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Radioactif! - Page 6

  • On n'arrête plus le progrès!

    Dans la série Votre santé nous intéresse, voici :


    Uranium : le scandale de la France contaminée [13 février 2009] :

     

    Car entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d’uranium sur son territoire. Elles ont produit 300 millions de tonnes de déchets radioactifs qui ont été abandonnés sans mesure de protection ou de surveillance particulière. Qui sont les responsables ? Pourquoi ceux qui ont tenté de donner l’alerte n’ont-ils jamais été écoutés ? Pourquoi l’État n’a-t-il pas alerté les riverains ? Les populations sont-elles en danger ? Élise Lucet et l’équipe de Pièces à conviction ont mené l’enquête sur ce scandale, au coeur des campagnes et des villes françaises!

     

    Happy Limousin!

    Réaction à chaud :

    Limousin...radioactif danger !
    Posté le 11/02/2009 à 22h17
     Répondre avec citation

    Je viens de suivre sur F3...pièces à conviction : effarant !!!
    Le Limousin (et d'autres régions françaises) est victime d'une pollution invraissemblable : l'ex cogema..aujourd'hui l'areva..transforme ses boues et ses résidus radioactifs...issus des mines d'uranium...en concassés (des "stériles) pour le revêtement de routes, d'espaces natures (circuits pour vélos et promenades), et créations de sites naturels (pâturages, étangs, collines) réalisés par des architectes paysagistes...
    Imaginez : Vous arrivez dans un parking, à l'entrée d'un espace nature, style parcours santé...vous avez un enfant en bas âge et un peu collectionneur : il trouve sur le parking des petites pierres vertes et les ramasse...il les met ensuite dans sa bibliothèque dans sa chambre à coucher : mesure de contamination : 10x supérieur à la normale..cool, non ??? autre exemple : vous avez des chevaux et un ruisseau traverse votre pré...les chevaux boivent...tout aussi cool non ???!!! mesure de radioactivité : 5x supérieur à la normal....autre exemple : Limoges et le traitement du réseau d'eau, celui qui gère votre robinet : La municipalité s'étant battue pour que l'eau du réseau ne soit plus radioactivement contaminée...a ordonné en 2005 à la cogema d'entreprendre toutes les démarches nécessaires à l'assainissement de l'eau "potable"...: l'areva depuis lors a réussi à DEVIER l'eau contaminée de l'eau "potable"...et la déviation de l'eau RADIOACTIVE...atterri simplement...dans vos champs !!!! La municipalité de Limoges est satisfaite....il n'y a pas à dire....LE MONDE EST FORMIDABLE !!!!!!!!!!

     

  • La vérité, rien que la vérité, jurez vous de dire....

    Dear friends 

    We are in Fukushima city about 60km away from the Fukushima nuclear plant. 
    Our children's physical condition is in danger now
    .
    We find symptoms such as swollen thyroid, nosebleed, diarrhea, cough, asthma, etc.. 

    We, Mothers of the children, understand that this is very serious situation 
    and worry about the impact of radiation on the health of our children.


    Au pays du soleil levant certains enfants se couchent en respirant des radionucléides, après avoir avalé leur dose de césium 137 sous les encouragements de responsables analphabètes et/ou menteurs. Les parents s'inquiètent durant le mois de mars 2011... des symptômes apparaissent, que faire? Arrêtez de mentir et essayer de faire bouger ces gens? Nul ne sait.

    Autre :

     

    Nous avons vraiment besoin de démontrer que le nucléaire est sûr (…) nous devons couper l’herbe sous les pieds des antinucléaires qui vont tenter de comparer Fukushima a Tchernobyl, et pour cela il faudra employer des arguments qui pourront discréditer cette tentative de rapprochement (…) il faut absolument dire que les deux explosions qui ont eu lieu ne sont que des rejets contrôlés qu’a fait Tepco pour éviter des problèmes »
     


    Les anti-nucléaires seraient-ils le problème?
    Ne serait-ce pas plutôt le nucléaire qui est le problème majeur?

