : Hausse des salaires de plus de 10%, Institutions des congés payés (2 semaines), La semaine de travail passe de 48 à 40h. Un sous-secrétariat d'État aux Sports et aux loisirs est créé, il fut tourné en dérision par la droite qui le qualifiait de "ministère de la paresse". 

    Le radical Édouard Daladier qui le remplaça en 1938 dira qu'il faut " remettre la France au travail " _singulier écho, car la même phrase sera prononcée par Mr Raffarin en 2003 à Québec suite à la reforme du temps de travail par les socialistes !!!._

    Personnellement je n'aime pas trop les copier-coller d'une époque à une autre.
    Mr Raffarin s'amuse avec les références historiques et il lui est répondu bêtement. Comme s'il ignorait que cela ferait bondir une partie de l'opposition.
    Jeu idiot s'il en est. Mais bon. Il parait que le jeu démocratique est ainsi parfois aussi.


    1936 : 

    Des journaux d'extrême droite lance une campagne de presse contre Roger Salengro ministre de l'Intérieur du front populaire en inventant une condamnation pour désertion en 1916.

    Bien que reconnu non coupable,
    Roger Salengro se suicidera. 


    1936, Léon Blum décide de ne pas intervenir dans la guerre civile espagnole.

    21 juin 1937 : Léon Blum démissionne.
    Il sera rappelé en mars 1938, mais n'arrivera pas à former un gouvernement.

    Juin 1940 : Léon Blum fait partie des 80 membres de l'assemblée qui vote contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

    15 septembre 1940 : Léon Blum est arrêté par la police de Vichy sur ordre du Maréchal Pétain et sera transféré devant la Cour de Justice de Riom en qualité de "responsable de la défaite " :  le procès se passe mal pour l'accusation.

    Léon Blum assure sa défense avec brio.
    7 avril 1942 le procès est suspendu et il sera condamné à la prison à vie, d'abord incarcèré à la prison de Bourrasol, il sera livré par Pierre Laval en 1943 aux Allemands qui le déporteront à Buchenwald, il en sortira en 1945 à la libération du camp par les Américains. 


    1944/1945 Pendant sa déportation il écrit un ouvrage qui sera publié à la libération :
    "A l'échelle humaine".

    1945 : Il reprend sa collaboration avec le journal "Le Populaire" pour lequel il écrit des articles.

    1945 : Il revient au pouvoir pour un mois comme président du gouvernement provisoire, il laisse sa place à Vincent Auriol premier président de la quatrième république. 1946/1950.

     Il se retire à Jouy-en-Josas près de Versailles ou il décède le 30 mars 1950.



    Dans la liste des "Léon" que je connais et dont j'admire le parcours et la vie il y a ce Léon. 


    *Note d'ici :

    Louis Ferdinand Céline dont on peut dre et penser ce que l'on veut est à mon sens intéréssant car il est le témoin de cet esprit. Dans le "Voyage au bout de la nuit" et dans ces pamphlets antisémites, il est le témoin et le "reporter" de son époque et de ce que l'esprit français pouvait contenir à l'époque de haine à l'égard du peuple juif. Dès lors, il devient assez difficile de nier ou bien de passer sous silence l'indéfectible haine antisémite fraçaise qui a permit à l'occupant Nazi de faire son dur et long labeur d'assassinat ou de génocide d'un peuple.
     
    C'est par l'ignorance, que le mal revient.
    Ignorer de quoi est capable une population quand plus personne n'est capable de  s'opposer à elle et à sa volonté de survivre malgré la crise c'est mettre une société en danger de passer les bornes de ce que l'on peut humainement tolérer!

    En Europe, depuis des dizaines d'années et dans de nombreux pays il est arrivé que les limites soient proches.
    Le racisme ayant a de très nombreuses reprises montré son visage.
    Dans "Le voyage au bout de la nuit", on entend mélangé à la très grande misère morale, la révolte de ceux qui doivent survivre avec presque rien et dont à l'époque personne ne parle ni ne s'occupe et qui en dernier lieu se vengent sur ceux qui seront leurs boucs-émissaires.

    Il y a dans l'histoire des populations, ceux qui combattent en frappant sur leurs voisins pour survivre et ceux qui combattent seuls avec leur force morale, s'appuyant sur une morale catholique ou laïque. Ils refusent quelles que soient leurs conditions de vie de céder à la haine.

    Dans le voyage au bout de la nuit, on entend ceux qui n'ont jamais résisté à quoi que ce soit, ni à l'appel du ventre, ni à l'appel d'autrechose....et je pense personnellement que ce roman qui est un reportage est à ce titre important car il fait état d'une vérité dont peu de romans sont parvenus à se faire l'écho avec autant de dextérité et d'art dans la description.

  • Figure héroïque!



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    Figure phare de la Résistance française lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin a fait preuve d’un courage et d’une détermination sans bornes dans son combat. À lui seul, il a organisé et unifié la Résistance au sein du CNR, naturellement convaincu que tel était son devoir de Français. 

    De l’enfance aux études


    Jean Moulin est né le 20 juin 1899, à Béziers, au sein d’une famille d’universitaires. Il grandit dans l’insouciance de l’enfance, durant laquelle il montre de fortes aptitudes de dessinateur. Ayant obtenu son baccalauréat en 1917, il suit des études de droit à l’université de Montpellier, tout en travaillant au cabinet du préfet de l’Hérault. 

