La France est un pays qui a fait d'énormes progrès en matière d'éducation.
Jules Ferry a en partie réussi sa mission. Cent ans, _ 1900 à 2000 _ de volonté d'éduquer et de transformer le peuple de France en peuple lettré, capable de s'informer et de comprendre les enjeux de sa propre histoire. Cent dures et longues années de volonté et de combat disais-je appliquée à l'ensemble de la popuation sur l'ensemble du territoire pour faire en sorte que l'argent et la naissance ne déterminent plus entièrement le destin d'un être humain. Pour partie, on peut dire qu'il s'agit d'une réussite.
Nul part ailleurs en Europe les gens ne sont aussi éduqués et instruits qu'ici. Les reculs et les avancées font partie de la marche en avant, mais les progrès de l'éducation pour tous et toutes dominent.
Pourtant, il reste beaucoup à faire. Pourquoi continuer? Parce que c'est important. Il est essentiel de ne jamais laisser l'éducation en berne. L'éducation pour tous et toutes sert le bien commun. Elle fait reculer l'exploitation et la misère ainsi que ses corollaires que l'on ne connait pas forcément bien aujourd'hui mais qui dans certaines zones de la société font parler d'elles, la violence de quelques uns sur une partie de la population, l'esclavagisme, la prostitution etc etc.
En ce moment, je lis beaucoup de choses au sujet de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Au Japon, les gens concernés ne semblent pas toujours bien comprendre ce qu'est exactement la radioactivité, ni ce que cela provoque et suppose pour le futur. Certaines mères de familles par exemple ne comprennent pas comment la nourriture irrradiée fournie par les cantines peut être un danger pour leurs enfants. Il n'est pas question ici de stigmatiser qui que ce soit ou de montrer du doigt certains en fonction de critères établis par moi-même. Non. Il s'agit ici de montrer que l'information doit aller partout, doit être diffusée partout, simplifiée et rendue accessible pour tous.
Difficile de voir que certains escrocs profitent de la crédulité et de l'ignorance en matière de nucléaire pour continuer à "arnaquer" la population.
Diffuser de l'information en temps réel même à petite dose est essentiel. Certaines personnes n'ont pas forcément eu accès aux informations importantes durant leurs études.
Les cours de physique et de biologie qui permettent d'avoir une idée exacte de la manière dont les éléments radioactifs pénétrent un organisme et perturbent certaines fonctions essentielles (fonctions endocriniennes) de notre corps ne sont pas forcément assez répandus.
Pourtant c'est à partir de l'absence de ces informations qu'il est possible de minimiser les risques en "adoucissant", "apaisant", "rassurant", les jeunes générations afin d'éteindre la vigilance des citoyens et de relativiser des risques qui sont réels. Quand on ne dit pas par exemple que de toutes petites doses suffisent à provoquer le déclenchement de certains cancers, notamment! Quand on relativise en sortant des chiffres relatifs à un échantillon donné de population par exemple. Diffuser une information qui dit que sur cent personnes seuls trois d'entre eux ont vu leur santé se dégrader dans les vingt ans suivant est simplement criminel.
C'est induire un raisonnement qui ne peut etre accepté et qui n'est d'ailleurs pas acceptable!
On insinue de cette manière qu'une décision politique pourrait décider à la place d'une population et en fonction du hasard combien de personnes pourraient être protégées et combien mourraient à petit feu à cause de la négligence de pouvoirs publiques ou bien de leur absence de moyens financiers (bip).
Répandre ce genre d'information (un genre de relativisme statistique) est une manière de tenter de rassurer une population dont la majeure partie pressent ou sait pertinemment qu'on tente de cette manière de minimiser les risques _afin par exemple pour ceux qui sont responsables de la pollution de certaines nappes phréatiques (manche)
Centre de Stockage de la Manche
Les nappes phréatiques sous le Centre de Stockage de la Manche sont fortement polluées en tritium. Il s’agit officiellement des conséquences de fuites survenues dans les années 1970. Ce tritium se retrouve dans la Sainte Hélène et le Grand Bel, ainsi que dans des sources et résurgences du plateau de La Hague.
Selon l'exploitant, depuis la mise en place de la couverture sur le site, en 1996, les fuites auraient cessé et la pollution devrait disparaître par décroissance radioactive et dilution. Ce n’est pas le cas !