    En même temps moi je dis ça, je dis rien. D'après Vin vin mon envoyé spécial personnel le silence est le meilleur conseiller en matière de nucléaire. Ca, tout le monde le sait déjà puisque peu nombreux sont ceux qui osent l'ouvrir sur le sujet et très souvent en payant chacun des mots prononcés. Tout comme les syndicalistes sont rarement les mieux placés pour briguer les promotions qui arrivent dans une entreprise les anti-nucléaires ne sont pas toujours remerciés par la société de leur travail d'aide à la manifestation de la vérité comme on dit parfois, voire jamais remerciés.

     

    Les japonais prôches de la centrale de Fukushima ont mis quelques mois à comprendre qu'on leur mentait.
    Un peu tard pour ceux qui savent lire et connaissent l'impact des radiations sur le corps!

     

    Comme quoi l'instruction et la connaissance seront toujours les meilleurs conseillers en matière de survie! [et en matière d'accident nucléaire la fuite parait être la plus efficiente des solutions...]

    Savoir. Connaître. Pour pouvoir organiser sa survie. N'oublions pas que : 

    "Les radionucléides diffusés par les molécules radioactives cassent des maillons de la chaîne adn, et détruise l'être humain dans ce qu'il a de plus important la reproduction."

     

    Les accidents nucléaires polluent et mettent en danger notre santé pour des dizaines de générations.
    Il n'est toujours pas possible d'approcher Tchernobyl.
    Cela ne le sera pas pendant encore au moins 150 ans.

     

    En France nous avons 19 centrales nucléaires en activité, un seul accident important et nous disons adieu à au moins 200 voire 300 kilomètres carré de territoire.
    Nous vivons au milieu de bombes à retardement.
    L'énergie provenant du nucléaire civile coûte cent fois plus qu'elle ne rapporte.
    Les coûts liés au retraitement des déchets et le fonctionnement ultra-sécurisé des centrales ne permet plus au nucléaire civile de générer des bénéfices qui justifient la poursuite de l'utilisation de cette énergie. 

     

    Malgré toutes ces données qui sont connues de tous et surtout des responsables, rien n'est fait actuellement pour donner aux énergies renouvelables la place prépondérante qui leur permettrait de remplacer l'énergie nucléaire.

     

    En développant de manière intensive (afin de rattraper les trente ans de subventions publiques accordées au nucléaire et celles non- accordées aux énergies renouvelables donc!) les recherches sur les énergies renouvelables de manière à commencer le remplacement du nucléaire, on pourrait peut-être penser que notre pays ne vivra jamais le même drame que constitue une catastrophe nucléaire sur un territoire.

     

    Principale danger:

    "Une technologie hautement vulnérable au changement climatique

    L’ouragan Sandy n’a donc pas débouché sur une catastrophe nucléaire, même si les inondations sont susceptibles de provoquer des dommages à long terme sur les installations. Mais Sandy n’est malheureusement pas un phénomène unique : aux États-Unis, pays habitué aux tornades et ouragans, la fréquence et la puissance de dévastation de ces derniers est susceptible de s’accroître avec le changement climatique. Arnie Gundresen, expert nucléaire américain, souligne d’ailleurs que les compagnies électriques ne sont pas prêtes à dépenser des milliards de dollars pour rendre les vieilles centrales moins vulnérables.

    La technologie nucléaire est donc loin de présenter une "solution" au changement climatique : au contraire, ses risques alliés à des phénomènes météorologiques extrêmes débouchent sur un cocktail détonnant et ravageur.

    À l’inverse, on remarquera que les énergies renouvelables, qui constituent des solutions fiables au changement climatique, sont très peu affectées par ce genre d’événement. Le passage de Sandy n’a déraciné aucune éolienne, et celles-ci ont continué à produire leur énergie non polluante [5].

    En France aussi, nous pourrions être concernés

    Dans notre pays, les événements climatiques n’atteignent pas l’ampleur de ceux qui touchent les États-Unis. Mais nos centrales ne sont pas pour autant à l’abri.

    On se souviendra que lors de la tempête de décembre 1999, la centrale du Blayais [6], inondée, privée de plusieurs systèmes vitaux pour la sûreté et de la moitié de ses pompes, est passée à deux doigts de la catastrophe. Alain Juppé, maire de Bordeaux, avait même envisagé l’évacuation de sa ville [7].

