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  • Les salauds aiment n'hésitez pas!

                    

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    Un veil adage français disait,

    Un bon salaud est un salaud mort.

    Moi je trouve personnellement que ceci est assez juste.

    Mais bon la peine de mort ayant disparu

    Il n'est donc plus possible de souhaiter que la guillotine leur coupe la tête

    On peut donc :

    1_Les insulter de tous les noms qui vous passent par la tête

    (ils aiment énormément ça leur rappelle leur existence de salauds
    occuper à patauger dans les boues pestilentielles de leurs âmes damnées).

    2_ Les transformer en pensée en pâté de sanglier
    (ce qui est assez méchant pour les sangliers)
    donc plutôt un pâté de salauds à laisser pourrir au soleil et à laisser dévorer par les bêtes sauvages

    3_ Les insulter de nouveau parce que
    quand on les prend pour des êtres humains
    ça leur fait trop bizarre
    ils ne savent plus qui ils sont! 

    Mais tout de même, 

    le salaud mort est tout de même plus présentable
    pour la saison automne hiver,
    je pense qu'à mettre à brûler dans une cheminée : ça peut valoir son pesant de valeur calorifère!


    Driiiiing!
    Mesure intéressante destinée à remettre les victimes d'agressions sexuelles en état
    afin qu'elles puissent à nouveau reprendre une vie normale, joyeuse, gaie et dans des conditions normales puisqu'elles ont été désignées pour être des victimes (par le sort ou je ne sais qui ou quoi) :

    Leur donner la possibilité de reprendre pied dans leur existence

    en leur donnant la possibilité de s'exprimer  

    donc de faire valoir leur existence

    qui a auparavant été bafouée

    en leur donnant le choix des prisons

    dans lesquelles leurs agresseurs

    iront apprendre le tricot en compagnie d'autres messieurs.

    Tant que j'y suis il faudrait peut-être commencer à autoriser

    les victimes à se défendre

    et à étendre la notion de légitime défense

    qui est beaucoup trop restreinte à mon sens

    et j'imagine  au sens de tout ceux

    qui ont du faire face à la violence

    de ces "échappés de l'asile"!

    Que nous croisons en liberté tous les jours,

    je le rappelle.

    Prenez un train et vous allez

    voir un peu quel genre de cinglés

    on vous laisse traîner

    au milieu des femmes et des enfants!

    Cool.


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    Photo: moi-même.

     

  • Les héros se suivent...

    Se ressemblent-ils?

    Pas tout à fait mais cependant on pourra noter un courage hors norme ainsi que la volonté pugnace de ne jamais perdre de vue la défense de "la veuve et de l'orphelin" comme on disait autrefois. 

    Et les salauds me direz-vous, se suivent-ils, et se ressemblent-ils?

    Pas tout à fait, mais cependant on pourra noter une lâcheté plus grande encore ainsi qu'une indéfectible volonté de faire le maximum de saloperies avant de repartir d'où ils proviennent (à mon sens des mines de l'Enfer je ne vois que cela, ou bien d'une culture génétiquement modifiée de monstres et d'immondices.)

    Vous ferais-je une liste des pires salauds dont tous ont eu à supporter l'ignoble présence? Euh?

    Comment dire en fait....

    Non.

    Juste non parce qu'en fait ils sont trop laids, trop  sales, trop méchants, trop malhonnêtes (comme disent les enfants) et risqueraient de salir ma page, donc je préfère éviter.

    Que peut-on faire pour leur pourrir l'existence?

    Pleins de trucs marrants, mais comme certains lisent ici, je ne vais pas dévoiler ces trucs.

    Bonne journée. 


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    Salaud mort et désséché.
    (date et lieu indifférent)


     

  • Sans peur et sans reproche.

     

     

    Né vers 1475, Pierre Terrail de Bayard devient célèbre dès l'age de 17 ans grâce à sa bravoure et ses faits d'armes lors de toutes les guerres d'Italie qui seront menées par Charles VIIILouis XII et François Ier.
    En 1503, il s'illustre notamment en défendant le pont du Garigliano, seul face à deux cents Espagnols pour protéger la retraite de ses compagnons.
    En raison de son courage légendaire, il est surnommé le chevalier sans peur et sans reproche.
    Fait capitaine par le roi Louis XII pour lequel il remporte plusieurs victoires, Bayard est nommé lieutenant général du Dauphiné par François Ier dès son accession au trône.
    Au soir de la bataille de Marignan, où il a encore joué un grand rôle, le roi de France afin de l'honorer lui demande de l'armer chevalier.
    Au cours de la sixième guerre d'Italie, Bayard est mortellement blessé par un coup d'arquebuse alors qu'il protège la retraite des Français. Il meurt auprès de ses ennemis qu'il avait si vaillamment combattu mais dont il a gagné le respect et l'admiration.
    Bayard restera dans les mémoires comme l'exemple même du parfait chevalier à la loyauté et au courage indéfectible.


  • Léon.