A la source du Grand Bel, l’ACRO mesure constamment environ 700 Bq/l depuis plus de 12 ans, soit environ une période radioactive du tritium (T1/2 = 12,3 ans), alors que la contamination aurait dû être divisée au moins par deux (plus si l'on prend en compte la dilution due au renouvellement de l'eau).
Dans certains piézomètres, qui permettent un accès direct à la nappe phréatique, la pollution en tritium ne décroît pas, et augmente même parfois ! C’est le cas, par exemple, des piézomètres n°113, 702, 120, 131 ... et 358 en annexe.
L’ACRO soupçonne fortement l’apport continu de fuites issues du centre Manche. Le tritium, très mobile, annonce-t-il des fuites futures de radioéléments moins mobiles ?
L’ACRO n’a pas accès directement à la nappe phréatique et doit se contenter des mesures des exploitants, sauf quand Greenpeace effectue le prélèvement…
La suite ici
de ne pas aller directement en prison pour des motifs de mise en danger d'autrui et d'empoisonnement et ceci n'est qu'un exemple_
C'est encore une manière de tenter d'influencer l'opinion publique pour limiter le nombre de personnes qui seraient tentées par rejoindre les rangs du "NON AU NUCLEAIRE"!
L'éducation perd son avenir quand elle cède devant la pression des lobbyistes. Si l'argent et la position sociale sont les seuls à garantir la sécurité d'un citoyen nous entrons dans une société dangereuse qui risque assez rapidement de perdre la maîtrise de "ses nerfs".
Afin de pouvoir se protéger il faut impérativement savoir et se donner les moyens de comprendre.
Je vous laisse ici l'adresse internet d'un groupe dont les membres s'activent sérieusement pour obtenir des informations précises en matière de radioactivité sur le territoire français, car il semblerait qu'il ne soit pas toujours possible de faire entièrement confiance aux pouvoirs publics, partout et en toutes circonstances. Vous pourrez apprendre par exemple à faire des mesures et à communiquer vos relévés à d'autres à qui cela pourrait être utile.
Où que vous soyez en France quand vous partez en ballade munissez vous de compteurs Geiger (moins de dix euros) et regardez si par hasard vous ne seriez pas dans une région "oubliée".
D'autre part si vous souhaitez savoir à combien d'une "bombe à retardement" ou centrale, vous vous trouvez, regardez ici. et ici aussi.
Faire des réseaux de veille citoyenne permet d'avoir un outil d'information fiable qui en cas de problème grave pourrait se révéler extrêmement utile. :)
(pour le Japon vous avez cette carte, certaines mesures sont faîtes par les citoyens eux-mêmes qui ont plutôt intérêt vu le peu de considération que leurs dirigeants ont pour eux!) et (pour ceux qui combattent les rejets accidentels des centrales proches de chez eux il y a ceci.) (quand à ceux qui souhaitent prendre des nouvelles de ceux qui ont organisé le silence autour des retombées radioactives de Tchernobyl durant l'année 1986, voici) et (pour ceux qui doutent encore de la nocivité des installations nucléaires pour les travailleurs du nucléaire voici encore ).
Ce qui est inquiétant en matière de nucléaire c'est l'apparente légèreté avec laquelle tout s'est installé et s'est décidé (depuis une quarantaine d'année, avec une accélération dans les années 1980).
Quelqu'un s'est inquiété de l'avis du "populo"?
Un référendum peut-être?
Une consultation nationale sur le sujet d'une quelconque autre manière?
Une information de qualité diffusée à grande échelle?
Pourquoi craindre exactement de dire la vérité aux gens en leur expliquant les enjeux économiques du nucléaire?
Ne suffirait-il pas de donner les chiffres afin de montrer quels sont les bénéfices afin de laisser librement l'ensemble de la population réfléchir sur le sujet?
Quel besoin de mentir, dissimuler, minorer?
Peu importe les changements de gouvernements, peu importe les orientations politiques d'un pays, la longue installation du nucléaire civile sur le territoire français s'est poursuivie sans tenir compte de qui que ce soit, les lobbyistes maniant l'art de la désinformation, de la discrétion voire du recours au secret d'état sans que jamais des comptes précis sur ces activités n'aient été rendus aux citoyens de ce pays!!!
