Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sédiments_Avant-Garde_© - Page 255

  • Vol de notes...

    * En dérivatif à l'ennui, je m'inscris sur la longue liste des âmes patientes, celles dont les eaux dorment, que le silence enrobe d'un éclat d'insolence, emporte vers l'inconscience.

    Pardon, pardon vont les corbeaux croassant, mais seul le silence répond : de sa manière détachée : se faisant oublier sitôt l'écho passé.

    Mine absente, regard vide, elle détends ses membres qu'une longue marche a tendu. Elle entre dans le café mon regard la suit. Sublime égérie que sa peau d'afrique précède d'une sombre encolure. Elle tangue au gré de mon désir, je vacille au rythme de ses pas.

    L'illusion, princesse absolue, arme mon regard d'une pointe d'acier.

    Je vais au gré de sa fantaisie, dissimulant mon ennui, simulant la présence. Puis j'oublie, la porte refermée, le bruit et le mouvement de tant de corps m'emportent.

    *Une note en passant.

    A un observateur.

    Sur le chemin des tiennes, de notes, je pars à la rencontre d'une autre existence. Celle que l'on dissimule aux regards, celle qui appartient au recueillement. Je m'assied et j'entends sourdre la rivière souterraine, désirable, émouvante, puissante. Sur la paume de tes mains je pose un regard puis la joue, je m'endors pour ne plus rêver. Le regard se lève avec son inévitable gouffre inscrit dans le fond. Le trouble émeut les surfaces, serre les entrailles. Toi et moi, face à face, irréductibles ennemis, contraints au silence malgré le désir qui emplit l'espace que nous partageons. Mes yeux dans les tiens, rien d'autre. Juste la présence de tous ces regrets tapis dans l'ombre de nos sourires. Légers comme la fumée d'un thé mentholée, flottant sur ton visage, parfois le mien. Il n'existait pas autrechose que le rêve pour nous lier. Ce rêve qui te faisait attendre longtemps dehors la pose parfaite, celle que ton appareil allait saisir. Le moment de grâce qui séparait ta conscience de mon départ... A de nombreuses reprises ton modèle préféré allait jusqu'à épuiser toute ton attention pour te faire disparaitre, pour qu'enfin cesse ce décalage insupportable entre le modèle et son peintre, fût il équipé d'un appareil photo, qu'enfin cesse ce supplice de goutte d 'eau, étrangement loin de la réalité, inévitablement présent à l'arrière de mes voyages imaginaires, cet insupportable témoin, cette insupportable mémoire, ton insupportable présence... dissimulée dans la pénombre. Te souviens-tu de cette nuit, il y a trés longtemps ? De cette musique tirée de quelques gouttes d'eau qui faisait cinq temps à l'infini, cinq cercles dans laquelle ma mémoire se perdait, ces vibrations du temps, troublantes, aïgues comme des lâmes brûlantes approchant une peau nue. Cette nuit qui se perds dans le fond de ma mémoire où l'étrange allait survenir, où enfin pour la première fois j'allais comprendre que loin d'être seule il semblait que quelqu'un pouvait m'entendre, et ce quelqu'un c'était toi. Je t'ai retrouvé, ou plutôt je t'ai définitivement perdu en voulant comprendre ce qui faisait cet étrange son. Le bruit de ces quelques gouttes d'eaux qui tombaient sur le sol, dont l'écho ne m'avait jamais quitté. C'est en cherchant d'où provenait ce son que je t'ai trouvé, tapis dans un coin de rue, sous la pluie, l'appareil dissimulé dans un grand manteau. Tes yeux luisaient*. C'est étrange, je n'ai jamais eu peur de toi, j'aurais dû certainement... Nous sommes comme d'anciens amis qui se sont un jour trahis... Nos regards s'inventent à chaque recoin une nouvelle manière d'envisager ce qui nous fait défaut. Tu m'observes indéfiniment : inlassablement je cherche à t'éviter. Ou plutôt non, je me décale systématiquement pour éviter tes regards mais tu ne bouges jamais parce qu'évidemment le "grand angle c'est toi qui le détiens! Ces larmes de desespoir que je versais devant toi ce soir là, je les versais en ignorant que tu m'observais. Rêvant aux eaux mêlées de sable et de boues que charrient les grandes rivières d'Amérique du Sud, je me faisait un film en regardant la terre qui tombait sur le bord de la fenêtre, sentant sur mon visage entièrement mouillé les ruisseaux de larmes et de pluie. Je me serais bien laisser fondre sous le ciel noir de cette nuit d'orage en pensant à toutes ces années qui défilaient dans ma mémoire, mais l'image des grandes rivières au moment des crues retenait mon attention. Cette métaphore me plaisait.Pendant ce temps, tu étais là, recroquevillé dans le coin d'une rue , aux aguets, chassant la lumière dans l'obscurité, l'appareil armé, le bras posé, bloquant la pose qui te permettrait de ne pas rater le moment où las de te chercher dans la pénombre mon regard irait se perdre dans la course des nuages.

