Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Radioactif! - Page 7

  • Science sans conscience!

    Reprise d'articles provenant de deux sites différents:


    1

    Nos amis les vétérinaires

    Mabesoone_LM_28-01-11.jpg"Aujourd’hui, je suis allé acheter comme presque tous les week-ends, des graviers de litière pour notre chat. Dans le magasin D2, sorte de Confo’ à la japonaise, j’ai eu l’idée de poser mon compteur Geiger sur la montagne de sachets de litière. Et voilà que mon compteur dépasse les 0,30 uSv/h (microsieverts/heure).
    Le bruit de fond habituel à Nagano-ville étant maintenant de 0,13 uSv/h dont 0,03 uSv/h de radioactivité naturelle - presque tout le reste venant de Fukushima ! 

    Je sais qu’une partie de cet écart peut provenir des produits utilisés dans la litière et donc des radiations naturelles du potassium ou des phosphates, mais une telle différence, détectable avec un simple compteur Geiger, ce n’est pas rassurant.

    D’autant plus que toutes les autres litières ne faisaient presque pas monter le compteur.
    J’ai donc changé de marque de litière…
    Méfiez-vous des articles bon marché au Japon !

    À propos, j’avais déjà fait une relevé similaire de 0,42 uSv/h sur de l’engrais, mesure relatée dans une chronique précédente [1].

    Quoiqu’il en soit, amoureux du jardinage ou amoureux des chats, méfiez-vous, faites-vos courses avec un compteur ! Nous savons bien que les boues radioactives issues de l’épuration des eaux de l’Est de Japon sont utilisées dans de nombreux produits et que des minéraux contaminés ou des déchets ont été largement utilisés dans la fabrication de matériaux de construction (ciments, etc.).
    Je me dis que, quand même, je respirais un peu des poussières de cette drôle de litière tous les soirs, pour changer les graviers de notre « petit Louis » le chat ! En plus, ce n’était certainement pas bon pour lui, non plus… Ce chat, nous l’avons sauvé in extremis il y a deux ans. Âgé d’un mois seulement, il s’était réfugié au pied de notre appartement, après avoir été abandonné par sa mère, une chatte de gouttière… mais aussi mère indigne.  Depuis, il s’entend de mieux en mieux avec notre vieille chienne teckel « Caramel ». D’ailleurs, nous avons aussi deux perroquets Inséparables…

    Avec toute cette adorable ménagerie, la situation deviendrait encore plus complexe, si nous devions prendre la fuite à cause d’une nouvelle convulsion de la centrale de Fukushima Daiichi. 
    Bref, ceci me rappelle une chose plus importante : il est reconnu que les petits animaux sont plus sensibles que les hommes aux effets d’une exposition chronique aux faibles radiations, leur métabolisme étant encore plus réduit que celui des enfants.

    Or, tant que le Pr Shun’ichi YAMASHITA - notoire 
    négationniste des effets des radiations - contrôlera le CHU de Fukushima, très peu d’informations filtreront au sujet des premières naissances anormales ou des premières maladies observées.
    Dans un tel contexte, des études indépendantes peuvent être menées par des vétérinaires de Fukushima. C’est ce que m’indiquait M. Michel Fernex, professeur émérite de l’Université de Bâle, dans un commentaire à une de mes précédentes chroniques (cf. ici le troisième commentaire) :

    « Les médecins vétérinaires amis pourraient faire des statistiques concernant les malformations chez les veaux, les cabris voire les chiots à la naissance, et travailler en silence. Avec des collections de photographies systématiques, par exemple dans des fermes modèles. Il faut trouver des amis très discrets, muets. La mortalité périnatale préoccupe les éleveurs qui peuvent l’inscrire chaque jour dans un carnet. »

    Les premiers veaux, cabris, chiens et chats conçus après la catastrophe vont justement naitre dans quelques mois, au printemps 2012. Dans la version japonaise de cet article, j’ai lancé un appel à tous les vétérinaires de l’Est du Japon, afin de trouver un groupe de praticiens disposés à réaliser une enquête sérieuse. Si les premières maladies apparaissent chez les animaux, alors, il me semble que ce serait une chance de pouvoir mettre en garde le public - mais aussi les autorités - un peu plus vite, de façon concrète. La presse relaierait certainement ce type de recherche, s’il y a des résultats probants. Et ceci aurait une grande influence sur la volonté des gens d’évacuer et de se protéger de la contamination alimentaire…

    Je joins au passage la carte de tous les vétérinaires [2] pratiquant autour de la centrale nucléaire de Fukushima…

    NOTES :

    [1Contient du Mox 100% Areva !

    [2http://www.fva.or.jp/hospital/?division=member&mode=map&f_branch=6#map_frame

             

                     "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme!"

                                             François Rabelais. 


     

    Science sans conscience n’est que ruine de l’âme

    La formule est de notre ami Rabelais : prescrivant, pour la bonne éducation de Gargantua, une solide pratique sportive et de grandes études en toutes matières pour en faire “un esprit sain dans un corps sain”, il ajoute la religion comme une cerise sur le gâteau, “parce que science sans conscience n’est que ruine de l’âme.” Eh oui, l’âme est dans le coup ! C’est qu’elle pourrait se retrouver ruinée par l’esprit des sciences, la pauvrette !

                      
    La conscience nous fait réfléchir sur nous-mêmes et nos actions. Ré-fléchir : fléchir sur soi, se replier sur son nombril, contempler sa propre subjectivité. Ce qui est indispensable.

    La science, elle, se veut toute objective : elle cherche -et trouve- des explications universellement valables rendant le monde compréhensible. Ce qui est tout aussi indispensable, mais n’a rien à voir. D’un coté, ce qui fait l’unité d’une personne, son intégrité et son existence mêmes ; de l’autre, une connaissance et une maîtrise de l’ordre des choses, objectives.

    Il faudrait unir ces deux partis qui règnent sur des territoires bien séparés. Il en va de notre existence concrète, morale, et politique : notre civilisation a fondé d’immenses espoirs sur le progrès scientifique, qui en a profité pour bondir. Nous voilà capables de multiplier par dix millions notre taux de radioactivité, et de bidouiller des gènes de façon à modeler l’essence des générations futures. Mais nous ne savons pas au nom de quoi. De Dieu ? Il est mort : depuis longtemps nous n’agissons plus au nom de sa volonté. Donc nous n’agissons plus qu’au nom de la science que nous avons divinisée, pour prétendre agir en tant que maître et possesseurs de la nature. Or l’exemple de l’industrie nucléaire montre que si l’homme est puissant grâce à la science, l’Homme est aussi fragile à cause d’elle : il est incapable de maîtriser sa propre maîtrise. Quelle conscience saura diriger ce formidable pouvoir ?

    La science devait apporter paix et confort. Elle ne l’a pu : ses progressions ne nous ont pas fait faire de progrès moral, et même nous avons régressé pour devenir plus barbares. Est-ce que Rabelais nous prévenait de ce danger ?

    La science est peut-être incapable d’avoir une dimension humaine. La science ne fait pas de politique, de métaphysique, ni de morale : les comités d’éthique, chartes et autres déclarations de bonne foi ne suffisent pas à combler le vide effrayant qui sépare le scientifique scrutant le réel pour encore et toujours le maîtriser davantage), et l’homme conscient qui dans sa vie concrète pense sa vie et vit sa pensée.

    Il faudrait faire une science de l’existence, dans ce monde désenchanté qui en a fini avec les dieux capricieux, les Saints auxquels se vouer, qui permettaient de mettre tant de magie et de sens (même contradictoires et incohérents), dans des vies concrètes !

    La science ne suffit pas, elle ne dupe personne quand elle se présente comme l’autorité intellectuelle et morale déterminante. Alors qu’elle est incompétente en matière de morale ! ?

    C’est à cause du scientisme : on a osé dire que dans la République la science avait pris la place de la religion. Il a donc fallu la fétichiser pour mieux l’adorer. Par exemple en adorant non plus dieu, m’ais l’être suprême, ou n’importe quoi, à n’importe quel prix -on a adoré l’atome au Japon, on l’adore encore en France. Auguste Comte déclarait la fin des temps religieux : à l’aube de l’humanité, on se raccrochait à tout argument pouvant expliciter le monde ; mais à présent que la science a assez de maturité pour pouvoir donner des explications cohérentes, la religion paraît obsolète : pourquoi la conscience irait-elle encore se réfugier dans la foi ?