Récemment seulement, en 2006, on a commencé à s'inquiéter de créer une législation plus transparente en la matière, c'est une avancée. Ici
[extrait]
Elle définit l’ensemble des actes juridiques applicables à ces activités, depuis les autorisations de création jusqu’au démantèlement, en passant par les contrôles réalisés par les inspecteurs et les sanctions pénales. Elle crée également l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Autorité administrative indépendante responsable du contrôle des activités nucléaires civiles, ainsi que le "Haut-Comité pour la transparence et l’information pour la sécurité nucléaire", en charge d’organiser l’information et de structurer la concertation au niveau national, comme le font les "Comités locaux d’information" (CLI) au niveau local.
Ces organismes s’ajoutent à d’autres acteurs, institutionnels ou industriels, agissant au niveau international, national ou local. Le tableau des différentes structures agissant dans le cadre de la sécurité nucléaire est ainsi resté extrêmement complexe et diversifié.
et là
là encore
Le nucléaire est une activité dangereuse. Personne ne peut en douter. Les accidents nucléaires (Fukushima récemment et Tchernobyl dont la nocivité est établie pour au moins encore 150 ans en ce qui concerne la contamination des territoires (sans parler des conséquences sanitaires auprès des populations, prôches physiquement de la centrale ou non. Il serait bien de rappeller par exemple et ce n'est qu'un exemple, que les nappes phréatiques européennes communiquent entre elles. Elles forment un réseau. Lorsque certaines trés importantes qui sont des réservoires d'eau sont affectées par la pollution, il est difficile de croire que les autres ne le seront pas dans l'avenir.) prouvent de par leur nocivité envers les populations civiles l'extrême dangerosité de cette activité (en cas d'accidents graves, bien sûr. Mais vu la portée et les conséquences des accidents graves, en cas de problèmes majeurs, on ne peut pas se permettre de laisser cette activité s'établir sur notre territoire sans surveillance sérieuse et sans contrôle, ce qui fût tout de même le cas durant plusieurs décennies, durant lesquelles seules les plus hautes sphères de l'autorité publique eurent accès aux informations et les autres durent parfois s'armer pour défendre leur position et leur droit à informer la population face au déni du gouvernement de l'époque! cf Naissance de la Crirad.)
La nocivité des retombées radioactives sur les populations les plus démunies encore une fois, il s'agit vraiment et définitivement d'un problème social car les plus aisés financièrement trouveront toujours une voie d'évacuation (d'autre part la position sociale détermine aussi l'accès à l'information en dehors des canaux officiels ceci n'étant plus à prouver.), les plus pauvres (et les moins informés c'est à dire ne faisant pas partie d'un nombre restreint de personnes ayant accès à une information de qualité en fonction de leurs activités professionnelles ou de l'activité professionnelle de leurs amis ou de leurs familles) eux seront condamnés à subir les conséquences sur des générations et des générations. Pour preuve ce qui se passe en Biélorussie, où l'on peut lire dans de nombreux articles concernant la santé des enfants nés après la catastrophe de Tchernobyl.
Pratiquement 25 ans après l'explosion de la centrale soviétique, aujourd'hui en territoire ukrainien, retour sur un désastre humain et écologique qui prend une résonance particulière à la faveur de la catastrophe, toujours en cours, de Fukushima. Reportages réalisés au Bélarus et en Russie par Marc Molitor et Patrice Hardy.
Marc Molitor et Patrice Hardy ont rencontré des familles dont les enfants sont atteints de tumeurs, des médecins, et des liquidateurs, qui ont vu partir leurs collègues… Ils ont suivi le travail d’André Paris, un géologue français qui poursuit ses mesures de contamination du sol, dont les résultats démentent les informations rassurantes des autorités… L’émission se concentre sur les effets persistants du passage du nuage radioactif sur les hommes et les terres, distants parfois de plusieurs centaines de kilomètres du lieu de l’explosion : les enfants et les familles pauvres continuent d'en être les premiers affectés, malgré des tentatives d'assainissement de ces territoires, dont les effets restent limités. Là-bas, on circule comme dans un champ de mines, en contournant les barrières, les villages abandonnés, les maisons contaminées qui ont été enterrées, comme les morts …
Des familles, donc, qui n'auraient jamais du être autorisées à revenir sur ces territoires tant les dépôts de matière radioactive par les poussières ont été nombreux durant l'accident mais que l'on a autorisé à revenir sur ces territoires abandonnés au moment de la chute de l'union soviétique faute de moyens financiers.