    *note de texte : la chaleur que nous partageons.

    "paroles et silence"

  • Si tout tourne sur la page comme la lune dans le ciel au point de l'hiver,

    medium_collage84.jpgIl est des profondeurs en négatifs, renversées et qui se reflètent : une vie souterraine, mouvante, où se dissimulent trésors et conquêtes, rythmée par le pas de ceux et celles qui l'explore. Contenue dans ces mots, dans leur agencement, dans les figures extrèmements séduisantes d'un style très personnel, il y a la quête, le contraire de l'errance. A la notion d'errance on suppose une absence de projet définit, or sur le point de découvrir que l'on peut entrer sans se perdre dans l'envers des choses; le projet est de retrouver le sens permanent, irréductible aux seuls apparences.
    Le sens poëtique, particulier, subjectif, qu'il nous plait parfois de donner à ce qui importe autour de nous.

     "Lève-toi et suis moi, j'ai quelquechose à te montrer..."
     
    L'invitation est belle, ensemble...
    Partir à la redécouverte du monde tel que nous l'aimons, de ce qui nous fait frissonner, comme ta voix, avec ce jeu sauvage et libre dans les accentuations, défaisant les lignes habituelles, provoquant pagailles et désordres...

     

    Si tout tourne sur la page comme la lune dans le ciel au point de l'hiver, mon regard ce piège à loup aux eaux troublées, entrouve un de ces secrets.
    Il va te falloir beaucoup d'imagination pour deviner, discret, de quoi est fait le passé. Enigme entre autres est un mot que je laisserais tourner dans ta bouche, sept ou huit fois, avant de m'en aller. Je te laisse deviner. C'est à toi de chercher pas à moi.

    Retrouve_moi J'ai un sourire à te donner, le dernier. 

    Retrouve_moi A l'intérieur, sage tu trouveras un secret, un rouleau de papier à développer comme une pellicule, tourne et retourne entre tes doigts ce que tu ne comprends pas, déchire le si tu veux, entrouve si tu peux l'écorce... Un mot un seul. Un mot un seul et je te retrouve.
    Plus de temps morts sur notre voie, pas de passants attardés, le soir tombe sur la ville. Je me suis tue aussi lontemps que j'ai pu. Ma voix s'est éteinte avec ce son rauque, le non prononcé en dedans. L'écriture je veux bien la reprendre, l'étendre, l'étreindre. Il ne faudra pas un seul regard de plus pour que je tombe. Facile, le piège. Fragile l'appât. Faible à tes yeux, difficile de détacher le regard de ta bouche, impossible de ne pas penser à tes jambes frôlant les miennes. Tu es le secret, le regard intérieur. Je suis le non-dit, la parole absente. Contre la peau retournée, sensible glisse la pensée, recueillie.
    Souvent lorsque je marche à tes côtés je ressens une drôle de chose, un regard qui frôle plus qu'il ne prends. Une présence légère que je laisse voltiger sur ma peau, mes cheveux la courbe d'un poignet où je te sens te perdre. J'aime laisser vagabonder ce regard interieur-extérieur, ganté velouté, sage et distant, plus amusée que jamais. Je joue mais tu ne le vois plus.

     

     

  • Pour rire.

    Pour rire.

    Bonnes idées / Mauvaises idées: C'est vous qui classez, c'est un jeu rigolo. 

    1_ servir de punching-ball à la connerie bourgeoise.