    Les analyses européennes ont montré que nos centrales étaient particulièrement mal prémunies contre le risque d’inondation. Et nombreuses sont celles situées dans des zones à risques ! Pour ne donner que quelques exemples : 
    - Le Bugey, près de Lyon, pourrait être submergé si un barrage en amont de l’Ain venait à rompre [8]. 
    - Fessenheim, située en contrebas du grand canal d’Alsace, pourrait être menacée en cas de rupture des digues [9]. On ne peut imaginer de travaux de génie civil qui permettraient de rehausser le niveau de la centrale. 
    - Et que dire de Gravelines, située sur le littoral des Flandres qui a déjà connu en 1953 une très forte remontée de l’eau dans les terres [10] ?

    Aux États-Unis comme en France, n’attendons pas l’accident pour décider enfin de la sortie du nucléaire ! "

     

     

  • Fukushima rappel de vaccination.

    Pour Noël, un sapin peut-être?

    Heureusement que je n'ai jamais fêté Noël.

    Noêl aujourd'hui est une fête marchande, paillarde et devenue païenne à cause du nombre incalculable de gens sans foi ni lois qui la fête. (argh)

    Le Noêl des athés est puant, dégoulinant de cadeaux pourris, plastifiés et clinquants. Ces gens qui n'aiment rien d'autre que leur porte-monnaie se rassemblent pour picoler et baffrer! Super façon de fêter la naissance de Jésus pour des gens qui n'ont aucune idée de ce que la vie du Christ fut sur terre.

    Ma mauvaise humeur en matière de "Pinpin" et de fêtes à la con n'égalera jamais l'hypocrisie de ceux qui la fête par conformisme.

    Ah au fait pour Noël vous iriez bien fêter ça à la montagne, hein les copains!

    Je vous mets la carte des meilleurs coins en matière de retombées radioactives de Tchernobyl, bonnes vacances!
     

                             
    La Corse va bientôt être débarrassée de ces problèmes de constructions immobilières sur le bord du littoral, d'après cette carte il semblerait que ce soit un peu juste niveau césium 137. Quand à Lyon, Metz, Starsbourg, ça à l'air pas mal aussi. Miraculeusement La ville Lumière semble être épargnée côté césium 137 mais vu le taux des métaux lourds et autres "cochoncetés" qui se trouve dans l'air ambiant et la couche de poussière qui se dépose quotidiennement sur tout ce qui passe la nuit dehors, on va dire que ce n'est qu'une mini goutte dans un océan de pollution quotidenne.

  • Don't turn off the...

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    Reprise d'article
    Source ici :

    Ou pourquoi être né dans le pays des Lumières est un chance inestimable!
    Ah si Messieurs Diderot, Montesquieu, Voltaire, Rousseau et d'Alembert n'avaient pas existé!

     

    DSCF5869Le ministre français du redressement productif, Arnaud Montebourg, (.def?!!) a déclaré dimanche dernier : « Le nucléaire est une filière d’avenir »
    (pour la cryogénisation peut-être. Ah, la longue conservation!)
    Il n’aurait jamais entendu parler de Fukushima cet homme-là? S’il avait la moindre dignité, il devrait au moins présenter des excuses publiques pour avoir tenu ces propos indécents, eu égard à ce qui se passe actuellement dans la région de Fukushima.

    Là, toute une population est prise en otage par le village nucléaire qui fait tout pour minimiser les problèmes sanitaires. (les blablateurs du dimanche sont de sortie et visiblement plus personne ne se donne la peine de leur foutre une bonne honte à la téloche tellement ça saoule de les entendre servir leur soupe aux bobards)
     
     
    Le constat de la contamination en mars 2011  
           

    Deux semaines après la catastrophe de Fukushima, un groupe d'experts gouvernementaux avait conduit des contrôles auprès de 1149 enfants âgés de moins de 15 ans. Ces enfants étaient résidants de trois municipalités voisines de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Iwaki, Kawamata et Iitate, où des niveaux élevés de radiations avaient été constatés. Au total, 44,6% des 1080 enfants dont les tests étaient valides, ont présenté une contamination au niveau de la thyroïde. En effet, l’iode 131 va généralement se fixer dans cette glande, augmentant le risque de développer un cancer ultérieurement. C’est le second crime des autorités japonaises (le premier étant d’avoir laisser s’installer les conditions de la catastrophe) : elles n’ont pas donné suffisamment et clairement l’ordre de prendre les pastilles d’iode dans les territoires contaminés.