Résultat, les enfants qui naissent dans ces quelques villages ont pour la majorité d'entre eux de nombreuses pathologies (malformations de toutes sortes, cancers, problèmes cardiaques etc etc) liées à l'ingestion et à la consommation régulière de nourriture contaminée, ce qui était évidemment prévisible et prévu.
Bien entendu, il s'agit de gens qui possèdent peu de moyens et c'est bien le problème qui se pose. Les populations habituées à se nourrir des produits de la nature n'auront plus aucune chance de survie dans les territoires proches des accidents nucléaires ou contaminés par les retombées radioactives. L'agriculture serait bien évidemment condamnée et ces populations condamnées à effectuer le choix entre prendre des risques graves pour leur santé ou bien subir une migration forcée qui semble être de si mauvaise qualité que ces populations préfèrent encore revenir vivre sur des terres contaminées par la radioactivité et spécialement par le césium 137 (dont on peut lire dans quelques articles qu'(apparemment) il ne disparaitrait pas dans les temps prévus! ) plutôt que de vivre dans certaines villes de Biélorussie.
De tout temps et en tout lieu les plus pauvres ont toujours été en première ligne des choix des sociétés, quand il s'agissait de guerres, les mobilisations précédant les guerres faisaient leur travail de destruction. Aujourd'hui, que les sociétés ne sont plus trop soumises à la violence et aux agressions directes entre les nations, un autre danger les guette, celui d'être des quantités négligeables aux yeux de ceux qui prennent les décisions les plus importantes et de ne pas être la "première des priorité".
En France, pays évolué nous n'en sommes pas encore à laisser des gens vivre sur des territoires contaminés car nous avons eu heureusement la chance de ne pas subir de catastrophes nucléaires.
[Cependant le doute est permis sur le sujet à cause des rejets autorisés d'effluents et gazeux ce qui signifie que les autorités des centrales ont obtenu l'autorisation de polluer à petites doses l'environnement proche mettant la santé des populations qui vivent encore autour en danger. A nouveau et comme souvent lorsque cela est possible, les autorités nient et les rares personnes qui se sont plaintes se sont vus renvoyer sans aucune autre forme de considération. Non prouvé. Pas d'études fiables etc etc. ]
Il est évident que statistiquement, tôt ou tard nous aurons notre tour. (proba, proba pas?)
Sommes nous vraiment obligés d'attendre que le pire soit arrivé pour prendre la décision de protéger notre territoire, la santé des générations futures, celle de nos enfants, et de nos petits-enfants.
Combien de réacteurs suffisent à fournir l'électricité nécéssaire au fonctionnement de notre pays et de l'industrie?
Combien de centrales pourraient être stoppées maintenant?
Combien de temps prendrait le démantèlement des plus anciennes et combien d'années seraient nécessaires pour faire reculer la présence du nucléaire sur notre territoire?
[Faut-il faire appel au bénévolat et à la conscience des citoyens pour se débarrasser des plus anciennes comme c'est arrivé par le passé quand il s'agit de santé publique et que les pouvoirs publics ont été obligé de faire appel à la citoyenneté de chacun faute de moyens financiers?
Comme lors du nettoyage des plages souilllées par les hydrocarbures, après le naufrage des pétroliers sur les côtes? _D'ailleurs et à ce propos, ceux qui sont décédés suite à la fréquentation des hydrocarbures ( C'est dans ces moments que l'on peut mesurer exactement combien il est sympathique d'être en contact avec des substances qui se révèlent nocives et/ou mortelles à long terme : "amiante" "pétrole" "radioactivité") remercient la nation de ne pas les avoir oublié, passé sous silence, tue, etc etc...Merci donc de leur part!_ ]
Des centaines d'années. Car contrairement à ce que disent les "cyniques" qui continuent à penser et à répandre autour d'eux que nos pays auront toujours les moyens d'entretenir le parc nucléaire français, même en cas de crise _et surtout au détriment de qui? Des plus démunis? De ceux qui meurent déjà dans l'indifférence générale, ou bien peut-être au détriment des familles de français qui passent leur hiver à mendier de quoi nourrir leurs enfants dans les secours populaires, catholiques, restos du coeur et autres? Des chômeurs de longue durée, des gens qui n'ont d'autres choix que de demander le rsa? Toute cette population ignorée, une dizaine de millions de précaires en tous genre dans notre pays (contrairement aux chiffres avancés de deux millions de chômeurs (quelle honte!)), femmes seules et retraités?_ il est des situations qui surviennent sans que qui que ce soit n'ait pu les prévenir.