                       
    Parce que la science ne suffit pas. Les sociologues prétendant faire de l’homme une chose scientifiquement observable, comme tout élément de l’ordre des choses, reconnaissent que même une société moderne a besoin de croyances communes. Ces croyances ne sont pas de l’ordre d’un savoir objectif, elles ne peuvent pas non plus être fournies par une religion traditionnelle, décrédibilisée par les exigences de l’esprit scientifique. Résultat : la ruine de l’âme. La science ne sait pas parler de l’existence, et les religions sont dépassées : il ne reste plus de place pour la conscience. Voilà que fleurissent les pseudosciences, comblant le vide. L’astrologie, la numérologie, la parapsychologie, la graphologie, les médecines parallèles, sont en expansion croissante. Il se développe, de façon de plus en plus raffinée, un discours qui se réfère à la physique, notamment à la physique quantique, plus obscure au sens commun. Par ce biais les hommes s’acharnent à croire que “la nature délire avec eux” 2, suivant des désirs et passions formidables plutôt que de minables causes et effets froidement explicités. C’est ainsi qu’on ne prévoit pas ce qu’on ferait si une centrale atomique explose (ou plutôt : on ne sait pas ce qu’on fera quand une centrale explosera) car nous avons décidé de CROIRE que cet évènement n’arrivera pas, protégés que nous sommes par notre FOI en nos bons ingénieurs. Louée soit AREVA.

    La raison trop froide gèle les cœurs. Ce constat peut faire la fortune de ceux qui affirment pouvoir donner du sens là où il n’y en a pas... et assurer la relève des gourous. On fait joyeusement un pied de nez à la rationalité dominante, considérée comme limitatrice -et elle l’est ! Le charme, le mystère, ne sont pas intéressants dans une société déshumanisée, une technocratie qui vise la transparence, triant, rangeant, classant chaque chose à sa place déterminée. La vie administrée des Occidentaux laisse apparaître une multitude de rites que Weber avait appelé modes magiques de pensée : on cherche l’âme, éperdument. Le but de la cristalothérapie, par exemple, n’est pas de guérir en accrochant un morceau de cristal à sa fenêtre, mais de permettre (symboliquement évidemment) au corps d’échapper à son enveloppe occidentale.

               
    La science n’a pas d’âme !

    La science nous ruine. Avec elle notre conscience est seulement la conscience d’un individu rationnel calculant ses avantages. Pas exaltant. Il faut reconcevoir l’individu. Pas facile. L’homme, depuis qu’il est conscience, cherche à maîtriser non seulement le monde, mais lui-même ! C’est pourquoi la science vaut, et règne. Faire de l’Homme une œuvre, voilà un projet à la fois technique et éthique. La question technique posée est comment bien vivre sa vie, comme on opère bien une appendicite, ou comme on joue bien de la flute ! Un individu est bien sûr un paquet d’organes déterminés. Mais aussi une âme (une capacité à penser sa vie, un esprit, un souffle, appelez cette conscience comme vous voulez). Cette âme a des désirs auxquels aucune connaissance objective ne peut répondre. Chacun rencontre dans sa vie concrète des phénomènes inexpliqués par la science : l’amour, la poésie, la foi, le rêve.... Que faire de ces savoirs subjectifs, affectifs, que la science ne reconnaît pas (parce que seul compte à ses yeux ce qui se mesure, se chiffre, se définit véritablement) ? Peut-on choisir (doit-on choisir) entre d’un côté l’absolue certitude scientifique qui plie toute chose sous des lois nécessaires, et d’un autre coté une conscience singulière pour laquelle tout est subjectif ? Choisir la première solution interdirait de dire désormais “moi je”, mais nous oblgerait à dire “il” (par exemple ne plus dire j”e” pense, mais “il” pense, il y a des pensées en moi, ce “il” impersonnel de “il pleut”). La vérité scientifique est indépendante de moi. À mesure que je m’intéresse à la science, à l’absolu, je me désintéresse de moi (ou plutôt je m’y intéresse d’une tout autre façon : je m’intéresse à moi comme à une chose). Ne demandons pas à la science d’avoir une conscience. Le scientifique, en tant que scientifique, ne se pose pas de question personnelle, ni éthique, ni politique. La décision même de poursuivre ou de lancer des recherches n’appartient pas au scientifique : il n’a pas à avoir une parole singulière ; la recherche est l’engagement d’une société globale qui ne laisse pas place à la conscience individuelle. Le scientifique n’a ni le droit ni les moyens, ni le moindre intérêt à se soucier des conséquences de la vérité qu’il s’emploie à révéler.

    La seule vérité qui nous sauve c’est la conscience d’exister. Savoir pour savoir est inutile quand on ne sait qui décidera de nos fins. Seule la conscience le peut, et elle seule rend la science utile, en la considérant comme un outil dont elle peut se servir, et surtout pas comme une maîtresse. 

    François Housset
    www.philovive.fr

                   



    Commentaire:

    "Les sciences appliquées ou la technologie ont progressé parce que l'économie a décidé qu'il était "temps" de récupérer son investissement. 

    D'où le ralentissement voire la suppression des crédits de la société alloués à la recherche "pure" au profit du développement des technologies issues de cette recherche fondamentale justement laissée cette fois au secteur privé...en tout cas pour ce qui concerne la recherche en France de ces dernières années.

    Encore une fois la société par le biais des impôts paie des chercheurs pour qu'ils développent des sciences dont les applications technologiques seront à nouveau payées par le citoyen : formidable!

    Maintenant avec Fukushima et la détresse dans laquelle sont laissés les habitants de ces zones, on voit jusqu'où va la ruine d'une science sans conscience, jusqu'à la disparition, l'effacement du rapport à l'autre, l'être qui souffre et que l'on peut ou condamner ou sauver. 
    Mais sauver en vertu de quoi si ce n'est d'une version améliorée de la charité chrétienne envers son prochain, l'humanisme. 
    La conscience de l'autre extirpée de son propre égoïsme, de son nombril pour faire des "autres", ou de l'autre en version générique, le double humain projeté de soi-même, l'alter ego que nous ne nions pas comme nous ne nous nions pas nous mêmes. 

    L'alter ego c'est un beau mot vous ne trouvez pas?

    Abandonner l'autre c'est à mon sens, un peu comme s'abandonner, c'est laisser sa part d'humanité de côté pour une autre plus froide, plus organisée, plus centrée sur elle-même, efficiente et individualiste...

    Certes utile et obligatoire sauf quand l'incompétence et la négligence de ceux qui sont censés être des responsables de l'ensemble d'une société est criante!
    Alors à nouveau le "citoyen-humain" est sommé de reprendre sa responsabilité individuelle à l'intérieur de la société est de se déclarer en faveur de l'humain, d'abord et avant toute autre considération. 

    Le nucléaire nous a permis d'avancer aujourd'hui, il faut reconnaître qu'il peut aussi engloutir une partie de la communauté, donc tuer des civiles, donc être une menace!

    Continuons donc tous à réagir! 

  • Des fleurs et des arbres.

     

    lumières2.png

                                        http://evacuatefukushimanow.wordpress.com/

    1986

    Catastrophe de Tchernobyll, des milliers de morts enregistrés, sacrifiés sur l'autel de la consommation excessive et du progrès non maîtrisé. Course éffrénée qui suit le nombre d'habitants sur terre. Comment les nourir? Comment les chauffer? Comment faire tourner cette machine infernale? Puis comment retirer profit de toute cette énergie engagée. Le pays, puis le continent, enfin le monde? Responsabilité des prix à la consommation, réduire, réduire. Permettre à tous de survivre, de vivre, enfin de ne pas mourir affamé sous un pont.

    13 ans. J'apprends ce qu'est le nucléaire. Les particules et leur fonctionnement, l'atome, la fission, la fusion, les vapeurs d'eau qui entrainent les turbines qui produisent de l'electricité. Une image de l'atomium de Bruxelles me fait rêver. Je la garde en mémoire.
    J'adore la physique nucléaire. 

    Le peu que je découvre me passionne. L'atome est beau. Rayonnant. Il s'offre dans la lumière de mon étonnement d'enfant. Comme un trésor. Comment peut-on être aussi intelligemment construit? L'infiniment petit. Fascinant. Puis les progrès phénoménaux, rapides des sciences autour de l'atome, des molécules, des chromosomes, des particules. La quête continuelle de ces particules élémentaires qui pourraient expliquer l'origine de notre planète, enfin pourraient peut-être commencer à expliquer la nature du "big bang".