    2_être un objet. Demander à un mec combien il est prêt à payer cet objet puisque nous sommes dans une société marchande où l'on nous conseille à tous de nous vendre comme des morceaux de barback.

    3_sourire est un acte de vente

    4_demander à quelqu'un qui se prend pour un objet combien il prend (un mec c'est plus agréable, ils n'ont pas l'habitude de s'entendre dire qu'ils sont des putes, pourtant certains se comportent comme des véritables péripates de boulevard)

    5_avoir une personnalité, armer son caractère (ça tient chaud les jours de disette).

    6_aimer la laideur protège de la complaisance et de la niaiserie

    7-être de bonne humeur les jours d'emmerdes (ça protège de la déprime)

    8_être gaie quand un con vous parle mais éviter de l'instruire en lui répondant...pas trop en règle générale (Attention: la fréquentation des cons donne des idées de meurtre ou de suicide selon votre humeur)

    9_quand un sous-développé qui se prends pour une star vous parle :

    "Regarder en l'air et faire comme si un pigeon venait de vous chier sur la veste, essuyer vous d'un revers de la main puis sourire gentiment en reprenant ces occupations."

    10_ Conseiller aux gens qui se compromettent en votant l'Extrême-Droite de se renseigner pour savoir si une réincarnation d'Hitler ne serait pas en train de monter un parti politique. Leur conseiller de prendre leur carte et d'aller se faire Hank/. en passant. Tout doucement, s'ils sont armés et nombreux courrez (l'air heureux). N'attirez pas les forces de l'ordre ça peut être dangereux.

    11_être gentil avec les gens qui n'ont pas trop fait d'études s'ils sont silencieux, en revanche s'ils vous demandent l'heure expliquez leur gentiment comment lire un cadran de montre ( c'est un peu long mais quand on est au chômage on peut se permettre on a que ça à fout...entre deux rendez-vous à l'Hampe (traduisez Heures A Manger Pour l'Emploi ) C'est charitable mais bon tout le monde n'a pas la chance d'être au chômage Considérez que c'est une chance vous allez pouvoir bricoler et acheter un chien le promener vous occupera et ainsi vous aurait l'occasion de mendier pour acheter ses croquettes. Expérience intéressante : mendier dans un pays prospère (youp la boum), ça peut donner des idées aux autres.)

    12_A un mec qui se plaint de votre manque de tendresse conseiller d'acheter un chien. Il pourra toujours lui raconter sa journée.

    13_A une femme désagréable, demander lui si elle a bouffé un rat d'égout au réveil. (Ne pas lui offrir de bonbon à la menthe en même temps elle pourrait vous mettre une baffe)

    15_Montrer ses fesses en public.

    16_Raconter ça à votre psy: je suis zoophile, s'il rougit souriez et raconter lui la dernière fois où bourré comme un coin vous avez juré de vous taper la chèvre si votre femme ne revenait pas. Ne dîtes pas ça à un imbécile il pourrait vous croire....Et puis méfiez vous de la SPA, y'a des brigades partout/ La même au féminin (remplacez la chèvre par le chien, la chèvre a la langue râpeuse c'est pas très agréable à ce qu'il parait)

    17_Si quelqu'un vous qualifie de mal-baisé(e), lui demander s'il n'aurait pas un peu de temps à vous consacrer....(prendre l'air super vicelard).

    18_ si un mec en manque sexuel vous regarde de trop prés lui donner l'adresse d'un sex-shop, si c'est une femme lui faire un doigt d'honneur pour lui montrer le chemin.

    19_ Etre super vulgaire/ C'est marrant en fait. Ca fait chier les mémés, ah, acheter un string fluo un fut' taille basse rose et mettre des talons. Avoir l'air pute.

    20_Bouffer du chewing-gum l'air énervé et dire "ouais" en prenant l'air con, les jours de manque sexuel/ Ca incite à la consommation. 

    21_Aimer quelqu'un qui ne vous aime pas protège de plusieurs choses : de la vie commune, du mariage et de la reproduction/

    22_Etudier le trajet des mouches aux plafond (ça donne l'air génial)/

    23_ Faire semblant de rien quand il se passe quelque chose autour de vous, prendre l'air dégagé et passez son chemin. Ca c'est pour faire lâche! Ca marche bien vous verrez.