     

     

     
    enfants de fukushima 10 octobre 2011 allant à l'hopital poEtudes épidémiologiques lancées en juin 2011
     
    A la fin du mois de juin 2011, les autorités sanitaires ont mis en place des études épidémiologiques afin d’évaluer l’état de santé des personnes qui ont été exposées aux rejets radioactifs et de suivre son évolution. En théorie, les résultats de ces études épidémiologiques devraient permettre de disposer d’informations sur l’incidence de certaines pathologies au sein de la population japonaise (cancers, leucémies, troubles psychologiques, thyroïdiens, hépatiques, rénaux, diabète, etc.) et d’évaluer les conséquences sanitaires de l’exposition de la population aux retombées radioactives. Prévues pour une durée d’environ 30 ans, le pilotage de ces études a été confié à l’Université médicale de Fukushima, présidée par le très controversé Shinichi Yamashita.
    Parmi ces études, l’une consiste à réaliser un bilan thyroïdien pour tous les enfants âgés de moins de 18 ans qui se trouvaient dans la préfecture de Fukushima pendant la phase des rejets : cette étude, qui a pour principal objectif la mise en évidence d’une éventuelle augmentation des cancers de la thyroïde telle qu’elle a été observée chez les enfants exposés aux retombées radioactives de l’accident de Tchernobyl, portera sur environ 360 000 enfants nés jusqu’au 1er mars 2012.
     
    graphiqueIRSN2
    Les âges des enfants testés au 31 décembre 2011
     
    Premiers résultats en janvier 2012 : inquiétants
     
    L’étude publiée par la préfecture de Fukushima en janvier 2012 montrait que sur 3755 enfants, 1143 d’entre eux, soit 30,4% des enfants testés, avaient des nodules ou des kystes de taille variable (jusque 20,1 mm). Or, cet état sanitaire qui doit servir d’« état zéro » était déjà inquiétant au vu du témoignage de ce médecin : « En 30 ans de pratique de médecine générale en milieu rural français, je n'ai pas rencontré d'enfant ayant un nodule thyroïdien. (Juste quelques gonflements de le thyroïde à la puberté; phénomène banal). Je peux confirmer que les nodules thyroïdiens chez l'enfant sont rares. 30 % c'est beaucoup. Dans la littérature médicale on parle de 0,2 à 1,4% pour les moins de 18 ans (ce chiffre monte à 3,5 % si on réalise des examens systématiques par échographie). On aurait donc un facteur 10 ».
     
    graphiqueIRSN1
    Les premiers résultats (graphique IRSN)
     
    Derniers résultats d’avril 2012 : alarmants
     
    Michiyuki Matsuzaki, docteur en médecine à l’hôpital de Fukagawa (Hokkaido), s’est penché sur l’étude publiée le 26 avril 2012 qui concernait 38 114 enfants. Comme il ne disposait pas d’état zéro ‒ en effet, celui-ci n’existe pas réellement puisque les tests ont débuté seulement 7 mois après la contamination ‒ il a repris une étude réalisée en 2006 dans la préfecture de Nagasaki, co-écrite par Shinichi Yamashita, qui montre que sur 250 enfants âgés de 7 à 14 ans, deux enfants seulement (0,8%) avaient des kystes thyroïdiens.
    Or, selon les résultats d’avril 2012, 13 380 enfants, soit 31,1 % des enfants testés, ont un kyste thyroïdien, ce qui confirme les résultats de janvier 2012. Même si les kystes liquidiens ne signifient pas qu'il y ait une chance immédiate de cancer de la thyroïde, quelque chose d’anormal se passe dans la glande thyroïde de ces enfants. D’où l’inquiétude légitime des parents.
     
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    Une lettre de pression sur les médecins
     
    En janvier 2012, alors qu’il commençait à publier les premiers résultats, le chef des opérations, Shinichi Yamashita, a envoyé une lettre aux spécialistes des maladies thyroïdiennes dans tout le Japon, leur demandant de ne pas établir d’autre diagnostic pour les familles concernées. La demande de Yamashita est pourtant un acte contraire à la loi médicale qui prévoit qu’en aucun cas un médecin ne doit refuser un examen. Ainsi, par cette démarche, ce « scientifique » démontre encore une fois sa totale soumission au village nucléaire : il veut rester le maître absolu des résultats. Pas question d’établir d’autres mesures qui pourraient contredire les données officielles. Une raison de plus pour s’inquiéter quand on a un enfant qui a des grosseurs anormales dans la thyroïde !
     