    "Les neutrinos extrêmement difficiles à montrer en raison de leur faible interaction avec la matière".
    Phrase notée, suspendue, accrochée à toutes les constructions imaginaires.
    Les neutrinos, extrêmement difficiles à montrer en raison de leur faible interaction avec la matière : j
    e pense aux vibrations, aux ondes et à nouveau à la phrase, la multiplication des "faibles interactions avec la matière", les vibrations de l'air, démultipliées sur la bonne fréquence, transformées en ondes jusqu'au point de rupture, l'explosion, la désintégration de la matière, enfin pour moi seulement.   

    Se pourrait-il que le mirroir fonctionne avec autant de précision, du très grand au très petit?
    Peut-être pas. Juste pour moi à nouveau, pour comprendre, rêver, imaginer.
    Je pense au roman "La nuit des temps" de René Barjavel (un roman d'anticipation des années 70) et à ces milliers d'idées et d'inventions qui apparaissent au fil du déroulement de l'histoire. Sublimissime.
    J'apprends que les neutrinos changent de "saveur", qu'ils oscillent!
    [Dans le roman, la mange-machine qui produit des goûts et des saveurs inconnues associées à des idées de goûts, modifie ses données en fonction de celui qui l'utilise. Je rêve à nouveau de cette étrange machine qui peut à partir d'une formule mathématique reconstruire la matière ou plus prosaïquement comme il est raconté dans le roman, à partir de rien. Un jour peut-être lorsque nous aurons compris et décodé toutes les dimensions, trouvé toutes les implications des mouvements des particules, que plus aucun secret ne sera contenu dans le mot "particule", enfin peut-être comme ce roman le raconte nous saurons recréer la matière à partir de rien. ]
    Vraiment les sciences sont un immense réservoir de rêves, de mots et de notions toutes plus étonnantes les unes que les autres. 

    De l'infiniment grand à l'infiniment petit? Transmission et multiplication des modèles. Les vibrations dans l'espace, démultipliées. Comme une caresse, qui émeut la matière, l'idée de la vibration, sensible m'aide à me représenter comment l'espace et le temps pourraient interragir. Membrane. Mot illustrant l'étonnement, la surprise, l'émotion.
    Elucubrations littéraires?
    Pourtant James Joyce à trouvé le mot Quark. Avant tous. Dans l'exploration intérieure. La fine exploration de ses modèles de référence, épluchés, retournés, épiés et étudiés, surpris par le jour de la pensée.
    Proust a lui mis en lumière l'idée de réminiscence, en relatant l'histoire de la madeleine. Une histoire qui aurait pu ne sembler que charmante mais qui se révélera finalement révélatrice d'un fonctionnement précis du cerveau humain, de la mémoire. Evoquant dans son sillage l'association de l'image et du mot qui permettent au langage de se créer durant l'enfance mais aussi de s'associer à un univers de sensations. Naissance de la psychologie. 

    Quant à Bachelard en explorant  les liens entre l'esprit de l'homme et la nature, les liens poétiques,  il étonne. Il établit ou rétablit des correspondances et des corrélations qui se  transforment en liens précieux par le pouvoir évocateur du langage, de l'imagination, de la "rêverie créatrice" et qui forment le langage poétique. Jouant avec les idées, les images, les notions, il fait circuler la vie entre le passé et le présent, allant jusqu'à prévenir que le langage poétique est l'annonciateur du futur, son créateur, celui qui définit les marges à l'intérieur desquelles la vie va renaître, le sens souffler à nouveau comme le vent et reprendre son pouvoir ancestrale.
    En lisant ses textes, il me semble que la nature débarrassée de ces stupides engins reprend à nouveau la force qu'elle ne devrait jamais perdre, l'océan son immensité, le ciel sa clarté...

    L'idée née au milieu de l'obscurité. Nait-elle dans l'obscurité quand l'esprit cherche de la lumière, ou dans le silence quand la formulation échappe au discours et au langage? 
    Du 14ème au 21ème Siècle. La lutte séculaire entre l'obscurantisme et le savoir. 

    Le battement d'un cil.
    Silence.

    Si la science pouvait servir autrechose que le pouvoir et l'argent...
    Mais ce rêve étrange mêlé de fil d'argent, fait par des milliers de cerveaux avant nous, des copistes du moyen-âge aux philosophes des lumières, de la pensée thibétaine à celle des indiens d'Amérique, n'est qu'un rêve. Un peu pâlit par l'illusion, les miroirs déformants du contrôle généralisé, du pouvoir absolu de ceux qui ont tout et qui veulent, assis sur leur siège doré conserver l'immense pouvoir d'asservir leurs semblables, de les réduire à rien, à l'état d'objet, de presque plus rien.
    Pour dominer encore une fois et asservir toujours plus, à la mesure des anciens empires féodaux.
    L'industrie plusieurs fois milliardaire, joue avec les cartes truquées de la démesure.
    Manipulant, diversifiant, multipliant les jeux à l'infini, où l'homme se perd, où l'homme perd de vue sa propre existence.

    Arrêt. Stop. Changement de direction.

    Le Boson de Higgs, le soupçonné, découvert, vu, mis à jour, montré : enfin il est là!

    Peut-être. On ne sait pas encore. On continue de le chercher. On cherche à circonscrire sa masse.
    Sous nos yeux, peut-être.  La théorie des cordes enfin prouvée. 
    J'ai rêvé.
    Je rêve.  

    L'accélérateur de particules est enfin terminé. Je lis la nouvelle dans un journal de province. Je n'arrive pas à y croire. C'est fait! Combien de kilomètres de tunnel creusés? 27 kilomètres. Impressionnant.
    2008. Belle année. Comme Beaux-arts.
    Belle année. Comme Année folles.

    Depuis l'atome de mon enfance à cette particule élémentaire au nom si étrange, ça va vite, si vite.  Le temps accélère à la vitesse de la particule et soudain. Tout s'arrête, néant.

    Histoire du passage du nuage radioactif : Tchernobyl. Union soviétique.

    Les gens autour de moi sachant ce qu'il se passe, nous empêche de sortir quelques temps. La télé et la désinformation tombe à l'eau. Plus de champignons, ni de sorties en forêt.
    Les images des gens qui entrent et sortent des batiments. Cette image d'époque, fausse ou vraie impacte ma mémoire de manière définitive.

    Le bâtiment éventré, les chiffres et les évacuations...tout me fait froid dans le dos et m'incite désormais à une véritable répulsion vis à vis de cette énergie et surtout des centrales nucléaires.

    15 ans, je développe mon argumentaire auprès de gens qui visiblement n'en ont rien à secouer, leurs hormones et leur nombril étant trop intéressants. Alerter, parler, faire parler, lancer des débats etc etc... Impossible! Tout le monde s'en tape! Souvent, on me conseille de me taire. Je ne comprends pas trop.

    16 ans même chose.

    17 n'en parlons pas c'est pire.

    Je finis par comprendre que les gens n'aiment pas qu'on les saoule avec des trucs compliqués. Il faut trouver des gens qui pensent comme toi, me disent les moins occupés. Des gens qui pensent comme moi? L'expression m'étonne. Je ne comprends pas que l'on ne puisse pas intégrer l'idée que ce qui se passe autour de nous est très grave et que nous devrions tous être concerné.
    Je découvre l'indifférence.
    A quoi cela ressemble?
    A deux yeux qui vous toisent avec un sourire vague en dessous, le portrait d'un veau qui mime l'étonnement. Des gens qui pensent comme moi? Mais on est si peu nombreux. J'oublie et je passe à autrechose. 


    Milliter contre le nucléaire? Ca aurait été un peu comme milliter contre la course des nuages dans le ciel ou contre le froid en hiver, ce qui a été fait à l'époque mais par des types marrants, peut-être pour rire.
    Ca aurait été perdre du temps. Et puis dans mon coin-coin les millitants anti-nucléaires étaient un peu vieux et ils faisaient un peu peur. Peut-être était-ce des gens en colère? Sûrement.
    De toute façon, c'était un truc sérieux, d'adultes. Ils auraient eu besoin de rallier des gens importants à leur cause pas des insignifiants de mon espèce, les adolescents. 
    Deux ou trois discussions pourtant durant lesquelles on me conseille de m'engager...
    Mais en réfléchissant, je trouve la cause désespérée. A quoi cela aurait-il pu servir de faire des manifestations, ou d'écrire des slogans ou même de faire des dessins contre un truc qui rapporte autant et qui risque de se développer de manière rapide en entrainant avec lui des secteurs de l'industrie et en rapportant beaucoup d'argent, d'emplois et de réussite me dis-je rapidement. Comme ces immeubles immenses qui bouffent l'espace un peu partout autour de nous, construits sans regard sur le paysage, entassant, rassemblant des milliers de gens : banlieue affreuse que je découvre un jour et dont je ne garde qu'un seul souvenir : jamais!
    Je regarde autour de moi et je ne dis plus rien. 

