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Sédiments_Avant-Garde_© - Page 256

  • 1

    _Sujet de rédaction.

    Question à poser aux hasards de vos mauvaises rencontres. Ou bien à vos enfants si vous en avez et que vous pouvez encore les regarder dans les yeux (?!). 

    Existe t-il des sentiments qui vous honorent et d'autres qui vous déshonorent?

    Le verbe honorer n'est pas choisit au hasard. Penser à ce qui constitue votre "honneur" si vous en avez un.... et justement...à ce propos une autre question peut venir aggrémenter la première.

    _Estimeriez vous que vous pouvez vous prévaloir d'un quelconque "honneur"?

    Suivit de...

    _Pensez vous que la notion d'honneur a encore un sens à notre époque?

    ou bien

    (attention choix cornélien de l'expression bien cornue "écorner les corneilles" cad botter l'arrière train des oiseaux de malheur verbe cornélier de l'aieul Corneille et de sa cousine "l'oiseau de malheur" qui finirent ensemble et au cimetière comme nul ne l'ignore )

    _Pensez vous que l'époque que nous vivons nous incline à penser que nous sommes tous déshonorés? (euh sans vouloir être désagréable bien entendu)

    Bref cette rédaction de niveau CE2 peut être utilisée à volonté par tout le monde, sauf (bien sûr...) par ceux qui n'ont absolument aucune idée de ce dont cette brève réflexion veut se faire l'écho, j'ai nommé bien entendu les lâches, les tordus (bref tous ceux dont l'habitude de vie est de se vautrer dans la fange)  qui, s'ils se reconnaissent tout comme lors de la definition du mot jalousie  pourront à eux mêmes à nouveau s'appliquer la dernière phrase.

     

  • Eclaircie

    Puis finalement, le ciel se dégage. Le vent envoie promener les nuages. Le gris se dissout dans l'atmosphère. Le reflet bleu océan envahit le ciel au dessus de nous.
    C'est un matin comme on les aime, un matin clair, un matin calme où seul résonne le chant des oiseaux, réchauffe nos peaux meurtries, le soleil d'un nouveau printemps.
    Endoloris, un peu fourbus, on s'occupe de nos corps, car il le faut bien, il le faut véritablement.
    C'est presque "le ciel, les oiseaux et ta mère" sans le contenu. Juste le titre. Les fleurs dans la rosée matinale, la nature dont la force et la beauté ne nous laissent aucun repos, tant elle éblouit et surprend.

    L'odeur d'un parfum de Cologne et le bonheur est là, à portée de mains, à portée de rêves, à portée de pensées...

    Sur chaque galet, je peux lire la douceur des mouvements de l'océan. Dans le ciel, je lis le trajet des oiseaux de mer, au sol j'observe la trace de nos pas. Je pense au moment où la prochaine vague viendra lisser ce sol. Je regarde, je respire, j'entends. Je me laisse envahir par l'eau, je disparais et reparais à chaque vague, crêtes et profondeurs, couleurs vertes profondes, algues accrochées aux chevilles, eaux piquantes dans les yeux. 

    Les larmes sèchent au soleil, le sel étire la peau....les membres durcissent, les os blanchissent....L'action du sel, de l'eau, du vent arrachent nos oripeaux, dégradent nos expressions, exhument nos émotions, recouvrent nos existences de sables. Chair nécrosée, dégradation du mouvement, séparation des membres.

    C'est un peu la mort salvatrice que l'on rencontre dans l'immobilité, sous le soleil, autorisés que nous sommes à nous laisser emporter par le mouvement de l'océan, assurés de trouver le plaisir dans la fossilisation des douleurs, ces vieilles douleurs dont on ne mesure plus la profondeur, dont on ne voit plus les plaies délavées par le sel.
    Au moins, prés de l'eau, il existe un mouvement dont aucune volonté ne dépends, un balancier naturel qui rassure et endort. Prés de l'eau, le cri des mouettes témoigne de la vie à l'extérieur. Aussi prés de l'eau, on pourrait si on le voulait s'envoler avec elles.

  • Le vieil homme.

    Assise prés du lit
    la jeune fille
    regardait le visage
    de son aieul.
    L'atmosphère était celle d'une des nouvelles de Maupassant.

    Les draps blancs avaient perdus leur teinte éclatante, remplacée par celle de la cire.


    Il respirait difficilement.

    L'oxygène dans la pièce se raréfiait.

    Il était allongé dans l'obscurité et le silence.

    Elle n'osait pas faire un seul geste de peur de réveiller quelquechose qu'elle pressentait comme étant terrible.

    Peut-être le souvenir de la vie.


    Elle prit au dernier souffle la volonté de ne pas ressentir de douleur.
    Car elle comprenait que l'heure était venue.
    Comme ça, sans crier gare, le temps était passé.


    Et il partait maintenant.


    En se confondant avec la blancheur des draps, s'enfonçant, disparaissant.

     

  • Description

       Elle glisse.                                                                                         

                                                                                                                                                                                                           lisse  Le temps passe.

    Voyageuse légère, intemporelle, elle est déjà loin quand la seconde frappe le coin du mur, la tempe de notre demeure.