Les événements historiques sont ainsi ils préviennent rarement avant d'arriver. Les tours jumelles de New York sont tombées par des avions de ligne, la guerre 39 est arrivée bizarrement à la fin d'un superbe été, etc etc etc.
Faire confiance à l'avenir aussi béâtement que certains le font, un peu comme certains qui continueraient encore à croire au au Père Noël passé 15 ans, n'est-ce pas un peu bizarre? Non? Ne serait-ce pas d'ailleurs une sorte de climat entretenu, un lavage constant de cerveau qui aide à oublier, qui tend à présenter l'inconscience et l'oubli comme étant des moyens de se reposer de problèmes contre lesquels finalement on pense ne pouvoir rien faire?
Penser que nous échapperons toujours aux conséquences d'un événement climatique imprévisible par exemple, mais pas uniquement, les failles de sécurité peuvent être de toute nature, comme les défaillances humaines aussi, n'est-ce pas donc un peu comment dire cela poliment présomptueux, ou à tout le moins irresponsable, ou bien simplement inconscient?
Donc en cas de crise économique majeure plus grave que celle que l'on connait déjà aurait-on encore de quoi faire tourner les centrales nucléaires? [Les états ne sont pas éternels ils peuvent faire faillite, tomber, chuter, disparaître, être sujets à des coups d'états etc etc. La notion d'état n'existe que par la volonté de certains et surtout grâce à l'argent qui lui est allouée par l'ensemble des citoyens. Il n'est pas, contrairement à ce que l'on croit une donnée éternelle, intangible, immuable, à moins qu'il ne se maintienne uniquement grâce à la force et dans ce cas il peut rejoindre la catégorie des états en régime autoritaire et glisser lentement vers la dictature, quelle que soit sa nature d'ailleurs, prolétarienne ou bourgeoise, cela ne change rien à la nature d'un état autoritaire.]
Ne sous-traiterons nous donc pas, en cas de défaillance majeure, dans des conditions dignes des Misérables par exemple? Comme cela a déjà été le cas par le passé? Non, non...Bien sûr!
Ceux qui veulent obtenir des informations précises au sujet de la sous-traitance ( effectuée par des intérims sous informés, sous-formés, sous-payés et sous-protégés) et de la maintenance des centrales peuvent le faire auprès de certains travailleurs dont les témoignages se trouvent déjà sur le net depuis, combien de temps environ (?), au moins une dizaine d'année si ma mémoire est exacte, à disposition de toutes et de tous, pour peut-être enfin cesser de ne pas vouloir savoir. [liens à venir]
Car ce sujet est un sujet de santé publique qui concerne tout le monde et spécialement le public qui a besoin d'informations provenant d'autres sources que celles autorisées par les "patrons" du nucléaire. Ce sujet engage la santé de tous, même si l'on pense toujours être à l'abri, la simple idée des conséquences d'un accident grave devrait suffire à faire au moins réfléchir!
Je ne remets pas en cause la qualité de leur travail d'information mais plutôt leur capacité à omettre toutes les informations pouvant conduire la population à s'affoler sérieusement, à s'inquiéter furieusement ou peut-être même à commencer à se bouffer lentement les doigts devant le poste pour les plus inquiets s'entend? ( Je me doute bien qu'il est assez impossible de faire paniquer la population française sur le sujet. On demande des informations rassurantes pas angoissantes. Mais entre provoquer la panique et délivrer une information de qualité, juste et qui prend en compte les paramètres d'insécurité, c'est à dire ceux qui échappent aux prévisions et au contrôle, on peut donner à comprendre à une population que certaines industries ne sont pas fiables. Après l'accident d'Azf de Toulouse on est parvenu à faire comprendre à l'ensemble que vivre près d'une industrie chimique comporte des risques clairs, il est possible de faire comprendre aux gens que l'industrie civile nucléaire n'est pas une industrie sans risque et que les risques liés au développement de cette activité sur le terrioire français comporte des risques majeurs pour leur santé et celle de leurs enfants au lieu de laisser entendre bêtement qu'il n'y a aucun risque, que tout va bien, et que tous peuvent continuer à manger des pâtes en regardant les lybiens se faire tirer dessus ou les américains subir un terrorisme sporadique.)