    Pourtant, je n'ai jamais aimé l'énergie nucléaire.
    J'ai toujours fuit tout contact avec quoi que ce soit en rapport avec l'énergie nucléaire.
    Je fais la tête chaque fois que je vois écrit lithium sur une étiquette d' appareil électronique.
    Ch'sais pas, j'ai peur.
    J'aime pas.

    2012.
    32 ans.
    Presqu'un siècle.
    Des années.
    Une vie presque.

    Je découvre la catastrophe nucléaire précédée du séisme sur les côtes japonaises : Fukushima. En mars, j'ai fait comme tant d'autres, j'ai jeté un oeil aux actu puis je suis repartie, happée par la vie. Je ne me souviens pas. Je n'avais pas le temps. Je découvre l'ampleur de la catastrophe. Je n'ai  pas envie de pleurer. 


    Pourtant je sais comme tant d'autres savent et ne peuvent douter de ce qu'il adviendra de ceux qui ont été en contact avec les radiations aussi infîmes et invisibles soient-elles, comme en ex-union soviétique il y a de cela presque trente ans : ils seront dispersés. Les maladies seront tues, diluées dans la masse. Ceux qui sont restés trop longtemps, les gens qui n'ont pas les moyens de fuir par exemple, les habitants de Fukushima (environ 80 000 d'après ce que j'ai pu lire ici ou là) vont mourrir dans l'indifférence, peu à peu, petit à petit. Les responsabillités disparaissent. Plus de responsables, plus de coupables. 

    Peut-être la société qui s'occupaient jadis de cette centrale disparaitra t-elle aussi, qui peinent à trouver des bras et des mains pour consentir au sacrifice. 300 personnes (chiffre donné durant la crise, il y a 6 mois, par les mass-médias pour tenter de rassurer. Mais qui cela rassure t-il? Tchernobyll : des milliers de personnes, 600 000 apparemment, réquisitionnées pour tenter de ralentir la progression du corium, des mois de combats, des tonnes de sable injecté, des milliards dépensés pour sauver une partie de l'humanité...) pour tenter de sécuriser au moins deux coeurs en fusion, deux ou trois coriums on ne sait pas exactement, dégagant des millions de becquerels/seconde

    Tout le monde s'inquiète, on échafaude des hypothèses avec ce que l'on sait, ce que l'on croit savoir. Les coeurs fondus, traversant le béton puis la terre pour enfin peut-être rencontrer une nappe phréatique, peut-être une explosion nucléaire. On ne sait pas. On ne sait plus rien. Une sorte d'abandon, de léthargie. On attend. On ne sait plus. 
    Guerre lasse. On passe à autrechose. Plus d'infos, plus de nouvelles. De temps en temps, de çi et de là quelques commentaires sur la vie quotidienne. Des gens qui tentent d'éviter les contaminations, qui luttent seuls dans l'indifférence générale, sachant, devinant, supposant qu'on leur ment tous les jours parce qu'on a pas de solutions.  A qui l'on tente, d'ici de faire comprendre qu'il ne faut pas rester, qu'il faut partir, qu'il fallait partir immédiatement, sans attendre, sans penser une seconde aux conséquences et au ceci ou au cela, sans réfléchir donc. Aussi loin qu'il est possible d'aller, de ce drame silencieux, inodore, et invisible que devient une catastrophe nucléaire après l'accident nucléaire, polluant, et empoisonnant tout alentour; rendant la vie difficile, voire quasiment impossible à la population qui commence à vivre dans la peur à mesure que les contaminations des sols, aliments se révèlent de plus en plus hautes.

    Que le nucléaire, ce n'est pas une blague, que la contamination radioactive non plus!

    Je sais enfin, comme on sait que chaque matin le ciel palira avec l'arrivée du jour, que cela ne cessera jamais, que jamais on ne cesse de vivre en combattant ceux qui guidés par leur égoïsme laissent les autres réduits au niveau du faire-valoir, vivre dans l'ignorance, ceux qui encore laissent mourir d'autres censés être leur frères, dans le silence et l'abandon. Comme s'ils n'étaient pas le miroir dans lequel nous sommes tous censés nous voir : êtres humains! 

    Alors quoi encore de la religion et de ces bonnes pensées, quoi encore du civisme et de nos manières policées, si nous nous ne sommes pas capables au moment où souffrances et morts menacent, d'intervenir et d'agir pour sauver ce que nous pouvons sauver. Rien à nouveau. Les bas fonds comme référence, la bêtise comme point d'appui, la cupidité et l'avarice comme compagnons. Les poux et la vermine comme pauvres pensées, acheter, acheter, consommer, consommer, bouffer, bouffer, baffrer, cupides infâmes humains, capables d'échanger son peu de valeur morale contre un peu de monnaie, des ors et des honneurs!

    Alors à nouveau, je regarde une fleur.
    Je note sa couleur, la forme de ses pétales, les reflets et les dégradés, le satiné et le rêche, les variations sous la pluie, le soleil, les nervures en transparence et je savoure le plaisir de ne jamais être séparé de la nature.

    On croit souvent que ce ne sont que des jolis mots, des jolies phrases un peu futiles mais pour certain(es) dont je suis, la nature est ce que nous sommes.

    Elle est la réalité que nous détruisons. 
    De l'air.
    De l'eau.
    De la terre.


    disk9.png


  • Information.

                               Fukushima-Conference-Cahors.jpg
    Ici

    Si vous êtes dans le coin profitez-en pour vous renseigner, remettre à jour vos connaissances en la matière peut toujours servir.
    Il est bien de ne pas négliger de prendre des renseignements auprès de gens dont c'est le métier!
    On peut toujours comme moi et beaucoup d'autres faire la chasse aux informations sur Internet mais bon en cas de problème, il vaut mieux ne pas avoir à douter de ce que l'on croit savoir. :)
     

  • A pic!

    Ici


    La revue Journal International du Cancer vient de publier dans son numéro de janvier une étude scientifique établissant une corrélation très claire entre la fréquence des leucémies infantiles aigües et la proximité des centrales nucléaires.


    Les centrales nucléaires françaises à l’origine de leucémies infantiles aigües : nos enfants nous accusent… déjà !

    Notre communiqué de presse du 12/01/2012


    La revue Journal International du Cancer vient de publier dans son numéro de janvier une étude scientifique établissant une corrélation très claire entre la fréquence des leucémies infantiles aigües et la proximité des centrales nucléaires .


    Cette étude épidémiologique rigoureuse, menée par une équipe de l’INSERM , de l’IRSN , ainsi que le Registre National des maladies hématologiques de l’enfant de Villejuif, démontre pour la période 2002-2007 en France un doublement de la fréquence d’apparition des leucémies infantiles : l’augmentation va jusqu’à 2,2 chez les enfants de moins de 5 ans.

    Elle confirme ainsi l’étude menée en Allemagne par le Registre des Cancers de Mayence en 2008 , qui avait abouti à la même conclusion. La recherche de l’INSERM, intitulée Géocap, inclut les 2 753 cas diagnostiqués dans toute la France entre 2002 et 2007 à partir d’adresses géocodées et situées autour des 19 centrales françaises.


    Durant des années, le Réseau Sortir du nucléaire a vu l’IRSN travailler au démontage de toutes les études épidémiologiques montrant un impact des installations nucléaires sur la santé : - démontage de l’Étude de JF Viel montrant un excès de leucémies et de cancers infantiles autour de La Hague , - démontage de l’étude faisant la démonstration d’excès de leucémies infantiles autour des centrales allemandes . Le Réseau “Sortir du nucléaire“ tient donc, une fois n’est pas coutume, à féliciter l’IRSN pour sa participation à cette étude épidémiologique.

    Même en situation non accidentelle, la preuve est encore apportée que la technologie nucléaire n’appartient plus à un monde civilisé.