    De fait, comme le rapporte un article du Mainichi daté du 26 août 2012, les examens supplémentaires sont systématiquement refusés. Par exemple, Pour ses 2 enfants, une mère de 38 ans qui se refugie à Aizuwakamatsu-shi a téléphoné vainement à 5 hôpitaux qui se trouvent à Fukushima. Un pédiatre de Fukushima avoue : « Si mon diagnostic est différent de celui de l’Université Médicale de Fukushima, cela provoquera des confusions ». Un autre de la région Aizu explique : « Ce n’est pas le rôle d’une clinique privée de faire disparaître des angoisses des parents ». Un troisième, qui s’occupe des examens du département de Fukushima, affirme : «  Le suivi réalisé par l’Université Médicale de Fukushima sera le premier et le plus utile pour montrer des effets de la radioactivité sur le corps humain. S’ils vont dans d’autres hôpitaux au lieu de venir à l’examen organisé par l’université, cela perturbera cette précieuse recherche.»
     
    Des parents désemparés
     
    Rien ne vaut le vécu des gens pour comprendre ce qui se passe réellement pour les réfugiés de Fukushima. Voici la traduction de quelques messages de mamans inquiètes (traduction Kazumi) :
     
    1. J’ai emmené mon deuxième fils qui souffre d’une thyroïde enflée à l’hôpital connu pour les traitements de la thyroïde, Le médecin lui a touché la thyroïde, et a écrit effectivement sur le dossier qu’il a des kystes. Je lui ai dit que nous étions de Fukushima, alors il m’a dit qu’il n’avait pas le droit de donner son avis aux refugiés de Fukushima.
     
    2. Mon fils a toujours la thyroïde enflée, pas d’appétit. Malgré tout, il faut l’autorisation soit de la préfecture de Fukushima, soit de l’Université Médicale de Fukushima pour le traitement. Je suis prête à payer beaucoup d’argent pour le suivi, mais ce n’est pas une question d’argent car évidemment, mon fils est couvert de la sécurité sociale. Salaud !
     
    3. Bonjour. On m’a dit « Demandez d’abord à l’Université Médicale de Fukushima et attendez la réponse ». Autrement dit, aucun médecin ne peut rien faire avec les habitants et les refugiés de Fukushima sans autorisation. Par conséquent, mon médecin ne m’a donné ni diagnostic, ni l’état actuel de ma thyroïde.
     
    4. Mon fils s’est fait refuser dans un hôpital qui se trouve à Nagano. J’avais déjà eu la même expérience ailleurs aussi. Le médecin m’a dit qu’il peut soigner un petit rhume ou une blessure, mais pas la thyroïde ni les maladies qui seraient liées à la radioactivité. Il m’a aussi montré une fiche « Avis sur le suivi de la santé des habitants de Fukushima » délivrée par la préfecture de Fukushima.
     
    5. Pour soigner les refugiés et les habitants de Fukushima, il faut absolument une autorisation de la préfecture de Fukushima qui dit que c’est eux qui prennent l’entière responsabilité de la santé et de la radioactivité de tous les habitants « à vie ». C’est absurde ce qu’ils disent...
     
    Une population cobaye : l’horreur en 2012
     
    Le Japon a ainsi choisi délibérément de faire des expériences médicales pouvant causer la mort sur une partie de sa population. Les gens de Fukushima et les réfugiés nucléaires sont devenus des indésirables ‒ tels les hibakusha suite aux bombardements de 1945  qui n’auraient pas les mêmes droits que les autres citoyens. Malgré les résultats connus de la triste « expérience » de Tchernobyl, on laisse des centaines de milliers de personnes vivre en territoire contaminé, et on leur enlève le droit de se faire examiner librement. Troisième crime impardonnable contre l’humain. MM Montebourg, Valls et consorts, c’est ça le bel avenir que vous nous promettez ? Le soutien inconditionnel à l’énergie nucléaire fait glisser petit à petit nos sociétés vers la barbarie, sous couvert de raison d’état ou de raison économique. On sait parfaitement que les premiers cancers de la thyroïde apparaîtront d’ici deux ou trois ans, mais on ne fait rien. On fait semblant de ne pas savoir. Tout cela est écœurant, révoltant. Les responsables de ces actes criminels devront être jugés un jour. 
     