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    Il fit ses études au Lycée Henri IV. 1890, Léon Blum entre à l'École normale supérieure. 1891, Il est licencié en lettres. 1892, Il collabore à la Revue blanche.

    1894 : Il est licencié en droit.

    1895 : Il est nommé Auditeur au Conseil d'État en décembre 1895.

    1895 : Il prend parti pour Alfred Dreyfus.

    1897 : Première rencontre avec jean Jaurès.

    1899 : Il adhère au Parti socialiste (SFIO).

    Le 31 juillet 1914 : Assassinat de Jean Jaurès.

    1914 : Il est nommé chef de cabinet de Marcel Sembat, ministre des Travaux publics. 1906/1914, il publie "En lisant : réflexions critiques", "Au théâtre", "du mariage" et une biographie de Stendhal.

    1919 : Il est élu député de la Seine, il sera secrétaire, puis président du groupe parlementaire socialiste à l'assemblée.

    1920 : Congrès de Tours. La majorité des adhérents socialiste sont pour l'adhésion à L'internationale communiste. Léon Blum ainsi que quelques autres s'y opposent, la scission est inévitable. Le Parti communiste est crée et est majoritaire, la SFIO se retrouvant minoritaire. 


    1924 : Victoire du Cartel des gauches.
    Léon Blum soutient Édouard Herriot radical de gauche et nouveau président du conseil.

    1929 : Il est élu député de Narbonne en 1929, réélu en 1932 et 1936.

    1934 : Création du Front Populaire alliance des différents partis de gauche socialiste et du parti communiste.

    3 mai 1936 : Victoire du Front Populaire aux élections législatives.

    5 juin 1936 : Léon Blum nommé président du conseil forme son gouvernement, les communistes ne font pas parti du gouvernement, mais ils le soutiennent.
    Pour la première fois des femmes sont ministres : elles sont 3.

    Cécile Brunschvicg
    Irène Joliot-Curie
    Suzanne Lacore.

    6 juin 1936, Léon Blum présente son gouvernement à l'assemblée.
    L'extrême droite se déchaîne, notamment Xavier Vallat, député de Droite, proche de l’Action française qui l'apostrophe en ces termes :

    "Votre arrivée au pouvoir marque incontestablement une date historique.
    Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain va être gouverné par un juif. 
    J’ose dire à haute voix ce que le pays pense en son for intérieur ; il est préférable de mettre à la tête de ce pays un homme dont les origines appartiennent à son sol... qu’un subtil talmudiste." 

    _On sent en France l'influence de l'Allemagne Faciste qui va mener la France au Pétainisme

    Apparté du site d'icietpasd'ailleurs.
    Là je vais me permettre un(e) apparté(e) sur le sujet parce que ce que dit cette phrase me déplait : la France de l'époque n'a pas attendu la montée du nazisme pour être profondémment antisémite, largement et de quelques couches sociales ou provenance que cela ait pu être.
    Journaux, romans, et récits de l'époque (c-a-d environ des années 20 aux années 40) on trouve trace de cet antisémitisme à la fois chez les catholiques et chez les laïques assez également réparti d'ailleurs.
    Comme quoi l'histoire, "c'est tous les jours partout et avec tous qu'on la réécrit et cela constamment"!

    D'où d'ailleurs la difficulté qu'il y a à comprendre certains personnages dont les travaux sont intimement imbriqués dans les vies, comme par exemple Louis-Ferdinand Céline qui certes est controversé mais surtout le produit d'une époque où il a pu vendre de nombreux exemplaires de ces pamphlets antisémites et qui donc n'était pas un cas isolé ou marginal et l'immonde discours dont il se fait l'écho pas uniquement le produit d'une hystérie mais aussi le reflet de ce que de nombreuses personnes pouvaient penser à l'époque. *

    Tout comme aujourd'hui le mépris et la haine des maghrébins et autres a cours dans de nombreux milieux sociaux, encore une fois quels qu'ils soient. Il n'y a pas d'origine sociale, religieuse, ou politique à la haine : elle se répand, s'ancre dans les esprits et prend racine partout en se nourrissant en priorité de la misère, du rejet et des difficultés de l'existence. [La contruction mythifiée, et populaire du "bouc émissaire" dans les sociétés est une construction dont le discours et la pensée sont les conséquences mais avant ce discours il y a la haine que certains groupes sociaux cristallisent et dont il est assez difficile voire quasiment impossible de se débarasser. On retrouve les traces de cette haine dans les productions artistiques de l'époque pas uniquement dans les discours politiques clairement identifiés ainsi que dans les journaux ouvertement antisémites.]


    D'autre part ce serait bien de rappeller ici qu'il me semble que le Pétainisme n'est pas le fruit du nazisme mais de la guerre 39-40 ( de ce que l'on a appellé La Débacle qui précède l'Exode) et qui a vu les déserteurs fuir, abandonner leur pays et la population Française aux bottes Allemandes. C'est une nuance, une précision plutôt qui me semble importante de rétablir pour éviter les amalgames douteux dont notre époque à tendance à se faire le porte-voix._Car si on gomme la désertion des élites politiques ou de ce qu'il en restait on comprend mal la suite. Bref je voulais juste faire une petite précision dans l'article copié ici.