    Je relaie ici les informations que j'estime importante pour la santé de tous.
    Quand j'ai le temps!
    Pourquoi? 
    Parce ça fait des années que les mensonges (et spécialement quand il s'agit des retombées radioactives, tuent et qu'il est temps, ici comme ailleurs de :
    "donner la parole à la vérité en diffusant au maximum toutes les informations importantes sur le sujet de manière à donner à tous la possibilité de se faire un point de vue à la fois informé et conscient des risques encourus par nous tous!"

    Ca vous semble exagéré? 
    Peut-être n'avez vous pas d'enfants à soigner de cette maladie?
    Peut-être ignorez-vous ce qu'est une leucémie?
    Peut-être ignorez vous les souffrances endurées par ces enfants?
    Une petite photo peut-être?
    Non, vous n'aimeriez pas. 
    Moi non plus d'ailleurs.
    Car
     je ne suis pas adepte de l'exhibition des victimes, plutôt l'inverse d'ailleurs comme je l'ai écrit dans une note précédente.

    Sauf qu'en tant que femme, j'estime que la santé des enfants, de tous les enfants doit être une priorité. Et ce n'est pas entièrement le cas. 

    Les radionucléïdes qui rentrent dans l'organisme de quelque façon que ce soit, par l'air, par l'eau, par la nourriture ce sont des quantités d'explosions au niveau des cellules qui libèrent de l'énergie.
    Ce rayonnement, ces "rayons d'énergie" détruisent les cellules en destructurant les atomes et en provoquant entre autres maladies graves, incurables, mortelles quelques cancers assez sympas.
    D'autre part l'accumulation est impossible à éviter.

    C'est à peu près tout ce qu'il est nécessaire de savoir et de retenir, l'effet destructeur des particules radioactives, pour être en possession de l'information qui permet de se protéger.

    Quand on vous prévient qu'un nuage radioactif passe au-dessus de chez vous, ne pas sortir ou en cas d'obligation porter un masque ou un foulard devant la bouche et respirer doucement. Respirer doucement c'est pour restreindre l'ouverture des poumons de manière à ce qu'un minimum de radionucléïdes ne pénètre dans l'organisme même si les radionucléïdes ne se fixent pas en priorité sur les poumons, le flux d'air est le courant qui permet de faire rentrer les particules toxiques.(c'est arrivé plus souvent qu'on ne le pense, ou qu'on ne le sait)


    Une infime quantité suffit à être dommageable. 

    Césium 137. Cumulé dans les gonades, il cause des mutations génétiques… 
    Strontium 90, il attaque la moelle osseuse et provoque la leucémie.

    Ces éléments se trouvent dans les fumées ou dans l'air quand on vous parle du passage d'un nuage radioactif ou encore dans les retombées, c'est à dire les pluies ou la neige.

    plutonium 239, cancérigène à 10 millionièmes de gramme.  

    (lien vers le site où se trouvent d'autres éléments avec leur nom et leurs effets sur la santé, en cliquant sur les phrases précédentes)

    Il n'y a pas de paranoïa  dans ces histoires de contamination.

    C'est juste comme de sauter par la fenêtre pour voir si par hasard on ne rebondirait pas : ce n'est pas possible. Personne ne rebondit. C'est certain.

    Comme de s'approcher d'une flamme pour voir si le feu brûle, c'est sûr aussi! Ca brûle! 

    La radioactivité est mortelle, à faible, comme à haute dose, c'est une simple différence de temps!

    A faible dose elle vous met en danger de développer certains cancers, à très haute dose l'irradiation suffit à vous tuer en quelques jours.

    Et ceux qui vous direz le contraire sont soit des menteurs, soit des criminels, sûrement des escrocs et en tout cas les trois à la fois ça c'est certain! (Peut-être des analphabètes remarque, ça existe encore!)

    Si on vous parle des "effets probabilistes", prenez l'habitude de ne pas écouter! C'est mon conseil.

    Cette "information" sert en priorité aux scientifiques à mesurer le nombre de cas dans une population donnée.

    Que cette "information" soit diffusée de manière consciente ou involontaire à grande échelle sur Internet par exemple, sur des sites d'information généraliste sur la radioactivité, donne à mon avis une très mauvaise idée des risques. Premièrement, cette information ne sera pas comprise dans le sens correct. Comme toutes les statistiques qui circulent et qui à mon avis ne servent à rien sinon à "tordre" un jugement. Savoir que vous avez un risque sur cinq de vous faire écraser par un camion ne vous servira à rien si vous ne comprenez pas d'abord que vous faire écraser par un camion est mortel!
    Je vous fais sourire, j'imagine, car cela à l'air totalement idiot comme réflexion.

    Cela ne l'est pas tant que cela car à force de diffuser et répéter en boucle que ce soit sur les tv, radio ou journaux, internet, les mêmes âneries on finirait pas avoir l'impression qu'il s'agit de faits indéniables voire de vérités. Peut-être est-ce l'effet recherché, d'ailleurs.

    Cela participe au climat d'enfumage générale que le discours étiré de "la-pensée-de-rien-du-tout-unifiée" diffuse....comme une mauvaise vapeur....et d'autre part permet à de véritables attaques de désinformation de faire leur travail de sape auprès des gens les plus aguerris à la défense de leurs droits et spécialement à celui d'être informé correctement, sans forcément devoir se coltiner cent pages de magazine sur la santé pour avoir la bonne information.
    D'autre part personne ne peut se prévaloir d'un savoir assez grand pour être capable de comprendre correctement toutes les notions scientifiques, on a besoin de "décodeurs", de gens honnêtes c'est à dire impartiaux, (voire impartialité.def) dont le métier est de transmettre une information utile et pratique pour ceux qui écoutent et qui n'ont pas toujours ni le temps, ni la patience de chercher les informations.

    Pour ce qui concerne la radioactivité, l'effet obtenu tend à relativiser les risques or on sait que chaque particule emmagasinée dans l'organisme est un danger.
    Parce que les particules s'éliminent mal, voire pas du tout et qu'à partir d'un certain seuil, le cancer se profile à l'horizon et cette fois, à cent pour cent!
      
    Il est donc anormal de diffuser une information de spécialiste à grande échelle sachant qu'elle sera mal comprise par le grand public (nous donc) et qu'elle finira déformée dans le sens que le mot "probabiliste" pris dans son sens le plus courant laisse entendre.

    Et pour éviter de se retrouver dans la case de ceux qui ont eus 100% de chance d'être malade du cancer, évitez de vous référer à des informations qui servent à faire des calculs, car vous n'êtes ni un nombre, ni un numéro sur une liste mais un être humain!

    Les êtres humains, eux, n'ont pas besoin qu'on leur explique comment on calcule le nombre de morts sur 100 habitants. Cela ne leur sert pas, en tout cas pas au moment où ils ont besoin d'informations claires et précises leur permettant de se protéger à l'unité et pas au un centième (1/100) !!
    Ce qui en revanche
     leur sert, c'est de leur expliquer précisément comment se protéger entièrement et à 100%.

    Le principe de précaution que vous appliquez en voiture, appliquez-le avec tout ce qui est en rapport avec la radioactivité, les poussières radioactives, pour nos pays mais aussi bientôt l'état de l'océan, donc le moins possible de contact.
    Voire zéro c'est le mieux! 
    Si l'on peut bien évidemment car quand on est dans un pays comme actuellement une partie du japon qui subit une catastrophe nucléaire de grande ampleur.
    On fait bien évidemment comme on le peut :)

    Je vous fais, parce que c'est le moment un(e)petit(e) aparté(e) (évidemment on dit : un aparté, mais j'ai toujours trouvé cette expression moche et casse-pied _certainement l'origine grecque qui passe mal pour moi qui me sens plus proche du latin que du grec_ donc depuis 20 ans au moins je dis une. Je vous mets les deux comme ça vous choisissez) sur la gestion des risques comme j'ai commencé à le faire dans une note précédente.

    Parce que ça aussi!
    Ca a un peu tendance à m'énerver et cela depuis très longtemps!
    Pourquoi?
    Parce que j'aime vivre en sécurité dans un pays qui se préoccupe autant qu'il le peut de la sécurité de ses concitoyens. J'irais même jusqu'à rajouter en tout temps et en tout lieu. Je n'ai pas envie de prendre un train qui déraillerait parce qu'on a négligé la sécurité des passagers d'une quelconque manière que ce soit, soit en rognant sur le prix des matières premières ou bien sur le nombre de salariés, par exemple et ce n'est qu'un exemple des mille et une manières de laisser le risque se développer à l'intérieur d'une société!)