    Le programme ETHOS
     
    Pire, le crime est organisé, et bien rôdé. On l’a déjà testé en Biélorussie de 1996 à 2001 et ça marche. Pourquoi ne pas recommencer au Japon avec des moyens encore plus sophistiqués ? Le programme ETHOS, financé par l’Europe, qui visait entre autres au « développement d'une culture du risque radiologique pratique au sein de la jeunesse par l'école » n’est autre qu’un programme destiné à faire accepter à la population de vivre dans une zone contaminée.

    [En fait ce que vous ignorez peut-être, très cher rédacteur de cet article c'est qu'il semble que cela soit encore plus grave que ce que vous pensez, l'arrière pensée de ce genre de programme est effectivement de laisser croire à la population qu'il est possible de vivre dans un territoire contaminé mais surtout et 
    c'est cela qui me semble être le pire, c'est d'essayer de faire naître des générations spontanées d'humains ayant subi la radioactivité depuis leur naissance afin de prouver que le corps humains peut "muter" et créer ainsi une génération qui ne souffrirait pas de la radioativité.
    Une pure folie que le créateur de Frankenstein ne désavouerait pas mais qui nous en 2012 peut nous laisser purement et simplement pantois devant tant d'ignorance crasse. Car il faut posséder une couche sévère de bêtise pour penser de telles âneries. Les expériences sur le corps humain ayant été faites, il a déjà été prouvé à maintes reprises par de nombreux scientifiques lors de très très nombreuses expériences.... que le corps humain ne peut pas "s'habituer" à la radioactivité à de si fortes doses.]

    La décontamination d’un territoire qui a subi des retombées radioactives étant impossible et l’évacuation des habitants étant trop coûteuse, le village nucléaire international a trouvé la solution : faire croire à la population qu’on peut vivre en zone contaminée sans danger. Résultat des courses : malgré le programme ETHOS dont tous les participants officiels se sont félicités de la réussite, la courbe de progression des pathologies n’a cessé de croître et aujourd’hui, 40 à 80 % des enfants vivants en territoire contaminé dans la région de Tchernobyl sont malades.
     
    Au Japon, on fait semblant de ne pas savoir. On crée des programmes de décontamination qui ne marchent pas, on demande aux gens de retourner vivre chez eux, dans un environnement radioactif permanent. Et surtout, on envoie M. Jacques Lochard, qui dirigeait le projet ETHOS en Biélorussie et qui est aujourd’hui président du CEPN (1), s’occuper des populations japonaises ! Je vous laisse en compagnie du docteur Michel Fernex pour vous expliquer ce qu’il en est, sans langue de bois :
     
     
    Il est clair que les Japonais doivent être sensibilisés aux dangers du programme ETHOS. Ce genre d’action est fait pour neutraliser les associations indépendantes et pour endormir la population avec des actions inefficaces. Et au final, on risque de se retrouver avec un détournement d’argent public au profit d’une organisation qui ne sera même plus là pour compter les victimes dans quelques années.
     
     
    (1) Le Centre d’étude sur l’Evaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire (CEPN) est une association à but non lucratif, fondée en 1976, pour évaluer la protection de l’homme contre les dangers des rayonnements ionisants, sous ses aspects techniques, sanitaires, économiques et sociaux.
    Les membres actuels de l’Association sont au nombre de quatre : Electricité de France (EDF), l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) et AREVA.
     
     
    Un homme se bat
     

    Pour conclure cet article, je ne peux m’empêcher d’évoquer le combat d’un homme, Nelson Surjon, Français expatrié au Japon avant la catastrophe, réfugié nucléaire à présent, qui n’a jamais cessé de réclamer l’évacuation des enfants de Fukushima.
    Il a réalisé une série de 7
     vidéos sur ce thème, en exposant la situation du Japon d’une manière remarquable et a lancé une pétition internationale pour demander l’évacuation des enfants de Fukushima. Il est important de soutenir aussi ce combat en apportant son soutien ici, car les enfants sont les premières victimes du nucléaire : ils sont infiniment plus sensibles aux radiations.