Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sédiments_Avant-Garde_© - Page 20

  • Samedi / saturday

    La cathédrale ayant retrouvé sa blancheur originelle, le "bourdon" enfin installé, bientôt le son des cloches du 15ème Siècle va pouvoir résonner à nos oreilles : Magique! L'accord parfait entre l'histoire et la modernité au coeur de la capitale française. C'est une des plus jolie chose que la technique puisse nous offrir, la rencontre subtile du respect des traditions (la conservation des plus anciens lieux de culte) et des techniques les plus pointues, des matériaux les plus modernes. Un "must" que le savoir-faire et la technique nous offre afin de nous permettre de profiter de la quintescence de notre culture, du meilleur de cette culture particulière qui est celle de la France.

    Ma ballade du jour m'ayant portée non loin de la sublime cathédrale, j'ouvre les yeux sur ces pierres pleines de lumière, au couchant...Juste dans les derniers rayons. Un peu plus loin sur la place du Châtelet, l'ange se glisse dans les derniers feux du soleil comme les architectes qui ont décidé de sa position et de sa hauteur l'ont prévu au moment de sa construction. Entre les berges, l'eau de la Seine tourbillonne passant du gris au sable sous la course des voitures qui traversent le Pont au Change, non loin de celui qui soupire à quelques pas. Dieu que cette ville est belle, nimbée de mauve, parée d'ocre, comme un fauve que la douceur du ciel enserrerait, révèlerait à celui qui sait être attentif au mouvement du ciel et à ses multiples dégradés de couleurs et de tons, pendant que les lumières des boutiques s'allument et que la ville se prépare à entrer dans la nuit. Quelques touristes étrangers ont sorti leur plus beau matériel pour accompagner le spectacle du couchant, ébahis, touchés certainement ils sont là en suspens comme tenus en haleine par la lumière qui décline alors que tout tourne et file autour d'eux que la villle emplie de passants pressés est prise dans un mouvement continu à la fois souple et précis, ordonné et rapide qui est celui de Paris.

    Arrivée devant la porte principale (la porte principale étant comme les chrétiens qui pratiquent dans cette église le savent, celle de droite lorsque l'on fait face à la cathédrale, la porte centrale n'étant grande ouverte que dans les occasions les plus importantes mais qui ne sont pas celles quotidiennes du simple chrétien, de celui donc qui prie chaque semaine.) de Notre-Dame, j'entrais. La messe en cours me dit quelquechose de précieux, quelquechose d'ancien et de pur qui survit au coeur des grandes villes. Je restais. Jusqu'à la fin. Mais encore? Jusque la fin pour entendre le dernier chant d'une choriste, et voir scintiller les lumières des bougies alignées devant la statue de Marie, pour prier aussi.

    Quelques pas et je retrouve la douceur de l'air de la ville, les silhouettes longilignes des passantes, jeunes et belles portant des collants qui rappellent les tenues des petits pages du moyen-âge, trés joli me dis-je...
    La nuit est tombée, les restaurants sont ouverts, les bruits de couverts emplissent l'atmosphère, les odeurs de nourriture aussi. Je regarde en passant deux guinguettes éclairées par des sortes de guirlandes-lampion je souris, la transition est étrange comme partout ici.

    Happée par la bouche avide du métro la ballade se termine dans une rame bondée, pleine de bavardages d'odeurs et de bruit.

    A la ballade prochaine...

    Peut-être une photo ou deux, un autre jour.

    Le travail des artisans tailleurs de pierre, le mérite!

  • Nasa's gift!

    From the Sun with Love

     
     

     

     
     des poussières d'étoiles...des tourbillons de soleils....la silhouette d'un coeur dans l'espace...

    L'heure bleue.

    A l'heure où tout dort
    A l'heure où tout meurt
    A l'heure où aucun chien
    N'aboie
    A l'heure de la lune
    Là-bas sur la dune
    A l'heure où la vie
    N'est qu'une, une 

    Une vague monte
    L'autre s'en va
    Une vague monte
    Et je m'y noie

    A l'heure où je dors
    A l'heure où tu pleures
    A l'heure où notre amour se meurt
    Et la roue tourne encore
    Et la roue tourne fort
    Un jour on est comme mort
    Et l'autre, plus fort

    Une vague monte
    L'autre s'en va
    Une vague monte
    Et l'autre pas...
     
    JLAubert Ideal standard 2005

  • C'est la vie. def ou le progrès.




    C'est la vie, dit-on simplement quand on ne sait pas quoi dire parce qu'on ne comprend pas forcément tout. Alors on ouvre la bouche et tout ce qui sort c'est cette phrase que des milliers de gens se sont passées à travers le temps, que les "jeunes" ne veulent pas prononcer parce qu'il n'est pas encore temps d'être vieux. Il faut être vieux pour savoir ce que c'est la vie. Les autres... ben ils apprennent, ils ne connaissent pas encore tout. Ils pensent pouvoir changer tout justement mais ils s'apercevront un jour que ce n'est pas si facile et que les vieux modèles ont la vie dure. Ils reprennent leur forme dès qu'on les lâche... Et sinon tout le monde se sent perdu et dit : "On est perdu, on ne reconnait plus les traces de nos anciens. Vous effacez tout. Comment faire? On est perdu!" Alors on reprend les vieux modèles en disant qu'hier ça marchait ce truc pourquoi ça ne marcherait plus aujourd'hui? Et ça marche, mais on n'a pas changé. On est revenu au point de départ. Et on n'accepte plus les nouveau trucs, parce que c'est bizarre et que ça nous casserait tous les anciens trucs qui marchaient si bien.

    Donc voilà, on dit, on ne peut pas : "C'est la vie!" Et puis on passe à autrechose car ça nous casse un peu les pieds de devoir revenir sur ces vieux trucs qui marchaient si bien et qu' on ne voit pas qui nous obligerait à les changer.




  • Bel hiver 2