    Quand on est un adulte normal, en règle générale on ne fait pas semblant de se protéger contre les risques, quels qu'ils soient, surtout quand cela concerne sa famille, ses enfants. 
    On ne sort pas ses enfants nus dans la neige pour voir s'ils résistent au froid. Et on n'appelle pas les voisins pour faire des "stats" sur le nombre de bronchites obtenues, non plus!
    Pareil pour les risques de contamination, on s'éloigne, se calfeutre, et on se planque autant qu'on le peut. On ne prend aucun risque!


    On ne s'expose pas aux risques de contamination radioactive.

    La gestion des risques à grande échelle a toujours, enfin, pendant très longtemps été l'objet d'une extrême attention. 
    Dans l'ensemble c'est toujours le cas. 
    Sauf quand bien évidemment on estime le coût de la protection de tous face à certains risques jugé minimes, trop élevé. 

    Et là on coupe la poire en deux, on tergiverse.

    On dit oui, mais bon, enfin peut-être que...
    Genre les catastrophes naturelles! 

    Comme on est à 2 en nombre de raz de marée par siècle dans notre pays la France, on peut se permettre d'à peu près ignorer les risques majeurs.

    Encore que si on m'avait demandé mon avis, je vous assure que rien de ce genre n'aurait été ignoré, mais on ne me l'a pas demandé.
    Remarque dans le fond c'est un peu normal parce que moi perso je trouve le développement des centrales nucléaires sur notre territoire excessivement dangereux.

    Combien déjà?
    58. 19 [notedicietpasdailleurs : 58 c'est le nombre de réacteurs pas le nombre de centrales. Les centrales c'est 19, en activité actuellement.]

    Donc si on m'avait  demandé 
    gentiment mon avis, j'aurais dit ce que je pense depuis que j'ai l'âge de lire : pas de ça! 

    Pourquoi?
    Parce qu'on ne peut rien faire contre la toxicité des radionucléïdes justement.


    Et que ça dure des années et des années... D'autant qu'en cas d'accident c'est condamner la population  locale à de très grandes souffrances tant d'un point de vue médicale que d'un point de vue morale.
    Non?
    Si.
    Car on peut se douter, et d'ailleurs c'est le cas, que les plus pauvres, ceux qui n'ont que de petites maisons et pas d'autres perspectives d'avenir que celles de rester dans leurs villes de naissance vont peiner à partir, voire vont s'accrocher à leur lopin de terre, s'y nourrir et nourrir leur famille avec le produit de la culture de leurs terres...d'où le problème récurrent et insoluble. 

    D'où aussi la révolte que devrait provoquer une gestion approximative des risques en matière de nucléaire car on sait pour l'avoir vu à l'oeuvre dans deux cas précis Tchernobyll et maintenant les provinces proches de la centrale de Fukushima que les gens les plus démunis seront en première ligne, que ce sont eux qui subiront les effets ravageurs des contaminations radioactives en premier lieu et que ce sont eux qui seront les premiers abandonnés à leur sort par une société civile inconsciente, et égoïste qui promeut à son sommet des dirigeants criminels et lâches par la force de la corruption morale généralisée et de l'individualisme forcené!

    Evidemment.... c'est un peu différent quand on se trouve sur une limite de plaque tectonique, des limites de plaques tectoniques car pour ce qui concerne le Japon , et tenez vous bien, vous allez être étonnés : " Le Japon est une île posée sur 4 limites de plaques tectoniques!!!"  Ca fait pas un peu rêver ça, non!

    Certes à l'époque des constructions des centrales, toutes n'avaient pas été découvertes mais à mon sens deux plaques tectoniques plus une faille phénoménale auraient du suffire à remettre en cause de manière particulièrement radicale le fonctionnement des centrales!

    Car on sait sans pouvoir émettre aucun doute et spécialement depuis la catastrophe de Tchernobyl à quel point la formation du corium c'est à dire la fonte des matières qui contiennent le plutonium et l'uranium (donc le réacteur) et le mélange de toutes ces matières est à ce point grave que l'on ne sait absolument pas comment gérer ce problème.

    Imaginez un peu le désastre!

    Et surtout, l'immense stupidité des dirigeants japonais.

    On aurait pu imaginer ....

    (oui dés fois on "imagine", on "suppose", on "suppute", on se fait des films sur la comète, bref on se dit que là-haut, chez les dirigeants, ça doit penser et agir correctement! Figurez-vous que ce n'est pas forcément le cas, voire il arrive que l'on soit parfaitement étonné, voire entièrement sidéré, par l'absence totale de scrupules, de morale et de conscience des autres, de certains de ces dirigeants dont à nouveau on devrait envisager le recyclage en pâté pour animaux domestiques!)

    que la gestion des risques de catastrophes naturelles aurait été prise au sérieux surtout dans ce pays particulièrement où les tremblements de terre et les tsunamis sont fréquents et où les mesures anti-sismiques pour éviter l'effondrement des immeubles (extrêmement meurtriers lors des tremblements de terre) sont quant à elles prises extrêmement au sérieux.

    Vous voulez voir à quel point c'est simple de  s'inquiéter pour notre planète?
    Allez je vous montre :

                1

                 sub.png


             
              2

                ctg.png

           Si vous regardez bien, vous allez voir où sont les limites des plaques tectoniques et comment ces plaques bougent en frottant les unes contre les autres dans un mouvement inversé, qui ne laisse aucun doute sur leur capacité à :
    1_ provoquer des tremblements de terre à  intervalles réguliers et fréquents 
    2_suivis immédiatement par des raz de marée dévastateurs où communément appellés "tsunamis"!

    Un autre jour je vous montrerai où se trouvent les centrales nucléaires.
    Vous verrez que la centrale de Fukushima n'est pas la seule à être construite près d'une faille de grande taille. 


    Pourquoi est-ce aussi inquiétant?
    Parce qu'on ne maitrise pas la matière qui résulte de l'utilisation du plutonium et de l'uranium, que la pollution qui en résulte est mondiale. 
    Voilà pourquoi c'est inquiétant.

    Ce qui se passe actuellement au Japon était prévisible et ces centrales auraient du être mises à l'arrêt depuis longtemps, vidées de toutes les matières nucléaires, afin ne serait-ce que de protéger les populations. 

    Celles qui sont d'ailleurs 
    encore en fonctionnement sur des limites de plaques tectoniques aux Etats-Unis, en Californie par exemple devraient être stoppées ne serait-ce que par principe de précaution ce qui permettrait d'éviter encore une fois et en ca d'accident grave, que des milliers de kimomètres carrés soient rendus inutilisables durant de très longues années, sans compter le nombre de morts qui peuvent être évités ainsi que la pollution lente et irrémédiable de notre environnement.

    Car personne ne peut décider de la mort de citoyens pour des raisons mercantiles.
    Risquer la vie de citoyens de cette manière-là s'appelle un assassinat.
    Nos sociétés démocratiques ne tolèrent plus ce genre de pratiques depuis au moins 60 ans! Le Tribunal Pénal International a été créé à cette fin. Voire les arrestations des dirigeants de l'ex-yougoslavie, condamnés pour des crimes de guerre à l'encontre des populations civiles de leur pays.


    En regardant bien cette carte, on se dit que la gestion des risques c'est quand même n'importe quoi! Voire carrément!

    Comment peut-on imaginer, avoir construit et mis en place une série de réacteurs nucléaires le long de côtes réputées proches de plaques tectoniques qui n'ont pas bougé de manière conséquente depuis des années (ça, on le sait si l'on s'interesse aux travaux des sismographes et le Japon peut se targuer d'avoir d'excellents chercheurs en la matière), et dont on se doute bien qu'elles finiront par bouger?

    _Non? Vous n'êtes pas allée à l'école? Vous ignorez que les plaques sont constamment sous tension? Si je me souviens bien c'est en seconde en cours de géographie qu'à mon époque on apprenait ce genre de choses, donc j'imagine qu'au moins un quart de la population française a eu accès à ces connaissances sur les 40 dernières années!_


    Je me demande bien d'ailleurs qui a eu l'extrême amabilité de nous construire des "bombes atomiques" surpuissantes sur des limites de plaques tectoniques!

    Mais quelle excellente idée que voilà! 

    Vous dîtes? 

    Cogema? 

    Areva?
     

    Hum.

    Ch'sais pas moi je n'y connais pas grand chose et je ne sais pas trop ce que sont ces organismes.