    24_ Regarder les gens bêtement dans le tromé ça occupe et ça peut vous faire rire un petit moment.

    25_ Essayer de s'amuser tous les jours, ça garde les rides hautes (souriantes).  

    26_Rappeler aux gens qui se plaignent sans arrêt qu'ils n'habitent pas au milieu du désert, (ici il y a de l'herbe par exemple) en cas de grande famine c'est toujours mieux, parait que c'est meilleur que les cailloux.

    27_Ne pas avoir de télé. C'est plus marrant la solitude silencieuse. On peut choisir la playlist de ses pensées.

    28_Eviter la lecture des journaux, en cas de guerre ça vous fera une surprise.

    29_S'éxiler.

    30_ Manger deux barres de Turron à la place d'un pot de nutella, ça fait travailler l'artisanat et l'agriculture.

    31_Se regarder dans la glace en disant "tu sais que t'es belle chérie", se rouler une pelle et s'appeler mon amour adoré. Eviter les témoins, il pourrait douter de votre santé mentale.

    32_Acheter des plantes vertes et les regarder amoureusement. (Ça ne coûte rien du tout de planter des graines et ça vous fait une compagnie odorante).

    33_Se moquer du monde systématiquement, tous les jours. Et trouver qu'on n'en fait jamais assez. En profiter pour se moquer de soi-même c'est sain ça évite de vieillir en ayant l'air sérieux ce qui franchement n'est pas très élégant.

    34_Aimer la répétition. Répéter souvent les mêmes conneries, ça marque les esprits ainsi vous passerez à la postérité l'air de rien. (Faire beaucoup d'enfants ça diffuse bien les marmots)

    35_Face aux gens de mauvaise foi. Rire vraiment. En profiter pour se détendre.

    36_Remercier les gens qui vous marchent dessus. Ca pourrait les interloquer et c'est toujours marrant à voir.

    37_Relire les oeuvres complètes de San Antonio. Rien de tel pour se marrer un peu. Attention c'est extrêmement grossier donc éviter de s'identifier à "quiconque" et même à "untel". Euh...Désolé.

    38_Trouver des amis drôles qui ont de l'humour en rab' et qui savent en faire profiter leurs voisins (pas ceux qui achètent des coussins péteurs pour rire) non, non, des gens pas trop lourds hein.

    39_Aimer profondément les dingues, les handicapés, les farfelus, les jobards, les givrés de base. Les féliciter pour leur existence. Ignorer les gens normaux (trop de normalités tue la normalité).

    40_ Aller serrer la main aux gens qui dorment dans la rue, leur dire bonjour, leur sourire même et faire la gueule aux autres " tous des jean-foutre, des bons à riens, des bras cassés".

    41_Demander à un jeune qui vient de mettre le feu à ta bagnole comment se passe son intégration? Avoir de très bonnes baskets aux pieds et courir. Dans le même ordre d'idée demander à un policier un jour d'émeute s'il aime son travail et même chose avoir de très bonnes baskets aux pieds. Aux gens qui s'inquiètent de la montée (irrépressible selon les médias) de la délinquance rappeler les chiffres du chômage, à ceux qui s'inquiètent de la montée de l'Extrême- Droite en France offrir un exemplaire du chant des partisans (zebda, Montant les chœurs de l’armée russe normalement y’en a pour tous les goûts j’ignore en revanche si Yvette Horner a enregistré sa version mais on peut toujours se renseigner) et pour les plus cyniques une photo de Jospin.

    42_ Tirer la langue aux passants qui vous regardent comme des bovidés, on ne sait jamais ça pourrait les interloquer et c'est toujours marrant à regarder. Eviter de faire ça quand les cars de police passent (la honte que vous prenez si jamais on vous pique votre vélo et que vous voulez porter plainte, déjà testé!) ou bien à votre voisine que vous n'avez pas reconnue, on pourrait s'inquiéter pour votre santé mentale. Et par les temps qui courent mieux vaut ne pas chercher trop les emmerdes, elles arrivent toutes seules.

    43_Quand vous cuisinez mal à table parler politique et si jamais vous cuisinez affreusement mal draguer son voisin, si c'est un-mangeable, rire et faire l'andouille ça distrait les invités.

    44_Eviter les mariages bourgeois, c'est mauvais pour la santé et encore pire pour le morale.