    7 juin 1936. Signature des accords de Matignon : Hausse des salaires de plus de 10%, Institutions des congés payés (2 semaines), La semaine de travail passe de 48 à 40h. Un sous-secrétariat d'État aux Sports et aux loisirs est créé, il fut tourné en dérision par la droite qui le qualifiait de "ministère de la paresse". 

    Le radical Édouard Daladier qui le remplaça en 1938 dira qu'il faut " remettre la France au travail " _singulier écho, car la même phrase sera prononcée par Mr Raffarin en 2003 à Québec suite à la reforme du temps de travail par les socialistes !!!._

    Personnellement je n'aime pas trop les copier-coller d'une époque à une autre.
    Mr Raffarin s'amuse avec les références historiques et il lui est répondu bêtement. Comme s'il ignorait que cela ferait bondir une partie de l'opposition.
    Jeu idiot s'il en est. Mais bon. Il parait que le jeu démocratique est ainsi parfois aussi.


    1936 : 

    Des journaux d'extrême droite lance une campagne de presse contre Roger Salengro ministre de l'Intérieur du front populaire en inventant une condamnation pour désertion en 1916.

    Bien que reconnu non coupable,
    Roger Salengro se suicidera. 


    1936, Léon Blum décide de ne pas intervenir dans la guerre civile espagnole.

    21 juin 1937 : Léon Blum démissionne.
    Il sera rappelé en mars 1938, mais n'arrivera pas à former un gouvernement.

    Juin 1940 : Léon Blum fait partie des 80 membres de l'assemblée qui vote contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

    15 septembre 1940 : Léon Blum est arrêté par la police de Vichy sur ordre du Maréchal Pétain et sera transféré devant la Cour de Justice de Riom en qualité de "responsable de la défaite " :  le procès se passe mal pour l'accusation.

    Léon Blum assure sa défense avec brio.
    7 avril 1942 le procès est suspendu et il sera condamné à la prison à vie, d'abord incarcèré à la prison de Bourrasol, il sera livré par Pierre Laval en 1943 aux Allemands qui le déporteront à Buchenwald, il en sortira en 1945 à la libération du camp par les Américains. 


    1944/1945 Pendant sa déportation il écrit un ouvrage qui sera publié à la libération :
    "A l'échelle humaine".

    1945 : Il reprend sa collaboration avec le journal "Le Populaire" pour lequel il écrit des articles.

    1945 : Il revient au pouvoir pour un mois comme président du gouvernement provisoire, il laisse sa place à Vincent Auriol premier président de la quatrième république. 1946/1950.

     Il se retire à Jouy-en-Josas près de Versailles ou il décède le 30 mars 1950.



    Dans la liste des "Léon" que je connais et dont j'admire le parcours et la vie il y a ce Léon. 


    *Note d'ici :

    Louis Ferdinand Céline dont on peut dre et penser ce que l'on veut est à mon sens intéréssant car il est le témoin de cet esprit. Dans le "Voyage au bout de la nuit" et dans ces pamphlets antisémites, il est le témoin et le "reporter" de son époque et de ce que l'esprit français pouvait contenir à l'époque de haine à l'égard du peuple juif. Dès lors, il devient assez difficile de nier ou bien de passer sous silence l'indéfectible haine antisémite fraçaise qui a permit à l'occupant Nazi de faire son dur et long labeur d'assassinat ou de génocide d'un peuple.
     
    C'est par l'ignorance, que le mal revient.
    Ignorer de quoi est capable une population quand plus personne n'est capable de  s'opposer à elle et à sa volonté de survivre malgré la crise c'est mettre une société en danger de passer les bornes de ce que l'on peut humainement tolérer!

    En Europe, depuis des dizaines d'années et dans de nombreux pays il est arrivé que les limites soient proches.
    Le racisme ayant a de très nombreuses reprises montré son visage.
    Dans "Le voyage au bout de la nuit", on entend mélangé à la très grande misère morale, la révolte de ceux qui doivent survivre avec presque rien et dont à l'époque personne ne parle ni ne s'occupe et qui en dernier lieu se vengent sur ceux qui seront leurs boucs-émissaires.

    Il y a dans l'histoire des populations, ceux qui combattent en frappant sur leurs voisins pour survivre et ceux qui combattent seuls avec leur force morale, s'appuyant sur une morale catholique ou laïque. Ils refusent quelles que soient leurs conditions de vie de céder à la haine.

    Dans le voyage au bout de la nuit, on entend ceux qui n'ont jamais résisté à quoi que ce soit, ni à l'appel du ventre, ni à l'appel d'autrechose....et je pense personnellement que ce roman qui est un reportage est à ce titre important car il fait état d'une vérité dont peu de romans sont parvenus à se faire l'écho avec autant de dextérité et d'art dans la description.