    Ah, des organismes de gestion du nucléaire français....dont on ne peut rien dire actuellement car c'est un des seuls domaines français qui soit encore à la pointe et qui permette de faire tourner l'économie d'après certaines langues bien pendues!

    Oui, mais les autres centrales? 

    Celles qui ne sont pas en France, c'est Areva aussi?

    Non.

    Bon, c'est bien ce que je pensais.
     

    Mais...

    Quoi encore?

    Cette entreprise vend du combustible provenant de déchets retraités à ces pays. 

    Ah.

    [ Dialogue de quidam 2 :

    Bon écoutes moi VinVin, je n'en sais rien. 
    Je ne suis pas journaliste moi et encore moins patron de presse donc tu vois je n'ai pas du tout envie de risquer des ennuis si je l'ouvrais un peu trop sur le sujet.
    En plus je ne suis pas riche donc je ne peux pas payer 7 vigiles pour me protéger. (blague)
    Mais bon, je te crois, j
    'ai trouvé une série d'articles sur le sujet. Ca à l'air vrai.
    1
    2
    3 ]


    "L'entreprise qui gère le nucléaire français aurait vendu du combustible ultra dangereux provenant de déchets nucléaire retraités aux entreprises privées qui géraient la centrale de cette partie du Japon, avant l'accident et s'apprêtait à livrer du mox la semaine de mars durant laquelle a eu lieu la catastrophe nucléaire."

    Non?
    Si si...

    Vinvin?

    Oui.

    Je crois que tout le monde est devenu fou.

    Viens, vinvin il est 6 heures. La boulangerie ouvre bientôt; je t'offre un pain au chocolat.

    Avec du beurre? Du vrai beurre de Normandie? Fait avec des vraies vaches qui mangent de l'herbe?
    Oui Vinvin. Du vrai beurre gras et frais qui sent le lait fermier et qui a une couleur un peu foncée.
    Avec du sel marin, du vrai sel pas encore pollué. Normalement, le boulanger c'est un mec bien. Il fait encore ses viennoiseries et son pain à l'ancienne. Et moi, tu vois, en vrai j'ai un peu pas envie de manger n'importe quoi.

    Notedelaredacpasdaccordavectoucétykisspasseautourdelle : Franchement. Certains jours, je m'arrête de décrire ce que je peux savoir de ce qui se passe dans ce monde parce qu'en vrai ça finirait pas me déprimer de voir autant de tarés aux commandes de pays totalement délirants en train de courir après le Nasdacq ou la bourse de n'importe quel pays, la bouche ouverte comme des pauvres poissons sans air, en négligeant leur propre sécurité et celle de milliers d'individus. Je préfère déconner en inventant des dialogue marrants avec un personnage imaginé pour l'occasion auquel je donne le prénom de Vinvin. Cela me sert à donner un peu de vie à des textes que j'écris pour moi mais comme je les mets en ligne j'essaie tout de même de leur donner une petite vie. L'existence de ce personnage me permet de faire une pause quand je fatigue à la lecture de tant de mauvaises nouvelles et de catastrophes qui me semblent irréelles. Car ce matin regardant le ciel se lever une nouvelle fois, admirant à nouveau les dégradés de couleur, le chant du coucou qui salue le jour, je ressens l'étrange sensation mêlée de déception de ne rien pouvoir faire d'autre que d'écrire contre toutes ces choses qui me semblent désolantes vu d'ici. Et cela me semble bien peu, si peu!]



    Six mois après la catastrophe de Fukushima au Japon, la plupart des pays industrialisés, et surtout émergents, continuent à plébisciter l'atome, estime l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). C'est du moins l'un des grands enseignements de la 55ème assemblée générale de l'agence qui rassemble jusqu'à Vendredi 23 septembre, 151 pays au siège viennois de l'agence onusienne.


    [Mais bon reprenons nos moutons ainsi que le fil de cette discussion.
    J'étais en train de me représenter ce que pouvait être la gestion des risques en réalité, et pas dans les journaux, ni dans la tête de ceux qui gobent tous les bobards qu'on leur refile gentiment.]

    C'est pas un peu abusé comme truc, me suis je dit, les cartes avec les limites de plaques tectoniques existent depuis longtemps. Peut-être pas au moment de la construction, remarque!

    Ah, mais attendez.....Une nouvelle d'extrême importance vient de me parvenir dans mon I phone Machin chose 1542ème génération qui fait maintenant le café (ça c'est cool quand même!) et qui répare le cerveau après injection de puce électronique sous forme liquide pendant que mon second pied est en train de repousser grâce au sacrifice des morts de Tchernobyl qui ont permis la découverte de l'utilité des mutations génétiques!

    On me dit que : 
     

    "La crise japonaise annonce peut-être le développement et l’utilisation de nouvelles centrales nucléaires encore plus sûres. La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, vieille de 40 ans et construite pour résister à un séisme de magnitude 7,9 sur l’échelle de Richter s’est éteinte automatiquement comme prévu lorsque la Terre a commencé à trembler. Une centrale qui résiste à un choc 40 fois plus grand que ce qui était prévu Mieux, la centrale est restée debout alors que le tremblement de terre a libéré plus de 40 fois la quantité d’énergie que ce qui était prévu lors de sa construction. Pour vous faire une idée, imaginez que votre voiture reste intacte après un choc à 632 km/h. C’est ce qui s’est passé à Fukushima. Pour le moment, il semble que c’est le tsunami qui a mis hors service les générateurs diesel de secours pour ses pompes de refroidissement, mettant la centrale en péril 

    Je ne sais pas vous, mais moi à la lecture de ce paragraphe. Je me sens mieux.
    C'est vrai ça. 

    Savoir que la carosserie est intacte rassure celui qui est mort des suites de l'incendie de sa voiture pendant un accident : "Allo, chérie! Grand-papa est décédé asphyxié dans l'incendie de sa voiture mais ne t'inquiètes pas la carrosserie a résisté!
    C'est étonnant d'ailleurs une carrosserie aussi solide, franchement!
    Jamais elle n'aurait du résister à un choc aussi grand.
    On devrait appeler le constructeur pour le féliciter!"

    Vous imaginez un peu le cynisme de la conversation!

    Très connu, mais toujours aussi efficace!

    [Mais vous savez messieurs, mesdames du journal-qui-sait-tout-avant-tout-le-monde-et-surtout-mieux-que-tout-le-monde, ce serait Dieu lui-même qui aurait mis hors de service les générateurs de secours, que ça ne changerait strictement rien à l'immense catastrophe que génère un seul accident nucléaire...

    Non?

    Si.
    ...La honte de vos mauvaises actions ne vous empêchant pas de dormir, j'espère tout de même, bien que la ré-écriture de l'histoire des événements petits et grands soit constante, que vous aurez un jour à répondre de vos crimes! Le simple fait que ce soit une catastrophe naturelle ne vous permet en rien de vous sentir dédouané d'avoir mis en place des techniques qui sèment la mort et la désolation dans les populations les moins instruites, les plus pauvres de notre planète. Les plus faibles comme toujours étant les premiers à subir les effets de ces calculs merdiques. J'en sauve 1000 pour un sacrifié. Mais comment osez-vous et qui vous autorise à créer des fonctionnements digne d'une mauvaise série américaine! Un être humain, ça semble dérisoire vu d'ici. Sauf que cette logique statistique et comptable des risques est celle qui permet de mettre en place des techniques d'élimination et d'exclusion qui fonctionnent à l'échelle d'une planète. Regardons juste l'écart entre les pays du Sud et ceux du Nord et la grande violence économique que certains subissent :  une partie de la planète est affamée tandis que l'autre gaspille et gâche à tout va pour obtenir la sensation de l'opulence et de la prospérité...]

    La gestion des risques ainsi que la propagande et la gestion des crises d'information, comme on l'apprend en grand et en sérieux à l'ensemble de nos ingénieurs, comment ça marche :

    On se dit oui mais enfin moi je n'ai pas très envie de débourser autant d'argent parce que la catastrophe si cela se trouve elle arrivera dans 50 ans et en attendant moi qui suis le constructeur j'ai un peu envie de rentrer dans mes frais donc pas trop envie que ce soit l'exploitant suivant qui récolte le fruit de mon travail donc...

    Je vais réduire un petit peu la qualité de la matière, un petit peu la hauteur des bâtiments, pis on va  faire moins d'expertises. 
     

    On va en enlever une ou deux par çi par là (ca sert à rien ces trucs!)
    Et hop, on va faire un peu d'économies...