Hein VinVin (mon envoyé spécial) comment qu'ça craint dis donc! On nous ment, on nous prend pour des ânes bâtés. 'Reusement 'core qu'on a appris à lire, à écrire et à compter les Millisiverts heure! Dis donc mon Vinvin, sinon comment c'est-y donc qu'on s'rait mal hein! Bon viens, y'a la foire de l'andouille à trifouillis-les-trois-poireaux, on va pas s'miner pour ça. N'a l'habitude nous. Ramène ta caisse Jojo y'a la foire que j'te dis! Y'a du pinard sans insecticides, sans ogm, sans radionucléides! Comment cest-y donc qu'on est chanceux nous, y'a l'père machin qui fait encore son vin à l'ancienne!
Note annexe : [où l'on s'aperçoit qu'aucune société ne doit laisser la place d'entrée à ce que l'on nomme des meurtres de masse, car quand on commence à laisser tuer des citoyens sur son propre territoire, on sait d'expérience que c'est ainsi que s'expérimentent les débuts des assassinats envers certaines populations. On commence sur l'unité puis on aggrandit lentement. De 1 à 10, puis à 100, puis à 1000 etc etc. Et tant que la Loi ne s'élève pas physiquement pour protéger ces gens, cela continue. Une société peut contenir en elle même des meurtriers, justice, police, les services de l'état ne sont pas à l'abri d'avoir à l'intérieur de leurs services des êtres humains pour qui les droits fondamentaux d'une personne sont accessoires et qui partant de cela sont aussi extrêmement corruptibles, pas uniquement fiancièrement, moralement surtout. Quand par exemple et ces dernières années les exemples ont été nombreux certains tribunaux se sont arrangés pour refuser de juger des "responsables" en les laissant se défausser de leurs responsabilités, acceptant les plus bas des arguments de défense, arguant de toutes les circonstances possibles et imaginables, quand donc, disais-je on laisse la société civile influencer la justice au point que dans certaines affaires judiciaires on se retrouve avec des dossiers de dix, voire quinze années de procédures (?! ) _le temps peut-être que les victimes disparaissent et que l'absence de leur corps meurtris dans les salles d'audiences permette aux compromissions morales de faire leur oeuvre!!!_ on peut tout de même douter de l'absence de corruption morale dans la sphère censée être la plus évoluée de notre société à savoir ce que l'on nomme l'élite sociale, qui d'ailleurs serait bien inspirée de se méfier car il me semble que certaines périodes de l'histoire ont porté des mouvements de révoltes particulièrement vindicatifs à l'égard de cette habitude de pourrisement des élites (une sorte d'atavisme pourrait-on dire rapidement)!!! Bref.]
Autre note annexe:
Au Japon environ 150 personnes répertoriées à ce jour (d'après ce que j'ai pu lire récemment et sans pouvoir être absolument certaine de la véracité de cette affirmation), peuvent se plaindre (c'est d'ailleurs apparemment ce qu'il se passe) d'avoir été contaminées par la radioactivité de manière assez conséquente pour pouvoir porter plainte contre les services en charge de la centrale et par là même de la sécurité des habitants qui se trouvaient autour au moment de l'accident nucléaire qui a suivi le tsunami de Mars 2011. En France cela n'aurait pas pu exister. La culture française a ceci de supérieur à certaines autres cultures et qui provient des philosophes dits "universalistes" c'est qu'elle diffuse de la conscience de l'Autre à travers ses Lois qui sont inspirées par la morale directement issue de la philosophie, qui comme chacun le sait est le domaine qui permet de penser (avec de la perspective et de la profondeur donc), de réfléchir, de discuter, et de créer l'éthique qui permettra aux autres corporations de la société de s'en inspirer et plus particulièrement le domaine législatif!