    En pleine guerre mondiale, il est mobilisé et ainsi contraint d’interrompre ses études. Mais l’armistice est signé avant son premier combat, ce qui lui permet de reprendre son cursus et ses activités dès la fin de l’année 1919. Il obtient sa licence de droit en 1921. 

    Une carrière administrative précoce


    Très jeune, Jean Moulin entretient une profonde passion pour la politique. Socialiste engagé, son père n’est sans doute pas étranger à un tel sentiment. En effet, il influe grandement sur les conceptions politiques de son fils et l’amène sur la voie républicaine. Particulièrement impliqué dans l’organisation du pays, Jean Moulin devient, dès 1925, le plus jeune sous-préfet de France, à Albertville, puis à Châteaulin. 

    Déterminé et passionné, Jean Moulin s’investit dans ses fonctions et dans ses opinions politiques. Il devient chef du cabinet du Ministère de l’Air du Front populaire en 1936. Ainsi, au cours de la guerre d’Espagne, il n’hésite pas à soutenir les républicains. Ses qualités et son dévouement lui valent d’être nommé préfet d’Aveyron en 1937. Une fois de plus, il est le plus jeune français à assurer ce type de fonctions. 

    L’entrée dans la Résistance


    En juillet 1939, Jean Moulin est nommé préfet de Chartres, peu de temps avant l’invasion du pays par les Allemands. Dès le début de la guerre, il demande à combattre pour la France en tant que sergent de réserve. Toutefois, il se heurte au refus de l’administration, qui le maintient à la préfecture. 

    La France est envahie le 10 mai 1940 et Jean Moulin s’efforce de maintenir le calme en Eure-et-Loir. En tant que préfet, il va bientôt devoir faire un choix déterminant. En effet, en juin 1940, les nazis lui soumettent une déclaration selon laquelle un groupe de tirailleurs sénégalais appartenant à l’armée française aurait commis des crimes graves. Conscient de l’innocence des accusés, Jean Moulin refuse de signer le document. 

    Ayant osé tenir tête à l’occupant, il est battu puis emprisonné. Son refus de collaborer l’amène à commettre un acte qui témoigne de son courage et de sa détermination : il tente de se trancher la gorge à l’aide d’un bout de verre. Il échappe à la mort de justesse, puis est révoqué par le gouvernement de Vichy en novembre 1940. C’est à cet instant qu’il fait concrètement ses premiers pas dans la Résistance. 

    Sa mission : unifier la Résistance


    Convaincu de son devoir de lutte contre l’occupant, il se rend à Londres pour rencontrer le général de Gaulle, en 1941. Les deux hommes ne tardent pas s’accorder leur confiance et Jean Moulin se voit confier la lourde tâche d’unifier la Résistance dans le Sud de la France. 

    Assuré d’un soutien matériel essentiel, il rejoint le pays dans la nuit du 1er au 2 janvier 1942. Il prend différentes identités, dont celles d’un agriculteur et d’un directeur de galerie d’art. Aux prix de grands efforts, il tente de rallier les différents mouvements de résistance entre eux et sous l’autorité du Général. Dans un premier temps, il contacte tous les chefs des différents mouvements de résistance. Ensuite, il s’efforce, après avoir créé l’Armée secrète (AS), de mettre en place différents services : parachutage, information, presse, transmissions, comité général d’études, noyautage des administrations publiques… 

    Durant cette période, il semble que sa volonté et son courage aient naturellement pris le pas sur la fatigue. Doté d’une énergie inépuisable, il parvient encore à réunir les trois grands mouvements de résistance français, à savoir Combat, de Henri Frenay, Franc-Tireur, de Jean-Pierre Levy et Libération-Sud d’Emmanuel d’Astier de la Vigerie. Il les rassemble au sein duMouvements Unis de résistance (MUR). Toutefois, les conflits entre différents chefs résistants ne lui facilitent la tâche. 

    Après un bref retour à Londres au début de l’année 1943, où il rend son rapport au Général De Gaulle, il est ensuite chargé de mettre en place le Conseil national de la Résistance (CNR). Il s’agit en fait de réunir toutes les organisations (mouvements, partis politiques et syndicats) sous une même entité politique. C’est Jean Moulin lui-même qui en prend la présidence. 

    Trahi, arrêté, torturé, tué


    La première réunion du CNR se déroule le 27 mai 1943, à Paris. Mais les conflits au sein de la Résistance ne s’atténuent pas. Certains espèrent même pouvoir évincer Jean Moulin. Lorsque le chef de l’Armée secrète, le général Delestraint, est arrêté par l’occupant au début du mois de juin, Jean Moulin organise en urgence une réunion des responsables militaires à Caluire, afin de s’organiser en l’absence du malheureux. 

    Le 21 juin 1943, la Gestapo envahit le lieu de rassemblement et arrête tous les participants. La trahison, ou dénonciation, semble évidente. Jean Moulin est emprisonné à Lyon et torturé pendant plusieurs jours. Malgré les souffrances abominables qu’il endure, jamais il ne donnera une quelconque information sur le mouvement qu’il a mis en place. Il meurt lors de son transfert en Allemagne, le 8 juillet 1943. 

    Sans chercher la gloire ou une quelconque reconnaissance, Jean Moulin a lutté corps et âme pour libérer sa nation du joug nazi. Jusqu’à son dernier souffle, il a mené une résistance autant psychique que physique. Ses cendres reposent au Panthéon depuis 1964 et son combat héroïque reste à jamais ancré dans l’Histoire.

    Mémoire des déportés. Trains. Compiègne