    Bref, bref on va comment dire construire une théorie de la gestion des risques avec un petit modèle mathématique, quelques statistiques. 

    Ben et les risques de taille énorme? Imprévisibles? Invraisemblables? Les trucs imparables? Les trucs auxquels personne ne pense? 
    On en fait quoi?
    Ah ben ça...
    Ben rien en fait.
    On en fait rien du tout de ça!
    Hein les copains! (Vinvin? t'es là?)
    On attend, on engrange l'argent
    (on fait  plein plein de sous : youpi ya youpi ya yo youpi ya yo yo!),
    pis quand ça arrive on se dit que ouais mais bon franchement....
    Comme ça n'arrive qu'une fois tous les deux siècles on ne pouvait pas savoir et les autres, ils font pareil voire pire. 
    Et si par hasard on rétorquait mais monsieur, 2000 personnes ont été tuées!

    Je sais.
    Mais vous savez la mort est inhérente à la condition humaine.
    On ne peut vraiment pas faire autrement, serait capable de répondre un de ces criminels planqués sous le vernis de la société qui trouve des trucs et des machins  pour avancer, avancer, avancer, jusqu'au gouffre!

    Sachez-le! Soyez-en convaincu! La radioactivité tue! (autant que l'ignorance)
    Il n'y pas d'alternatives, pas de bonnes énergies qui protègeraient
    (Quelle honte! Répandre des insanités pareil!) comme j'ai pu le lire ici ou là,
    pas de légendes urbaine délirantes fruits d'esprits sous emprise de hach' ou de cocaïne capables de vous mettre à l'abri de la contamination : rien!

         _______________________________________biiiiiiip 

    Impartial.def


    Se dit d'une personne qui n'est payée par personne pour soutenir ou dénigrer une information ou qui n'a pas de famille qui se nourrit sur le dos d'une industrie et qui serait donc empêchée de critiquer ouvertement la dite industrie. 
    Exemple : Je ne suis payée par personne pour passer mes nerfs sur le nucléaire civile. Je peux en toute honnêteté donner mon avis, exprimer ma détestation et mon dégoût sans que quiconque ne puisse se permettre de penser que j'aurais été payé pour le faire. 

    Impartialité : Vague notion employée par des gens qui avaient expérimenté la partialité, avant guerre et qui se souvenaient (et même très bien) des dégâts que cela pouvait faire dans une société et notamment sur l'image de l'élite censée sauvegarder les principes qui font que la société ne ressemble pas encore à une vaste dechetterie ou à un zoo, peuplé de girafes idiotes et de rats d'égoûts.


    S'inquiéter pour notre planète.def!

     

                                            ferf19.png

     


    Cette expression semble à première vue excessive. 
    En réalité je n'ai pas d'inquiétudes particulières à avoir pour la planète. 
    Je ne suis pas propriètaire de la dite planète et je ne possède donc pas le pouvoir ni les moyens financiers de m'en inquiéter réellement :)
    Donc. 
    Pourquoi j'emploierai alors une expression qui semble être un peu une bêtise, ou du moins une exagération de langage? 
     

    On va dire que c'est un peu une manière d'exprimer son désaccord par rapport à certaines choses que l'on pourrait juger : "gênantes".

    Que les pouvoirs publiques de certains pays aient été assez stupides pour avoir laisser construire des centrales près de failles sismiques donc soumises à la possibilité de séismes donc d'explosion ou en tout cas d'accidents nucléaires graves est une chose, contre laquelle bien évidemment on ne peut pas faire grandchose. On peut le déplorer, s'en étonner ou s'en plaindre mais à part cela...

    En revanche que nous dans nos pays, loin très loin, nous soyons soumis à des alertes de type "nuage radioactif" à cause de l'imbécillité, inconscience, appellons cela comme vous le voulez, est une autre chose qui elle nous concerne directement, concerne notre santé et celle de nos enfants et ce n'est pas une blague du tout, et encore moins une exagération!

    L'augmentation des cas de cancers de la thyroïde en France est une réalité qu'il serait vain de tenter de nier au risque de passer directement pour un menteur! Du fait de la dispersion des particules radioactives dans l'air on a des difficultés à rassembler des données précises de manière à faire des statistiques (qui dans ce cas-là seraient extrêmement utiles) relatives à la radioactivité véhiculée par l'air et provenant des accidents nucléaires, ou des rejets gazeux des centrales en activité. Ce qui n'empêche pas certains médecins d'en être persuadés même si l'affirmer sans études précises relève un peu de l'exercice d'équilibriste tant il est vrai que les lobbys pro-nucléaires ont tendance à avoir beaucoup de temps de parole. Les pro-nucléaires disent que nous n'avons rien à craindre, les anti pensent le contraire, entre les deux les médecins avancent d'autres idées. Personnellement je ferais naturellement plus confiance à la médecine plutôt qu'à la politique pour défendre ma santé!
    Je pense que depuis longtemps l'industrie nucléaire protége ses intérêts au mépris de notre santé et en particulier de celles des enfants.
    Pas uniquement dans le cas de l'augmentation des cas de cancers de la thyroïde dont les causes sont niées depuis longtemps, mais aussi dans les cas de l'augmentation des cas de leucémies "aïgues".

    [Noteinformativedelaredactiondicipaslesmoulineaux : Les "bloggy-blogga" ne sont pas des journaux de presse et ne sont donc pas soumis à une réglementation stricte sur la diffamation. Le fait d'exprimer une opinion ne relève pas de l'information. N'insultant personne ni ne portant atteinte à l'honneur de personne j'estime et c'est mon droit le plus strict, avoir la possibilité de m'exprimer grâce aux lois elles inaliénables du droit à l'expression.
    Quand à toi lecteur et surtout lectrice tu es libre de croire ou de ne pas croire ce que cette opinion exprime, tu es même libre de fermer ce bloggy-blogga et d'aller lire ailleurs. Je te le répète, je ne suis pas payé et je ne cherche pas d'éditeurs afin de profiter de ton temps de loisir pour t'extirper des sous du porte-monnaie en douce...ce qui en temps de crise est un peu sournois, tu l'avoueras.]

    On sait que les radionucléïdes absorbés par l'air ou par la nourriture se concentrent d'abord dans les glandes thyoridiennes.  C'est la raison pour laquelle lors de problèmes de ce type on doit avaler des pastilles d'iode afin de saturer ces glandes de manière à empêcher la fixation des radionucléïdes.  [Comme j'ai pu lire ici ou là des gens qui se plaignaient de  ne pas avoir accès aux pastilles d'iode. Non vous ne vivez pas un complot intersidéral de la galaxie qui voudrait vous tuer pendant que tout le monde regarde la télé, sans savoir que vous êtes en manque de pastilles d'iode parce que vous vivez à trois pas d'une centrale...Déjà je ne sais pas ce que vous faîtes personnellement près d'une centrale, mais il est vrai...et je l'oubliais un peu vite, que certaines personnes n'ont pas le choix et qu'elles sont obligées de subir la présence désobligeante de ces "monstres" à proximité de leurs habitations. Bien sûr en cas d'accident nucléaire...enfin...évidemment...ce n'est pas à ce moment crucial qu'il sera possible de faire quelquechose mais en amont. C'est à dire maintenant. 
    Donc, il paraitrait que Madame Duflot-marin aurait obtenu  la promesse de l'ex-président de Francie la prochaine fermeture de 24 centrales. J'espère que les proches des centrales pourront se réjouir en réalité et pas en pensées de ces prochaines fermetures définitives! Ces centrales, pour certaines devenues obsolètes, entretenues n'importe comment et finissant par être des hangars à déchets toxiques coûtent des fortunes en entretien et ne rapportent plus à personne autrechose que des regrets de les avoir laissé pousser comme des champignons vénéneux sur le territoire français!]


    En cas d'accident, donc disais-je on doit avaler ces pastilles, mais à un moment précis, déterminé par un médecin, c'est aussi pourquoi on réserve la distribution de celles-ci aux cas graves. Ce n'est pas la peine de filer chez le pharmacien. On ne vous en fournira que sur ordonnance. 

    Donc, s'inquiéter pour la planète ça veut dire quoi finalement?
    Ca veut dire prendre en compte la portée mondiale des accidents nucléaires.

    Donc savoir que nous sommes tous concernés directement par cette pollution car (et de cela nul ne peut douter), les courants marins et aériens voyagent et polluent sans s'occuper des frontières, des nationalités, ni des pays!

    Voilà tout.