    45_Eviter les mariages prolétaires, vous allez "faire la bonne" pour pas grand-chose. 

    46_Se suicider en pensée, ça évite les regrets.

    47_Avoir des remords quand on prends les autres pour des idiots, ça change de l'air du temps.

    48_Ne pas se laisser harceler sexuellement par votre voisin sourd qui rêve de vous faire réviser les positions du Kama sous la table de la cuisine.

    49-D'ailleurs à ce propos fuir les gens qui ont une table dans la cuisine, manger debout vous gâchera la digestion ainsi vous aurez une petite pensée pour ceux qui n'ont pas de repas quotidiens et vous vous sentirez moins égoïstes. Attention c'est juste une illusion, vous resterez de toute façon extrêmement égoïste et individualiste mais ça! Comme vous êtes nombreux eh bien vous passerez inaperçu.

    50_Regarder les curés et les bonnes soeurs dans la rue avec amour, en pensant à l'inexistence de leur vie sexuelle. Ne pas rire, c'est carrément pas drôle. Ne pas avoir de mauvaises pensées (genre les pédophiles dans l'église catholique.../ ça c'est mal / Et si vous voulez aller au paradis : faudra la fermer!)

    51_Demander à un mec qui vous a cocufié s'il s'est bien secoué la nouille, si c'est une femme lui demander si le minou a bien fait son petit tour. Les plus vulgaires pourront employer l'expression "ça te gratte?" ça c'est carrément ultra vulgaire mais bon cocufier c'est vulgaire alors...)

    Voilà je crois que j'ai fait le tour pour aujourd'hui: ah j'oubliais....

    52_quand on s'emmerde, ne pas hésiter à dire des conneries, premièrement ça vous occupera et si vous avez de la chance vous pourrez faire rire à vos dépends ce qui avouons-le est extrêmement charitable à l'égard de ceux qui ne rient jamais. Ayez un peu pitié des cons, de temps en temps, vous serez sûre au moins de ne pas faire partie de leur bande. Dîtes-leur régulièrement que vous les plaignez, un jour ils finiront par se douter de quelque chose. Si si...  

     

  • Pense-bête

    De quand date ce texte?

    Mère des gens sans inquiétude
    Mère de ceux que l'on dit forts
    Mère des saintes habitudes
    Princesse des gens sans remords
    Salut à toi, dame Bêtise
    Toi dont le règne est méconnu
    Salut à toi, Dame Bêtise
    Mais dis-le moi: "Comment fais-tu
    Pour avoir tant d'amants,
    Et tant de fiancés,
    Tant de représentants
    Et tant de prisonniers
    Pour tisser de tes mains
    Tant de malentendus
    Et faire croire au crétin
    Que nous sommes vaincus
    Pour fleurir notre vie
    De basses révérences
    De mesquines envies
    De nobles intolérances
    De mesquines envies
    De nobles intolérances
    De mesquines envies
    De nobles intolérances

    Mère de nos femmes fatales
    Mère des mariages de raison
    Mère des filles à succursales
    Princesse pâle du vison
    Salut à toi, Dame Bêtise
    Toi dont le règne est méconnu
    Salut à toi, Dame Bêtise
    Mais dis moi: "Comment fais-tu
    Pour que point l'on ne voit
    Le sourire entendu
    Qui fera de vous et moi
    De très nobles cocus cocus
    Pour me faire oublier
    Que les putains les vraies
    Sont celles qui font payer
    Pas avant mais après
    Pour qu'il puisse m'arriver
    De croiser certains soirs
    Ton regard familier
    Au fond de mon miroir
    Ton regard familier
    Au fond de mon miroir
    Ton regard familier
    Au fond de mon miroir.

    Brel 1957

    Quelqu'un s'est reconnu? Ca vous rappelle quelquechose? N'hésitez pas à relire, normalement (si vous avez plus de quatre neurones en état de marche) vous devriez réussir.

    Les plagieurs...Ce message s'adresse à vous. Ce texte est régit par les lois du copyright. Pas la peine de dire que vous en êtes l'auteur vous allez vous ridiculiser, euh je dis ça comme ça.

    Libre à vous en fait.

    Bêêêêêêêêêêêêêêêêêêê

    :)